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    Maps To The Stars
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    438 critiques spectateurs

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    alain-92
    alain-92

    322 abonnés 1 078 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 mai 2014
    Assez effrayant, voire obsessionnel. David Cronenberg livre ici son dernier film qui glace au plus profond. Il avoue dans une interview "J’ai l’impression que dans ce monde, qui n’est pas aussi éloigné du nôtre que nous voudrions le croire, la cruauté est une aptitude humaine innée … Les gens ont un langage très doux, affectueux même, mais dès qu’une ambition a été remise en cause, on règle les problèmes avec beaucoup de cruauté et de brutalité."

    La mise en scène très sobre manque totalement de démence en s'effaçant derrière la cruauté d'un scénario qui met le monde d'Hollywood au plus bas.

    Tout y est poussé à l'extrême dans une impudence et un déséquilibre très appuyés. Un monde de façade et de faux-semblant, qui se voudrait de rêves et qui est ici synonyme de toutes les débauches, de toutes les vengeances, de toutes les faussetés.

    Un lieu dans lequel la vulgarité du langage et l'appât du gain seraient les seuls autorisés.

    Forcer le trait pour faire surgir quelques vérités. Pourquoi pas ? Le scénario avance ses pions doucement jusqu'aux dernières minutes qui tombent tel un couperet pour mettre fin au cauchemar. Car c'est bien de ça qu'il s'agit.

    L'ensemble m'a paru long, fatigant, véritablement dérangeant, en cela le pari est gagné. Mais également trop répétitif.

    Le grand plus du film. Hallucinante Julianne Moore ! Un grand rôle pour une grande actrice. Stupéfiante et magnifique, elle donne, une fois encore, toute la preuve d'un talent maintes fois reconnu.
    elbandito
    elbandito

    349 abonnés 964 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 10 septembre 2015
    David Cronenberg explore les déviances d’une famille américaine aisée qui vit au cœur du « star system hollywoodien » et subit en retour de bâton les conséquences désastreuses de ce milieu destructeur sur sa descendance. Ce portrait au vitriol serait intéressant si tout n’était pas aussi glacial, appuyé et caricatural. Chaque personnage est tellement atteint par bon nombre de pathologies que le brulot souhaité n’est pas crédible un seul instant. Quel dommage car les acteurs s’en donnent à cœur joie dans leur jeu excessif.
    mekah
    mekah

    33 abonnés 18 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 mai 2014
    Je suis sorti de la salle avec un avis assez mitigé. Le film laisse un sentiment de vacuité et de léger foutage de gueule qui va certes de pair avec les personnages qu'il dépeint mais qui peut être assez gênant. Il y a pourtant beaucoup de bonnes choses dans ce film, des idées intéressantes, des dialogues et des situations parfois drôles, parfois choquantes mais très révélatrices à la fois sur Hollywood, l'Amérique et le monde actuel en général. Seulement j'ai eu du mal à trouver une cohérence, un vrai sens profond à l'ensemble. Peut-être ai-je tort de chercher un message clair à la descente aux enfers incestueuse de ces deux enfants et de leurs parents? Peut-être n'ai-je pas compris la symbolique des personnages de Julianne Moore et de Robert Pattinson? Mais je ne me souvenais pas qu'il fallait autant réfléchir pour comprendre les précédents films de Cronenberg (mis à part "A dangerous Method" peut-être). J'ai apprécié de retrouver l'ambiance bizarre et presque fantastique de ses premiers films comme "Dead zone" ou "Chromosome 3" avec des scènes surprenantes d'hallucinations, des rapports complexes entre les personnages et des changements de ton brutaux. Mais l'ensemble parait parfois trop volontairement malsain (de manière un peu superficielle), ou grotesque, voire cheap comme spoiler: la mort du chien, le coup de l'oscar ou l'immolation en images de synthèse très mal faites
    Julianne Moore est effectivement une grande actrice mais son personnage est vraiment agaçant. D'ailleurs tous les personnages sont assez énervants, à commencer par cet ado star imbuvable et ses parents. Bien sûr c'est fait exprès et cela n'enlève rien à la qualité de jeu des acteurs mais ça ne m'a pas aidé à me faire une idée positive sur ce film. Mia Wasikowska, que je n'avais jamais vu dans aucun film, est plutôt convaincante elle aussi même s'il est aussi assez difficile de s'identifier à elle, étant donné son côté perturbé. Enfin, soyons honnêtes, il s'agit d'un film très intéressant et je crois qu'après quelques jours, je me souviendrais de ce film et je ressentirais mieux ce qu'il faut en retenir. Ce n'est pas mon Cronenberg préféré, loin de là, mais la description des comportements égoïstes, égocentriques, des ravages de l'ambition et du paraitre sur la santé mentale, en font tout de même un film à voir... et peut-être à revoir pour en analyser les différentes facettes.

    Rien à voir avec le reste du film mais ça fait plaisir de revoir Carrie Fisher, même pour un cameo. Espérons juste qu'elle aura perdu un peu de poids pour le prochain Star Wars. ;)
    Kiwi98
    Kiwi98

    266 abonnés 238 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 mai 2014
    Mais pourquoi ne pas y avoir pensé plus tôt ? Le réalisateur avant gardiste à la filmographie mythique David Cronenberg refaire le portrait du rêve Hollywoodien ! L'idée était bien sure alléchante et les attentes ont rapidement commencé à arriver malgré le fait que David Cronenberg à perdu une bonne partie de son publique avec A Dangerous Method et Cosmopolis. Cronenberg est surtout un cinéaste quasiment visionnaire avec une panoplie de films très différent sous la main de ses films fondateurs qui auront marqué l'histoire du cinéma (La Mouche, History of Violence) à des projets plus expérimentaux et logiquement incompris (Cosmopolis). Après que son film Brandon Cronenberg ait suivit ses pats avec Antiviral (2013) le réalisateur revient donc avec Maps To The Stars accompagné d'un casting de vedettes : Julianne Moore, John Cusack, Mia Wasikowska, Olivia Williams et Robert Pattinson.

    Des films qui en ont mis plein la gueule à l'usine du cinéma il y en a beaucoup notamment Mulholland Drive de David Lynch qui accède rapidement au statut de film culte et intrigant ou encore Boulevard du Crépuscule qui est à ce jour pratiquement un classique. La scène d'ouverture de Maps to the Stars fait immédiatement pensé à Mulholland Drive, une jeune fille un peut pommer qui débarque à Los Angeles sauf que tout s'arrête là, alors que David Lynch mettait en scène une femme confiante et belle Cronenberg fait exactement l' découvre ainsi Mia Wasikowska dans la peau d'Agatha le visage à moitié brulé dans un incendie. La jeune fille va devenir la servante d'une grandes actrices interprétée par Julianne Moore et s'en suit une liste d'événement qui conduira à une descente aux enfers.

    Maps to the Stars c'est le genre de film qu'on a du mal à oublier et qui après visionnage devient une véritable obsession, centré sur des personnages totalement délirants le film est finalement beaucoup plus qu'une simple critique d'Hollywood mais un véritable ovni inondé de métaphores en tout genre. Ce basant sur un scénario de Bruce Wagner qui aura trainé dans ses tiroirs prêts de 8 ans David Cronenberg semble reprendre les règles d'un film choral avec des personnages en confrontation qui petit à petit vont révéler leurs véritable visage. Pour cette odyssée schizophrénique Cronenberg ne se fixe aucune limite, Julianne Moore dans une partouze, Julianne Moore sur la cuvette des WC (!!!) en plus de se baser sur un script qui par moment donne froid dans le dos avec des répliques morbides et glauques parfois traitées à des faims comiques avec les réactions des personnages comme Julianne Moore qui va célébrer en chantant le malheur de sa rivale.

    Un films donc assez trash qui va aller très loin sans complexe renforcé par son script brillant et malveillant. Se basant sur des thèmes extrêmement noires Cronenberg filme cette histoire avec une inspiration débordante et une technique ahurissante notamment avec des plans séquences incroyables et une direction d'acteur parfaite. La rouquine Julianne Moore est ici métamorphosée, méconnaissable dans ce rôle qui pourtant ne pouvait revenir qu'à elle, l'actrice épate et pourrai adopter le prix d'interprétation féminine au Festival de Cannes sans trop forcer la main mais sans voler la vedette au reste du casting entre autre Evan Bird dans la peau de l'enfant star arrogant et méchant, pour son premier rôle à l'écran le petit s'en sort à merveille ! Le reste

    Bilan :
    Claque sur toute la ligne Maps to the Star à toute les caractéristiques d'un film culte. Visionnaire et prodigieux !
    Ma(p)sterpiece !
    ferdinand
    ferdinand

    14 abonnés 452 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 23 mai 2014
    Ce film est juste immonde. Lire des critiques enthousiastes de cette espèce de pipicaca cinématographique qui témoigne simplement de la dérive de Cronenberg ,et de ses obsessions minables! Le salmigondis bavard du début, le cœur de l'intrigue qui repose sur un inceste (c'est mal, donc les héritiers sont non seulement incestueux à leur tour, mais en plus complètement tarés!) , Julianne Moore constipée et ses flatulences dans un grand numéro d'hystérique se faisant sodomiser par son chauffeur, un meurtre interminable et par dessus cette détestable ratatouille, l'usage saugrenu et obscène du poème d'Eluard écrit pendant l'Occupation (1942) "Sur mes cahiers d'écolier..." en traduction, évidemment... Honte!
    Estonius
    Estonius

    3 462 abonnés 5 453 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 21 mars 2015
    Certes le film est plus cronenbergien que Cosmopolis, mais il est aussi tarte. A quoi voulez-vous vous raccrocher quand tous les personnages sont laids, suffisants, horripilants, voire repoussants ? Si au moins l'histoire était intéressante, mais ce n'est même pas le cas.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 24 mai 2014
    Une fois encore, je vais sans doute me faire "agonir" (expression de ma grand-mère paternelle), cette fois par les "aficionados" d'une icône : David Cronenberg ! Ce film me semble un peu sans queue (quoique...) ni tête. C'est assez décousu, les personnages sont détestables, horripilants ou pitoyables. Quant à l'histoire, eh bien son message est loin d'être clair. Veut-on nous prouver que Hollywood est un ramassis de drogués ou d'ex-drogués, de névrosés et/ou de psychotiques ? Que l'union d'un frère et d'une sœur ne peut conduire qu'à des enfants dégénérés ou criminels à l'ego démesuré ? Perdu dans un fatras de situations dont certaines sont carrément incompréhensibles, le spectateur a bien du mal à s'y retrouver. Reste que les dialogues sont plutôt colorés et épicés (je ne dirai pas "crus" : il m'en faut davantage pour me choquer) : ils relèvent cependant un peu cet ensemble brouillon et décousu qui donne nettement une impression de "pas fini". Si ce film "fait" la palme d'or à Cannes, je prends le maquis ! PS : en tout cas, on était loin de l'émeute ce matin à mon UGC : 7 personnes dans la salle (y compris moi-même), dont deux qui se sont barrés avant la fin.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 354 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 8 juin 2014
    Aïe aïe aïe aïe aïe... David... Qu’es-tu devenu ?... Après deux films que j’ai trouvés imbuvables, j’ai nommé “Dangerous Method” et “Cosmopolis”, ce “Maps to the stars” vient de m’asséner le coup de grâce. Cronenberg, le maître de la chair, est corporellement mort : son mojo s’est évaporé ; son vit s’est asséché ; ne reste qu’un esprit solitaire dans un corps inanimé. Ce film est long, bavard, sec, creux... Au départ je me suis dit que ma réaction épidermique à ce film venait du fait que j’avais en tête le fait que ce soit le roi David qui était aux commandes, mais non. Une réalité qui m’a vite rattrapé m’a convaincu que le problème venait d’ailleurs. Au bout d’un quart d’heure je regardais déjà ma montre ; mon regard fuyait l’écran à la recherche de quelque-chose d’intéressant à voir dans la salle. Mon vrai ennemi durant ce film, ce fut avant tout l’ennui. Des plans fixes. Un silence cru. Des dialogues monocordes. De la parole pour de la simple parole, pour entendre des mots. Aucune subtilité : les personnages disent ce qu’ils sont et ce qu’ils pensent, sans aucune ambigüité, sans aucune initiative laissée au spectateur. Mais surtout, le pire, c’est qu’on n’a presque aucune dynamique dans ce film. Alors certes, il y a une petite révélation au milieu du film qui vient quelque peu raviver l’intérêt, mais au-delà de ça, on reste dans une démarche désespérément statique. « Ah qu’il est absurde ce monde d’Hollywood ! Ah qu’il est vain ! » semble vouloir nous dire David... Malheureusement, c’est ce que je pense aussi de ce film. Il n’y a pas grand-chose derrière cette « carte vers les étoiles ». Juste un léger sentiment qui a inspiré quelques plans parfois léchés, une légère atmosphère qui parfois interpelle, mais aucune idée, aucune ENVIE, pour apporter l’énergie et la richesse nécessaire à une œuvre de cinéma qui à la prétention de vouloir capter notre attention pendant près de deux heures... Un peu navrant...
    Julien D
    Julien D

    1 211 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 mai 2014
    Avec un ton méprisant qui semble laisser croire que David Cronenberg a oublié qu’il fait intégralement partie du petit monde hollywoodien qu’il dépeint, le scénario de cette chronique d’un star-system décadent tient sur les épaules du sens de l’autodérision dont font preuve ses excellents acteurs. En effet, la thématique de la transformation qui a traversé toute l’œuvre du réalisateur, qu’elle se fasse sur un plan physique ou psychologique, est bel et bien au centre de l’écriture, avec cette fois celle d’une brochette de vedettes que la célébrité a rendues terriblement égocentriques et déconnectés de la réalité, mais les schémas de relations entre personnages et leurs névroses sont tous des clichés déjà-vus que Cronenberg semble s’efforcer de dépasser plutôt que les contourner. Heureusement, les nombreux clins d’œil acerbes à l’industrie cinématographiques rendent les dialogues caustiques et les interprétations de Julianne Moore et du jeune et prometteur Evan Bird rendent ces antihéros mémorables. Esthétiquement impeccable mais trop sage dans sa mise en scène, Maps to the stars n’atteint pas le degré de cruauté inhumaine que l’on en attendait.
    Audace
    Audace

    49 abonnés 40 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 17 septembre 2014
    Que dire ? Nul, mortellement ennuyeux Fuyez ce film qui est nul et carde. Non mais parfois je me demande s'il ne faut pas arrêter avec Cannes! 0,5 car il n'est pas possible de mettre zéro sur Allocine.
    jthuil
    jthuil

    15 abonnés 323 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 30 mai 2014
    Que sont venus faire tous ces acteurs talentueux dans un pareil navet?! Comment peut-on aller à Cannes en compétition avec ça? Julianne Moore surjoue (sans doute sa pire performance). A l'écriture, Bruce Wagner pompe à peu près tous les bouquins de Brett Easton Ellis en y ajoutant des "coups de théâtre" amenés avec autant de finesse que dans un épisode de Sunset Beach. Cronenberg lui, continue à disparaître, film après film, derrière sa caméra. Il faut voir les images de synthèses des 10 dernières minutes du film pour mesurer son implication personnelle dans le projet. Une honte.
    John Henry
    John Henry

    108 abonnés 708 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 6 septembre 2014
    Je suis passé à côté, complètement à côté. Difficile de ne pas voir la charge solide contre Hollywood et son star-system mais ça me parait tellement ampoulé, tellement absurde, tellement vide de sens au final que l'humour noir frappe à côté, que la violence ne m'émeut parce qu'elle n'a ni fondement, ni racine, ni conséquence, elle est abstraite, elle n'existe pas vraiment, elle n'est qu'une mise en scène, un délire nihiliste et paranoïaque d'un réalisateur auquel je ne comprends rien. Mais tant mieux, restons en là. Tout le monde n'est pas destiné à se rencontrer, à se comprendre. Chacun sa route, chacun son chemin. Au revoir Mister Cronenberg.
    ouadou
    ouadou

    85 abonnés 376 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 26 mai 2014
    Fan de la première du cinéaste canadien, j'assiste désespéré à sa descente vertigineuse depuis A dangerous Method où on avait déjà une interprétation lourdingue et hystérique, Cosmopolis semblait toucher le fond... Et non...
    Voilà cet horrible nanan avec Julianne Moore et ses amis qui en font des tonnes, Pattison semble être de plus en plus transparent, en même temps il joue 10 minutes.
    On dirait du sous lynch fabriqué par un apprenti cinéaste. Comment Cronenberg peut il monter ce plan avec le feu numérique au bord de la piscine, on se croirait dans un téléfilm fauché.
    Map to the Stars ressemble à un pilote raté d'une série qu'on ne verra jamais sur le revers de la médaille d'hollywood.
    Cannes a tué cronenberg qui a oublié sa fougue et semble faire uniquement ce que la presse qui l'a encensé bien tard attend de lui.
    lionelb30
    lionelb30

    446 abonnés 2 604 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 28 mai 2014
    La catastrophe. On va voir d'habitude un Cronenberg les yeus fermes, pour celui ci pas la peine de les ouvrir. A part la belle photographie , l'histoire de ces nevroses est ininterressante et souvent ridicule.
    Joe D.
    Joe D.

    55 abonnés 45 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 septembre 2014
    David Cronenberg nous démontre par ce film tout les travers d'Hollywood, un monde où derrière les strass et paillettes, les étoiles nés du cinéma ou ceux qui aspirent à le devenir, tout est en réalité une façade. Ne nous y trompons pas ce film va nous paraître cruel mais il n'est ni plus ni moins que le reflet de l American way of life des 70s. Irrespectueux, calculateur, manipulateur. En somme Cronenberg nous dépeint un Hollywood cupide, hypocrite, dérangé, mauvais, amoral, inconscient, où la prétention et l'inceste sont les vices qui finissent par caractériser le destin entrecroisé de tous les personnages dépeints. Une réalisation simple mais un effet coup de poing. Après la luminosité n'est pas le ford du film et je trouve que Cronenberg aurait pu faire une ellipse afin de montrer que cette hypocrisie sans vergogne est au contraire du monde de vendeurs de rêves qui lui sert de couverture un reflet de notre société actuelle où la prise de pouvoir et le contrôle prédomine tout allant jusqu'à faire les pires coups bas afin de réussir son épanouissement personnel car dans le fond nous sommes tous sadique à différents niveaux. C'est dommage que Cronenberg n'insiste pas là dessus. Mention spéciale à Julianne Moore qui excelle dans son rôle. Bref bon film, mais trop à l'image de ce que nous vivons. Ça ne m'a pas trop divertit. A voir malgré tout.
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