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dimah
15 abonnés
99 critiques
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4,0
Publiée le 31 octobre 2014
Très émouvant ce film sur la résistance au colonialisme français , quand la cause est juste ,et elle l'était, tout acte de résistance mené est compréhensible et appartient au passé . Il voulait la liberté et le respect sans plus et sa vie simple maintenant est un exemple. Parfois ces résistants sont trop modestes dans leur participation au cours de l'histoire mais ils l'ont fait parce que il le fallait. La dernière scène sur la plage montre qu'ils y ont gagné son accès.
L'aventure FIDAI s'est étalé sur plus de 4 ans. Ce fut un combat de tous les instants, de l'écriture, au financement, tournage, postprod, puis la vie en festival. Nous sommes très heureux de partager ce film au public Français. En espérant que le film sera trouvé son public. FIDAI IS YOURS, maintenant !
Très beau film, fin et audacieux dans sa mise en scène. Fidaï nous raconte enfin une histoire sur notre Histoire, encore trop silencieuse. En choisissant un point de vue personnel, à travers la voix bouleversante de l'oncle El Hadi, le film raisonne au plus profond de l'intime et bouscule nos consciences. Baignés dans un monde dépourvu d'idéal, nous plongeons avec ce film, dans une quête de vérité sur notre passé. Cette œuvre nous ouvre les portes d'un nouveau chemin possible d'engagement.
Merci Damien Ounouri, Kafard film, Jia Zhang-ke , et aux films de l'Atalante
C'est très fort et offre une autre vision, rarement évoquée, de la guerre d'Algérie. L'aspect personnel est aussi intéressant. Risquer sa vie à 18ans pour un idéal de liberté qu'elle grandeur.
Ce film, fiction qui fricote davantage avec le documentaire, - authentique, sincère et humaniste -, nous fait remonter à un épisode important de l'Histoire, qui laisse encore des traces visibles aujourd'hui, à savoir la Guerre d'Algérie. A travers le parcours d'un homme qui rejoint secrètement le FLN, le réalisateur parvient à ne pas donner une leçon d'Histoire laborieuse et solennelle dans l'exaltation, car, bien loin de ces carcans qui auraient pu faciliter son travail, il a surtout réussi à reconstruire et restituer le parcours singulier de son oncle, El Hadi, en nous invitant à réfléchir sur une kyrielle de questions universelles : comment passe-t-on du statut d'homme lambda à celui de révolutionnaire ? comment et quand décide-t-on de s'engager ? qu'est-ce que l'engagement ? l'engagement n'est-il que politique ? s'il va au-delà de la politique, quand commence-t-il et quand prend-il fin ? a-t-il seulement une fin ? Un film beau et intelligent. Oui, ça existe encore, merci d'en être la preuve.
Un voyage au coeur de l'Histoire, c'est un très beau film, touchant.La dimension familiale y apporte beaucoup en chaleur et en authenticité. Bravo d'avoir eu le courage de chercher ces témoignages dans la sphère intime. Le chemin effectué avec le grand oncle El hadi, est bouleversant, par le travail de reconstitution de sa mémoire de Fidaï, dressant au fil de la projection, le tableau d'une réalité de la révolution algérienne sous occupation, douloureuse et trop longtemps étouffée. L'accompagnement et le soutient du réalisateur Damien Ounouri envers son oncle donnent à cette oeuvre un attrait unique. Bravo à toute l'équipe pour la pureté du travail, l'acceuil après la séance et la convivialité du débat. J'éspère que l'on aura la chance de le voir programmé sur Avignon.
Fidaï a profondément touché mon coeur cinématographique. Le film révèle que la meilleure façon de comprendre l’Histoire, c’est sans doute d’appréhender et d’interroger le passé de sa propre famille. La Révolution est le grand sujet des sociétés humaines du siècle précédent : le jeune réalisateur Damien Ounouri questionne par le cinéma la destinée révolutionnaire de son grand-oncle. En fusionnant originalement documentaire et fiction, grâce à la persistance de ses questions, il crée une nouvelle forme d’Ode à la Liberté. Jia Zhang-Ke ("A touch of sin", "Still life").
Un regard beau, élégant et bouleversant sur les souvenirs d’un ancien combattant algérien pendant la Guerre d’Algérie, "Fidaï" de Damien Ounouri marque une avancée remarquable dans le cinéma documentaire arabe. Robert Koehler (Journal Variety), États-Unis.