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    Notre Monde
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    13 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 7 juin 2013
    La spécificité du riche et passionnant documentaire " Notre Monde" de Thomas Lacoste est sa propension à nous enthousiasmer pour nous engager à agir maintenant et içi.

    Ce film aborde à peu près tous les aspects de la vie politique, économique et sociale aujourd'hui, dresse des constats lucides et clairs sur la situation et les nombreuses impasses auxquelles nous sommes confrontés et surtout propose des solutions , ouvre des chemins pour avancer et nous engager concrètement.

    La plupart des intervenants sont des acteurs de la vie publique dans notre pays et leurs analyses et témoignages nous sont précieux et nous obligent à écouter et à réfléchir.

    Je souhaite vraiment que ce film soit vu par le maximum de spectateurs et qu'il suscite débats et réflexions dans toute la société française afin que des réseaux de solidarité et de "nouvelle conscience politique" se créent , tant il est vrai que plus les bases d'une pensée constructive commune seront claires et profondes et plus nous aurons de chances de construire un projet de société sérieux, optimiste et solide pour le futur .
    Rémy Kosbach
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 5 juin 2013
    "Notre Monde est intelligent au prologue hors du commun suit un casting exceptionnel.
    L'oeil écoute... Tout en chacun se fait voix d'une phrase chorale. Nous regarde tous et chacun avec l'urgence du présent : pousse à penser en commun... - les mêmes choses, L'Autrement."
    Susana Penalva
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 5 juin 2013
    Je rentre de voir Notre Monde aux Carmes à Orléans… C'est un bel objet cinématographique ! je n'ose pas dire un film, tellement c'est éloigné de l'objet "spectacle-divertissement", ou même "film militant"… non, c'est autre chose… un film uniquement consacré à la pensée, pensée contemporaine portée par des philosophes, sociologues, juristes, psychanalystes, magistrats, historiens, au masculin ou au féminin… la pensée en mouvement naissant de la parole, constats, propositions… une musique qui vous ancre dans l'intime, le grave certes, le violoncelle va vous cueillir dans le profond, là où l'humain subsiste, et ne vous lâche… par moments le texte lu de Marie Ngaye nous rappelle qu'il y a du grillage aux portes de "notre monde"… Presque deux heures consacrées seulement et uniquement à la pensée… presque tous les angles d'attaque. Fonds sombres, des visages ou des corps naît la "parole-pensée", nous propose des pistes, des solutions… c'est tout juste si on avait pas oublié qu'on est intelligent au delà des habitudes, et ils nous parlent !
    Notre Monde, c'est beau sans artifices, sans tralala, va falloir se remettre à penser…
    Denis Pugnère
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 mai 2013
    "Il n’est pas facile de mettre en scène la parole. Notre Monde le fait d’une façon à la fois sensible et efficace. Les discours s’enchaînent et se côtoient selon une logique thématique – éducation, santé, économie, éducation, droit, etc. – qui échappe au didactisme et à l’ennui grâce, tout d’abord, à l’intérêt, à la clarté, à l’intelligence généreuse des propos tenus ; mais aussi au dispositif de mise en scène et au montage. L’image montre l’équipe de tournage dans une pénombre qui en rend la présence discrète, feutrée, respectueuse d’une parole qui se développe en liberté, la lumière chaude qui éclaire les intervenants créant une sorte de clair-obscur quasi pictural. La parole est ici indissociable des corps – gestes, matérialité des voix, proximité des visages dans leur singularité expressive. Les noirs qui ponctuent le déroulement des « chapitres » dans un effet de pause réflexive, la lecture du texte de Marie NDiaye qui rythme l’ensemble tout en lui conférant une cohésion et une tonalité « littéraire », la musique sobre et grave, tout cela sert avec élégance et justesse la parole mise en scène, cette parole qui pense notre société et notre monde et nous rend un peu d’espoir en l’humanité et la possibilité de l’action politique. " Claude Murcia
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 23 mai 2013
    De simples rappels, mais des arguments pour tous, ça marche si on veux changer ce monde, bien sûr le "notre" puisqu'il y en a qu'un.
    missjca
    missjca

    10 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 mai 2013
    Notre société va mal, on nous dit que ce sont les banques qui nous gouvernent, qu'il faut changer de paradigme, … d'aucuns souhaitent une VIe république …

    Pour préciser le propos et tenter de définir une pensée commune, le réalisateur Thomas Lacoste a convié, un certain nombre de personnalités, spécialistes dans différents domaines : éducation, santé, justice, droit à la différence, travail, économie, Europe, … à poser un diagnostic et exposer les réformes qui leur sembleraient appropriées.

    Le film, qui n'est pas un film, mais selon le réalisateur lui-même "un objet cinématographique non identifié" est constitué de l'ensemble des exposés ou lectures effectués successivement par les intervenants, lesquels sont présentés sur un fond noir, seuls face à l'objectif. Austérité garantie !

    Une lecture parcellaire du dernier roman de Marie NDiaye "Trois femmes puissantes" par Marianne Denicourt est sensée assurer un lien de continuité entre les interventions, mais pour aussi intéressants et pertinents que soient les extraits, ils s'avèrent difficiles à suivre.

    Compte tenu de la durée de la présentation – 2:00, de son esthétique et de la teneur des propos qui demandent une attention certaine, le spectateur ne peut manquer de ressentir une certaine fatigue.

    En ce qui concerne le fond, et compte tenu du fait que les intervenants sont à peu près tous des universitaires, à priori d'orientation identique ou voisine, on est en droit de s'interroger sur l'absence de controverse et se demander si en fait de pensée commune il ne s'agit pas de pensée unique.

    Toutefois, si l'on tient compte du fait que le film ne constitue que le socle du projet global, qu'il doit permettre de lancer le dialogue et qu'il est à cette fin accessible sur internet (), on peut considérer que le coup d'envoi est effectif !

    A VOIR, si l'on s'intéresse aux problèmes de société, pour avoir un aperçu global du projet.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 27 avril 2013
    Je ressors en colère et fatiguée de la projection. C'est pompeux, faussement sobre. Ce documentaire s'adresse a des gens "avertis", qui pensent tous pareil et ça tourne en rond... et même si je me retrouve dans la majorité des idées énoncées ; le tout me paraît assez mal explicité avec, pardon mais j'ai eu l'impression que le réalisateur essaye d'amener les intervenants à proposer du concret, rien de bien concret justement! Je m'interroge sur mes propres possibilités d'action dans l'idée d'un monde plus juste... mais après ce documentaire je reviens à mon idée première : déménager!
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 5 avril 2013
    Deux heures de logorrhée pour changer le monde ?
    Le réalisateur, présent ce soir-là, annonce prétentieusement que son film est "un objet cinématographique non identifié". En quoi ? "Notre monde" est un simplement un film sombre, ténébreux, atone, monochrome, monotone, qui, à travers la convergence de voix, sert au final une pensée unique.
    Une trentaine de voix d'intellectuels, qui fait la part belle au point de vue des hommes, et, comme c'est étrange, rarement à celui des femmes (peut-être 5 ou 6 voix de femmes à tout casser). Ah si, il y en a une autre, de femme : c'est Marianne Dénicourt, utilisée comme aération poétique et esthétique, et qui ponctue ce cours magistralement pompant en susurrant un texte de Marie N'Diaye (presque incompréhensible, du coup.)
    Il est clair que le réalisateur, bien trop tourné sur lui-même (il fallait voir la salle se vider lors de son intervention post-projection), n'a pas su transmettre l'étincelle révolutionnaire, pourtant contenue dans les propos des intervenants qu'il a choisi de filmer. Pourtant bien présente chez les spectateurs qui avaient fait le choix de venir. Et qui repartent bien déçus, accablés un peu plus.
    Sagramanga
    Sagramanga

    23 abonnés 87 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 3 avril 2013
    Constitué de très longs monologues, débités avec plus ou moins de naturel par des universitaires assis devant le même fond noir, ce film à la réalisation désuète et compassée possède néanmoins un intérêt, sans doute à contrario de son projet initial : mettre en évidence l'emprise obsédante du discours bourdieusien sur l'université française.

    Le réalisateur Thomas Lacoste n'est certes pas un mauvais bougre. On sent bien qu'il cherche sincèrement à développer des pistes de réflexion pour une société future. Mais à vouloir donner la parole à tout ce qu'il considère comme pensée hétérogène, son projet prend l'apparence d'un mariage de carpes et de lapins, c'est-à-dire qu'il contient tout à la fois des propositions judicieuses et concrètes, mais aussi certains égarements dans lesquelles on reconnaît sans peine l'influence d'idéologies radicales assez inquiétantes, le seul lien entre elles serait le rejet de la mondialisation, commodément assimilée à un impérialisme, celui-ci étant devenue notre nouveau Mal du siècle.

    Ainsi, on peut regretter que les paroles fortes et pertinentes de Christophe Dejours, Matthieu Bonduelle, Laurent Bonelli, Robert Castel, Jean-Luc Nancy ou Sophie Wahnich soient suivies ou précédées de sermons éculés sur le capitalisme et la Société du spectacle de vieux dinosaures à la pensée sclérosée comme Étienne Balibar ou Luc Boltanski, de harangues plus ou moins délirantes de sociologues et d'éditeurs bonimenteurs d'un islamo-gauchisme maquillé sous les oripeaux de l'anti-impérialisme, et même de la vestale des gender studies, l'ineffable Elsa Dorlin (dans la gradation de la frénésie sophistique, on attendait Beatriz Preciado et Marcela Iacub ; ce sera sans doute pour le prochain épisode).

    Et là même où Thomas Lacoste croit ouvrir des pistes pour un monde meilleur, on peut y déceler justement les prémices d'une pensée totalitaire, idéalisme nébuleux tissé de sophismes recyclés de Bourdieu ou Chomsky, à la croisée du pseudo-bolivarisme vénézuélien et des doctrines du chaos des activistes du Net, servi ici comme gélules de prêt-à-penser : glorification de la classe ouvrière, banalisation du discours “anti”, instrumentalisation de la colère considérée comme “légitime” (et de la violence qui s'en suit) et rejet d'un “nouvel Ordre mondial” exécré.

    Et oui, ce film est bien un objet de combat, mais au lieu d'un nouvel humanisme, il pourrait, si la société n'y prend garde, préparer en fait le terrain (et peut-être son réalisateur n'en est-il même pas conscient) pour un nouveau fondamentalisme révolutionnaire, une sorte de “populisme social” quelque peu inquiétant, en guerre ouverte contre la démocratie.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 31 mars 2013
    Notre Monde est une très belle et intelligente découverte. C'est un documentaire aux réflexions riches. Ses plus grandes forces sont les propos des intervenants et l'étendu du dispositif de réflexion post film.
    La densité des discours et le désir du réalisateur de poursuivre le travail de réflexion au-delà de la salle de cinéma justifient pleinement les différents supports proposés. L'oeuvre c'est le reportage + site internet + le journal + la réflexion produite chez les spectateurs. C'est un dispositif rare, bien élaboré et exploité.

    Seul bémol, l'aspect soporifique :
    Pur produit des années 80, mon petit cerveau est, malgré moi, conditionné par et pour la vitesse de communication actuelle. Le fond noir et la mise en scène spartiate m'envoient automatiquement le signal "dodo" ! Changer de vitesse et de mode de narration est une bonne chose car nos standards engendrent des problèmes de concentration c'est vrai mais il y a tout de même un soucis.
    L'utilisation des hors-champs ne révèle pas, ne donne d'infos supplémentaires.
    Enfin, l'idée de fil conducteur est pertinente mais le choix du texte ne me semble pas approprié. Il est difficile de faire le lien entre l'histoire, l'actrice et les intervenants.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 16 avril 2013
    En effet , je trouve parfois gênant les gros plans sur les visages des intervenants mais en dehors de ça les textes sont très importants. Pourquoi un film plutôt qu'un livre car ça va toucher des personnes différentes , je suppose . Pour les textes , il est très facile de tout revoir et même lire car tout est accessible sur le site du film, et ce par intervenant. Il y a même des intervenants hors film. Alors bonne réflexion et surtout bonne action pour aller vers un autre monde plus humain.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 18 mars 2013
    Belle ambition, mais pourquoi avoir fait un film et non pas un livre? Le sujet est intéressant mais les intervenants parlent vite, avec des tournures de phrases et un langage soutenu indissociable du style de l'intellectuel. Les gros plans focalisent mon attention sur les dents, le manque de cil, la forme du visage et me font complètement perdre leurs propos, qui, pour certains que j'ai entendu, valent la peine d'être connus. Mais un film doit-il se reposer entièrement sur la parole des gens interrogés?
    Julie P.
    Julie P.

    38 abonnés 2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 avril 2013
    Je pense que ce film donne envie de penser, nous rapproche les uns des autres et propose des pistes de réflexion.
    On en sort joyeux et grand is!
    Allez le voir en famille, il y a beaucoup de jeunes dans la salle, c'est enthousiasmant.
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