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AMCHI
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2,5
Publiée le 19 juillet 2021
Au pays de la peur est une sorte de western d'hiver, cela se passe au Canada et les paysages enneigés remplacent le désert et son sable à perte de vue. C'est un film qui commence assez bien, malheureusement la partie qui se voulait la plus palpitante du film tombe un peu à l'eau (ou plutôt à la neige fondue). C'est celle ou l'on suit Stewart Granger accusé de meurtre qui est le prisonnier d'un policier monté, ils doivent traverser sur un traineau à chiens un vaste territoire recouvert de neige, mise à part quelques attaques de loups qui vont encore de leur effet, ce film manque considérablement de rythme et de tension. La mise en scène est assez plate, le réalisateur ne parvient pas à valoriser son histoire, ni l'ambiance dégagée par ses paysages enneigés, de plus le personnage plutôt sympathique joué par Stewart Granger devient quelque peu agaçant. On peut aussi apercevoir la charmante Cyd Charisse en métisse indienne.
Stewart Granger fait partie des acteurs qui ont marqué une époque avec des films comme "Le prisonnier de Zenda", "Les contrebandiers de Moonfleet", "La perle noire" ou encore "La dernière chasse" (l'un de mes préférés). Dans le cas présent, le film démarre tranquillement et ne paraît pas emballant… Si Andrew Marton a tourné avec succès la scène de la course de chars dans Ben Hur avec Charlton Heston en 1959, , le film manque de rythme et de panache. bien que l'intrigue commence à devenir attachante au bout d'une demi-heure. Les décors naturels de la montagne canadienne sont splendides. Les rapports entre le policier monté et le trappeur (Stewart Granger) qu'il vient d'arrêter pour meurtre, varient selon les événements, solidarité par moment, confrontation parfois rude à d'autres, les deux hommes ayant des vues opposées. L'attaque par la meute de loup est une scène à ne pas manquer. Voilà une petite série B intéressante à découvrir, la dernière heure valant vraiment le coup.
Avant tout un huis clos à deux dans des conditions extrêmes mais nous sommes privés du charme de Cyd Charisse qui n'intervient quasiment pas. Quelques rares morceaux de bravoure comme l'attaque des loups ou la dernière descente des eaux rapides. On sent bien que seul le face à face des deux hommes intéresse le réalisateur qui sont bien dirigés; Stevard Granger par exemple y a une personnalité inhabituelle et son ambiguïté ressort bien. L'histoire d'amour est quasi inexistante et de nombreux détails frisent l'invraisemblance ce qui nuit gravement à la crédibilité. C'est le type même du western moyen moyen qui s'est fait une place uniquement sur le nom des ses interprètes.