Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
soniadidierkmurgia
1 182 abonnés
4 175 critiques
Suivre son activité
2,5
Publiée le 22 janvier 2022
« Trahison » de Riccardo Freda, sorti sur les écrans en 1951, il faut bien l’avouer fleure bon l’eau de rose caractéristique de l’époque alors pourtant révolue des « téléphones blancs » (1937-1941) qui voyait les grands bourgeois se pavaner dans le luxe , multipliant les romances pendant que le peuple italien manquait de tout. Initialement pourtant, l’intrigue écrite par Mario Monicelli cherche d’évidence mais maladroitement à s’inscrire dans la lignée du film noir américain. Mais tout comme Riccardo Freda sera plus doué dans le domaine du péplum et surtout du fantastique, Monicelli sera bien plus créatif et corrosif quand passant derrière la caméra, il deviendra aux côtés des Dino Risi, Elio Petri ou Ettore Scola l'un des chefs de la comédie à l’italienne. Cette histoire de machination semble un peu convenue et surtout très prévisible, parsemée de nombreuses ellipses qui nuisent à la fluidité du récit. Le héros campé par Amedeo Nazzari, sorte de sosie transalpin d’Errol Flynn dont il n’a ni la fougue ni le charme, pâtit lourdement de la faiblesse de l’acteur qui était pourtant à l’époque une solide vedette. On retiendra plutôt la présence de la très belle Giana Maria Canale alors l’épouse du réalisateur, tout à fait crédible mais aussi celle de Vittorio Gassman dont la verve réhausse quelque peu la torpeur générale et qui sept ans plus tard explosera littéralement comme un des acteurs majeurs de la comédie à l’italienne sous la direction de Mario Monicelli. Pour les deux hommes qui tourneront de nombreuses fois ensemble, le meilleur était encore à venir.
13 726 abonnés
12 426 critiques
Suivre son activité
2,5
Publiée le 9 septembre 2018
"Il tradimento" de Riccardo Freda s'inspire d'un fait divers survenu à Rome en 1922! spoiler: Mais la fiction que nous prèsente le rèalisateur italien dèbute entre 1935 et 1951 (date de sortie du film). M. Salvi, incarnè par la crapule Vittorio Gassman, a mystèrieusement disparu et son corps n'a pas ètè retrouvè! Tous les indices accusent le pauvre Amedeo Nazzari : la bouteille cassèe, le sang, le mouchoir, la maison abandonnèe...De plus, les faits et les circonstances se sont impitoyablement retournès contre lui! Le verdict est sans appel : 14 ans et huit mois de prison pour Nazzari qui doit laisser femme et enfant à leur triste sort! Le fait divers sur lequel s'appuie "Il tradimento" est mèlodramatique à souhait en devenant une fiction qui verse un peu trop dans la facilitè et la mièvrerie! C'est ce que guette constamment Freda, en dèpit de son èvidente èmotion (cf. la petite chaussure de la poupèe) . Mais en ressassant le passè de Luisetta, quelqu'un pourrait la faire douter quant au souvenir de sa mère...
Les péripétie s'enchaine sans vraiment qu'on s'ennuit... C'est souvent malheuresement téléphoner. Mais c'est pas mal, cela ne marque pas le cinéma italien mais c'est quand mieux que pas mal de bouse qu'on peux voire aujourd'hui.
Belle photo noir et blanc, excellents acteurs, mais c'est le scénario qui cloche. Non seulement il est décousu et très mal ficelé, mais on le croirait parfois issu d'un roman à l'eau de rose, à la limite du ridicule. Son point fort reste la présence de Vittorio Gassman jeune et déjà dans un rôle de beau parleur escroc, minable mais séduisant, qui lui collera à la peau pendant toute sa carrière. Malheureusement, on le voit assez peu. Ricardo Freda a nettement fait mieux.
Un thriller classique qui fonctionne bien au départ mais qui en deuxième partie fait appel à des grosses ficelles qui le rendent particulièrement fade.