AlloCiné
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Quelle est la pensée qui gouverne le monde; la cruauté ? La religion ? La foi ? L'amour ? Le profit ?
Ce film tente par le biais de son histoire de répondre à la question, mais sans en donner une conclusion unique.
En bref, Mission est inspiré de l'histoire vraie de l'ordre des jésuites, qui avaient pour tâche au XVIII ème siècle de créer des "missions" dans les Amériques et apporter la parole de Dieu au sein des tribus primitives, dans un climat de conflit politique, religieux et économique où l'Espagne et le Portugal se disputent des parcelles du "Nouveau Monde" et où l'esclavagisme était monnaie courante. Mais ce film fait bien plus que narrer la dite histoire, il lui donne une portée, un sens et de l'émotion.
Jeremy Irons est excellent, tout comme la ribambelle de seconds rôles dont on a pu reconnaître Liam Neeson pas encore au devant de la scène mais tout de même bon, et sans compter sur le magistral Robert de Niro, qui campe un ancien mercenaire reconverti en jésuite, un rôle peu commun pour ce géant du cinéma où on le voit en prise avec la violence, la culpabilité, puis la pénitence et la rédemption.
Les images magnifiques déferlent dans ce long métrage, les chutes d'Iguazù, les forêts denses et primitives, le tout accompagnées par la B.O. intense et sublime signée Ennio Morricone.
L'histoire est narrée avec brio, mais c'est le sens qui importe le plus : par le biais de cette chronique cinématographique sur cette période historique qui dura à peu près 150 ans, l'oeuvre apporte une réflexion sur la foi, et comment la foi et l'amour peuvent être plus forts en symbiose que la foi et l'église, et comment la dite église peut être en contradiction avec les principes de la foi. De même le film symbolise les limites de la foi, les mystères de l'âme humaine, et la cruauté et la barbarie de l'être humain, et comment cette barbarie rejoint l'église qui elle s'éloigne donc de la foi. Cette pensée est à son paroxysme à la toute fin du film :
spoiler: Après le massacre des Guaranis, les hommes, les femmes et les enfants par les espagnols, que ce soit au nom de Dieu, du Portugal, de l'Espagne, ou du commerce ou je ne sais quoi, le cardinal Altamirano dit ceci : Le monde n'est pas ainsi, il est tel que nous le bâtissons
Un film à voir absolument, ou à revoir; une bouffée d'air frais au milieu des œuvres sans âme et sans émotion qui voient le jour depuis quelques années.
Ce film tente par le biais de son histoire de répondre à la question, mais sans en donner une conclusion unique.
En bref, Mission est inspiré de l'histoire vraie de l'ordre des jésuites, qui avaient pour tâche au XVIII ème siècle de créer des "missions" dans les Amériques et apporter la parole de Dieu au sein des tribus primitives, dans un climat de conflit politique, religieux et économique où l'Espagne et le Portugal se disputent des parcelles du "Nouveau Monde" et où l'esclavagisme était monnaie courante. Mais ce film fait bien plus que narrer la dite histoire, il lui donne une portée, un sens et de l'émotion.
Jeremy Irons est excellent, tout comme la ribambelle de seconds rôles dont on a pu reconnaître Liam Neeson pas encore au devant de la scène mais tout de même bon, et sans compter sur le magistral Robert de Niro, qui campe un ancien mercenaire reconverti en jésuite, un rôle peu commun pour ce géant du cinéma où on le voit en prise avec la violence, la culpabilité, puis la pénitence et la rédemption.
Les images magnifiques déferlent dans ce long métrage, les chutes d'Iguazù, les forêts denses et primitives, le tout accompagnées par la B.O. intense et sublime signée Ennio Morricone.
L'histoire est narrée avec brio, mais c'est le sens qui importe le plus : par le biais de cette chronique cinématographique sur cette période historique qui dura à peu près 150 ans, l'oeuvre apporte une réflexion sur la foi, et comment la foi et l'amour peuvent être plus forts en symbiose que la foi et l'église, et comment la dite église peut être en contradiction avec les principes de la foi. De même le film symbolise les limites de la foi, les mystères de l'âme humaine, et la cruauté et la barbarie de l'être humain, et comment cette barbarie rejoint l'église qui elle s'éloigne donc de la foi. Cette pensée est à son paroxysme à la toute fin du film :
spoiler: Après le massacre des Guaranis, les hommes, les femmes et les enfants par les espagnols, que ce soit au nom de Dieu, du Portugal, de l'Espagne, ou du commerce ou je ne sais quoi, le cardinal Altamirano dit ceci : Le monde n'est pas ainsi, il est tel que nous le bâtissons
Un film à voir absolument, ou à revoir; une bouffée d'air frais au milieu des œuvres sans âme et sans émotion qui voient le jour depuis quelques années.
Mission est un très beau film de Roland Joffé.
L'histoire est très belle. Les deux personnages principaux sont fascinants. Ce film est un bel hommage au Jésuitisme en Amérique du Sud. L'histoire est très riche, mêlant l'émotionnel, le religieux et le géopolitique. Sur le plan historique, ce film m'avait l'air réaliste, ou du moins extrêmement intéressant.
Les deux acteurs principaux (Jeremy Irons et Robert de Niro) sont excellents. À noter également Liam Neeson à ses débuts.
La composition d'Ennio Morricone est très belle. Les décors sont très beaux.
Un film très réussi.
L'histoire est très belle. Les deux personnages principaux sont fascinants. Ce film est un bel hommage au Jésuitisme en Amérique du Sud. L'histoire est très riche, mêlant l'émotionnel, le religieux et le géopolitique. Sur le plan historique, ce film m'avait l'air réaliste, ou du moins extrêmement intéressant.
Les deux acteurs principaux (Jeremy Irons et Robert de Niro) sont excellents. À noter également Liam Neeson à ses débuts.
La composition d'Ennio Morricone est très belle. Les décors sont très beaux.
Un film très réussi.
PowerKing - Les Chroniques du Cinéphile
Palme d'or de Cannes 1986, ça n'est pas rien. Ce genre de film primé se rapproche bien souvent d'une certaine catégorie de cinéma d'auteur. The Mission est doté d'un message porteur dans le sillage du christianisme. Deux hommes radicalement différents se lancent un périlleux défit: sauver une tribu amérindienne du massacre occidental. Un frère jésuite aux nobles ambitions (Jeremy Irons dans une interprétation engagée) et un ex-mercenaire sur le chemin de la repentance (Robert De Niro,sanguin et mystérieux). On comprends que même la plus sincère des volontés ne suffirait pas à éviter la colonisations de ces terres. Le duo fait des étincelles. Sur lui repose d’ailleurs une bonne partie de la palme d'or. On attribuera le reste aux paysages somptueux, à la réalisation précise, et à la BO explosive d'Ennio Morricone. Du bon cinéma d'aventure. 4/5
4/5 Un film d'une rare justesse. Une musique qui vous emporte et des paysages qui font voyager, une histoire prenante, des acteurs convaincants. Tout est réuni pour faire un très bon film. Triste histoire très bien mise en scène.
En dehors du côté religieux qui personnellement ne m ' interresse pas c ' est encore une fois la force de l ' émotion et de l ' interprétation absolument remarquable de tous les acteurs qui m ' ont plus dans ce film . La réalisation est aussi un vrai tour de force . les images sont sublimes et la musique d ' Ennio Morricone vous marque à jamais . Il y a aussi des plans qu' on n ' oublie jamais comme la scéne d ' ouverture et le toute la dernière partie et les regards qui vous hantent longtemps après la fin du générique . Bref encore une oeuvre qu' on n ' oublie pas
Un très beau film, intelligent, profond et émouvant avec deux stars jouant à la perfection à savoir Jeremy Irons et Robert de Niro. Un chef-d'oeuvre dont la musique signée Ennio Morricone est juste divine. Un film qu'on devrait prescrire à tous ceux qui font (stupidement) l'amalgame entre "prêtres" et "pédophiles".
Nicothrash
Les Guaranis, victimes collatérales de la guerre de territoire entre les colons espagnols et portugais dans l'Amérique Latine du XVIIIème siècle sont à l'honneur dans ce film profondément humaniste de Roland Joffé. Le réalisateur, adepte des grandes causes, nous livre un film autant engagé que contemplatif et si l'intention est louable, j'avoue ne pas m'être laissé du tout embarqué malgré une bande son de toute beauté et un casting remarquable. La paire De Niro/Irons est vraiment exceptionnelle et le dépaysement est total, pour autant les enjeux ne sont pas forcément très clairs dès le début, ce qui restera pour moi un inconvénient majeur pour l'immersion dans l'intrigue. Je ne doute aucunement de la beauté et de l'engagement du film mais je me suis sentis en marge durant un trop long moment pour pouvoir m'impliquer émotionnellement, résultat : de belles images, de belles musiques et des interprétations plus que marquantes mais un certain ennuie et un scénario trop opaque pour ma part. Je reste mitigé pour le moment mais nul doute que je le retenterai plus tard, avec enfin les tenants et aboutissants en tête ...
Roub E.
Même si je ne suis pas d'accord avec lui, Mission reste un très beau film. Plaidoyer contre l'impérialisme et la colonisation il évoque l'anéantissement et l'asservissement qu'on subit les peuples d'Amérique latine. Les personnages de De Niro et de Jeremy Irons prennent faits et causes pour eux le premier en prenant les armes le second d'une manière pacifiste. Mais j'ai du mal avec ces deux personnages car s'ils aident les populations rencontrées ils les colonisent aussi en imposant la religion chrétienne à ses peuples. Mais en dehors de ce point qui me gêne Mission est un film aux décors naturels magnifiques, bénéficiant d'une des plus belles partitions d'Ennio Morricone, d'une troupe d'acteurs convaincants et convaincus. Oui cela reste un très beau film, un peu gâché aussi par des scènes d'action vraiment mal maîtrisées.
Palme d'Or au Festival de Cannes 1986, Mission est une fresque somptueuse retraçant un terrible épisode lié à l'évangélisation des Indiens d'Amérique du Sud au cours du XVIIIème siècle par une communauté jésuite. Superbement porté par Robert De Niro et Jeremy Irons, dans des rôles de prêtres, le film – aux paysages magnifiques – retrace avec force l'entremêlement des enjeux politiques entre l'Espagne, le Portugal et l'Église et dont les Guaranis, peuple amérindien, en seront les premières victimes.
Avec "Mission", Roland Joffé offre un film passionnant sur la repentance, l'importance de se battre et même se sacrifier pour permettre à d'autres êtres humains de vivre. Les deux acteurs principaux (Irons et De Niro) sont merveilleux, le premier dans la peau d'un jésuite ayant fondé une mission dans les terres des indiens Guaránis et le deuxième dans celle d'un sanguinaire repenti de toutes ces actions. Les musiques de Morricone, inoubliables. Un film d'une justesse incroyable et une grande leçon sur ce qu'est aussi le cinéma et sur la vie.
Quel film splendide sur les missions en Amérique Latine ! Ces missions, laborieusement construites par des prêtres jésuites en dépit de l'hostilité initiale des populations autochtones, sont devenues des lieux de refuge assurant autonomie et prospérité aux indiens... Avant d'être réduites en cendres par la furie d'esclavagistes qui poussent la malice jusqu'à se prétendre catholiques. Robert de Niro est impressionnant dans son rôle d'esclavagiste repentant. Il ne fallait pas moins que la force de son regard et son visage tout de tension contenue pour reproduire les scènes d'expiation de Mendoza, homme de violence. Son repentir, le pardon accordé par la communauté indigène au coeur de paysages époustouflants font partie des plus magnifiques moments du cinéma. Jeremy Irons incarne quant à lui avec une incroyable vérité le Père Gabriel, profondément pacifique et pénétré de sa mission de prêtre.
La charité chrétienne est ainsi transfigurée par le septième art, et constitue le premier message de ce film : charité des prêtres avec la population et entre eux, charité envers les repentis, allant jusqu'à intégrer dans leurs rangs un homme qui les a traqués, et ignominie des espagnols et portugais, de leurs chefs, de leurs officiers et de leurs soldats, qui brûlent des églises, tuent des prêtres, des femmes des enfants pour mieux asservir le reste de la population. Toute la question réside ici : est-il possible de lutter contre les penchants de la nature humaine ? "Le monde est-il tel qu'il est, ou tel que nous le bâtissons ?" Mendoza, par son repentir, de traqueur d'indigène devient leur chef de guerre. Par l'évangélisation, les indiens de cruels combattants deviennent des paroissiens pacifiques. Et les esclavagistes, et les officiels, et les prélats, par leur refus de changer ou de faire changer les choses, réduisent cette oeuvre à néant. Un chef d'oeuvre à voir et à revoir.
La charité chrétienne est ainsi transfigurée par le septième art, et constitue le premier message de ce film : charité des prêtres avec la population et entre eux, charité envers les repentis, allant jusqu'à intégrer dans leurs rangs un homme qui les a traqués, et ignominie des espagnols et portugais, de leurs chefs, de leurs officiers et de leurs soldats, qui brûlent des églises, tuent des prêtres, des femmes des enfants pour mieux asservir le reste de la population. Toute la question réside ici : est-il possible de lutter contre les penchants de la nature humaine ? "Le monde est-il tel qu'il est, ou tel que nous le bâtissons ?" Mendoza, par son repentir, de traqueur d'indigène devient leur chef de guerre. Par l'évangélisation, les indiens de cruels combattants deviennent des paroissiens pacifiques. Et les esclavagistes, et les officiels, et les prélats, par leur refus de changer ou de faire changer les choses, réduisent cette oeuvre à néant. Un chef d'oeuvre à voir et à revoir.
L'un des plus grands films historique selon moi. Les rôles sont sublimés par De Niro et Jeremy Irons ( On peut aussi apercevoir Liam Neeson). Les décors sont supers avec des paysages Sud Américains époustouflant. Que dire de la musique d'Ennio Morricone à part qu'elle est éblouissante. Ce film mérite vraiment sa Palme d'or.
Mission est incontestablement un chef-d'oeuvre car il associe l'excellence autant au niveau de la forme que du fond. La grande histoire vient nourrir un scénario digne des plus grandes tragédies. Tragédie qui s'exprime à tous les niveaux du scénario. Tragédie du sacrifice des missions au profit des intérêts politiques, tragédie des indiens d'Amazonie trahis par l'envahisseur Européen, tragédie pour l'Eglise l obligée de rendre une décision contraire à son enseignement, tragédie pour les missionnaires Jésuites trahis par l'Eglise, tragédie pour Mendoza qui découvre trop tard la réalité de son sacerdoce,
Une construction exemplaire du scénario qui reçoit le plus des écrins avec une mise en scène parfaite, une scène d'ouverture devenue mythique, une photographie grandiose, des décors naturels et artificiels somptueux, une distribution de qualité, une documentation et une reconstitution historique sans faille, une caméra toujours bien placée, un récit parfaitement articulé et une durée aussi généreuse que le film et une qualité portée jusqu'à la musique d'Ennio Morricone qui construit un univers musical associant les Requiem aux flûtes Guarani. Du grand spectacle à tous les nivaux. En reverrons-nous un jour ?
Une construction exemplaire du scénario qui reçoit le plus des écrins avec une mise en scène parfaite, une scène d'ouverture devenue mythique, une photographie grandiose, des décors naturels et artificiels somptueux, une distribution de qualité, une documentation et une reconstitution historique sans faille, une caméra toujours bien placée, un récit parfaitement articulé et une durée aussi généreuse que le film et une qualité portée jusqu'à la musique d'Ennio Morricone qui construit un univers musical associant les Requiem aux flûtes Guarani. Du grand spectacle à tous les nivaux. En reverrons-nous un jour ?
Histoire intéressante, acteurs exceptionnels, décors spectaculaires, musique inoubliable, mise en scène remarquable, le film prend toute son intensité sur grand écran.
Je voulais mettre 4 à ce Mission mais force m'est de constater que ma vraie note est 3,5 alors je préfère la lui donner car ce serait mentir que de mettre 4. Car comprenez-moi, ce Mission a d'énormes qualités : la musique, pour commencer, presque plus célèbre que le film et à qui celui-ci doit beaucoup, composée par le génie Morricone, les acteurs excellents (De Niro et Irons sont juste exceptionnels), la reconstitution historique est parfaite et la photographie est sublime. Mais derrière tout cela, Mission traîne quand-même de sacrés boulets : les longueurs qui font qu'on s'ennuie un peu par moments, et le fait que la fin devrait se situer en milieu de film ; en fait je dirai que le film prend trop de temps à démarrer. Ensuite le final. Gâché. Comment rater un tel final où il y avait de quoi faire de l'émotion (attention, pas du larmoyant, de l'émotion), mais c'est survolé et complètement raté.
Un film plutôt bon, mais avec des défauts qui auraient pu être évités.
Un film plutôt bon, mais avec des défauts qui auraient pu être évités.
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