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CEE
34 abonnés
169 critiques
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4,0
Publiée le 29 septembre 2006
Le père Gabriel, un jésuite, rencontre un jour Mendoza, un chasseur desclaves meurtrier de son propre frère après quil ait couché avec sa femme. Celui-ci va décidé de se faire punir devant Dieux aidé par le père Gabriel en gravissant pendant des jours une montagne en transportant le poids de ses erreurs et de ses péchés. Une fois la pénitence effectué, Mendoza va trouver en Dieu un protecteur et décide de devenir jésuite à son tour. Une fois les personnages présentés, le cadre posé, le réalisateur nous montre enfin le but moral de son film : en clair, Dieu et la religion en général aura aidée des hommesn comme les esclaves ici, mais les aura également détruis. Car les hommes de fois puissants sont présentés ici comme des fous, nacceptant pas la différence de la part de Dieu. Le film ressemble de temps à autres à du Terrence Malick : de la poésie, de beaux paysages, de la superbe musique ( normal cest Ennio Morricone à la baguette) et des cadrages tout en douceur. Si on rajoute à ça les très bonnes interprétations de Mr Deniro et Irons, on obtient un film qui attire lil sans oublier de faire réfléchir.
Bof Bof moi qui m'attendait a un chef d'oeuvre oublié, le film est longuet et de faible intensité. Les bons sentiments et l'idée trop rabachée du massacre des indiens innocents ne suffisent pas à créer (selon moi) un bon film.
C'est vite vu. Seules les personnes très limitées intellectuellement et habituées à se regarder des "Tomb raider" pourront mettre une étoile seulement. Se reconnait qui veut. Ou qui peut. Pour les autres : Scénario : Irréprochable. Musique : Parfaite, notamment les passages à la flute traversière par un des pères... Interprétation : Impeccable, de la part de TOUS ! (Et R.De Niro excelle encore une fois... La critique est facile, l'art est difficile. Je conseille fortement à ceux (ou plutôt celui) qui n'a pas aimé de vite le regarder à nouveau, et de le juger cette fois avec un esprit intelligent s'il le peut. Ce film, c'est la bataille de prêtres qui essaient de prouver à l'église que les indiens ont bien une âme, pour ainsi faire cesser l'esclavagisme. C'est les "petits" respectueux contre les "grands" ignorants...
Je n'ai jamais rien vu de tel... C'est incroyable...
Alors, certes, le film n'est peut être pas historiquement totalement correct, mais quelle beauté... Pour tout vous dire, ce film correspond à peu près à ma vision du film parfait. - Une histoire merveilleuse - De l'émotion Enfin et surtout, une musique sublime.
Ce film est un véritable trésor. Jeremy Irons est extra ordinnaire, De Niro également.
Mais surtout, s'il est une chose qui bouleverse dans ce film, c'est le massacre final, décrété pour des raisons innadmissibles. Les images, ce ralenti saisissant, associées à une des plus belles musiques jamais écrites pour le cinéma, transcendent l'écran et vous touchent en plein coeur...c'est fabuleux.
Jusqu'à aujourd'hui, le plus beau film que j'ai jamais vu ( il me reste à voir La Liste de Schindler ).
Bouleversant, le film de Joffé marque et restera dans les mémoires : avec la reconversion d'un mercenaire en jésuite qui deviendra ami avec un prêtre au caractère diamétralement opposé et la lutte des indiens pour conserver leur territoire face à la domination portugaise/espagnole, le réalisateur s'offre une double intrigue en béton pour soutenir son engagement. L'intrigue qui a le plus d'envergure, à savoir cette lutte pour un territoire, reste secondaire ; The Mission narre une histoire entre deux amis qui le resteront malgré leurs différences tout au long du film. Des différences qui soulignent de façon idéale le n'importe quoi de la situation : les jésuites viennent pour "apporter le bonheur" aux Indiens avec leur religion, et cette "mission" se verra choisie pour le partage des terres des gens les plus éloignées de la philosophie chrétienne. Robert De Niro (Rodriguo), comme toujours sobre, vivant son rôle jusqu'au bout malgré une évolution évidente, fait tout dans la subtilité. Jeremy Irons (père Gabriel) est aussi sobre, et excellent aussi ; néanmoins, son rôle est bien moins consistant que celui de son compagnon de jeu, et demande ainsi moins de travail. La relation entre les deux tout au long du film est la réussite de celui-ci, bien devant l'engagement du cinéaste, la musique envoutante de Morricone, la photographie (Oscar) qui met parfaitement en valeur les paysages et chutes d'eaux, ou encore la reconstitution d'une part des Indiens, d'autre part de ces "nobles". The Mission est tel une éponge, il absorbe tout le travail de chaque artiste bossant sur le film pour être réussi en tout point : un long-métrage sans faille est un exploit. Palme d'Or amplement méritée.
"Un chef d'oeuvre. Il n'y a pas d'autres mots pour qualifier ce film de Roland Joffé. Les paysages sont magnifiques, De Niro et Irons sont tout simplement parfaits. Les deux hommes sont d'abord rivaux: Gabriel (Irons) est un prêtre idéaliste qui veut convertir les Guarani au christianisme tandis que Mendoza (De Niro) est un trafiquant d'esclaves. Cependant, ce dernier finit par prendre la défense des Guarani et aide Gabriel dans sa mission. Le scénario est une merveille (la scène où Gabriel communique avec les Guarani grâce à son hautbois est formidable). La première scène tournée sur les chutes d'eau est devenu culte; le film est aussi une réflexion sur les atrocités qu'a pu commettre l'homme blanc dans le passé.