Tout d'abord la musique d'Ennio Morricone est une des merveilles des merveilles de toute l'Histoire des BO de films. Cela, il fallait absolument le souligner et ça se remarque encore plus quand on l'écoute séparément du film. Ce dernier en lui-même, les paysages (que l'on en verra plus dans cinquante ans donc profitez-en !!!) sont absolument splendides, la photo est superbe, le propos humaniste du film est louable, et les dernières séquences ne manquent pas de puissance. Mais "Mission" n'est pas un grand film. Le personnage de Jeremy Irons nous ait montré au début comme un prêtre bon et juste, celui de Robert De Niro comme un ancien trafiquant d'esclaves fraticide bourré de remords, mais point barre on ne pense pas à les développer vraiment par la suite ; celui de Liam Neeson est carrément occulté et les Guaranis font office de figurants. Celui qui au final à le personnage le plus consistant, tirant ainsi son épingle du jeu, est Ray McAnally, qui joue pourtant paradoxalement un second rôle, en cardinal qui fait son "devoir" implacablement mais avec un dégoût non dissimulé. Roland Joffé a voulu faire un trop solennel et n'a pas fait entièrement confiance à son sujet et à ses personnages qui pouvaient se suffir à eux-mêmes au niveau de l'émotion. Reste, à défaut d'un grand film, un beau film.
Les films sur les missionnaires ne m’ont jamais vraiment intéressé. Je n’aime pas les films prêchant dans le méli-mélo religieux. Mais d’après des proches, The Mission est loin d’être un mauvais film. C’est donc grâce à eux que j’ai découvert cet excellent film. Jeremy Irons et Robert de Niro sont excellents. La musique composée par Ennio Morricone est magnifique. Mais le plus intéressant dans ce long-métrage, c’est l’histoire que raconte le film. Un ancien chasseur d’indigènes se retrouve à cohabiter avec eux. J’ai trouvé cette histoire très profonde et émotionnelle. Roland Joffé a réalisé un magnifique film, qui tient en haleine jusqu’à son final, grandiose. C’est le genre de films qu’on voudrait voir plus souvent.
Sombrant parfois dans la joliesse, une belle reconstitution d'un épisode de la colonisation et de l'importation du Christianisme, dans les Amériques. Les Indiens sont hélas trop peu présents à l'écran, le film offre de très belles scènes sur la musique d'Ennio Morricone (1ere rencontre avec les indiens, le final) mais conserve un coté guindé et prévisible.
Doté d'un scénario bien écrit malgré une complexité, "Mission" révéle des faits réels de l'histoire. De ce fait, la réalisation est réaliste et minutieuse. Par ailleurs, les acteurs sont convainquants. Ainsi, le film est intéressant, surtout captivant dans sa deuxième partie mais a du mal à entraîner le spectateur au début.
Le père Gabriel, un jésuite, rencontre un jour Mendoza, un chasseur desclaves meurtrier de son propre frère après quil ait couché avec sa femme. Celui-ci va décidé de se faire punir devant Dieux aidé par le père Gabriel en gravissant pendant des jours une montagne en transportant le poids de ses erreurs et de ses péchés. Une fois la pénitence effectué, Mendoza va trouver en Dieu un protecteur et décide de devenir jésuite à son tour. Une fois les personnages présentés, le cadre posé, le réalisateur nous montre enfin le but moral de son film : en clair, Dieu et la religion en général aura aidée des hommesn comme les esclaves ici, mais les aura également détruis. Car les hommes de fois puissants sont présentés ici comme des fous, nacceptant pas la différence de la part de Dieu. Le film ressemble de temps à autres à du Terrence Malick : de la poésie, de beaux paysages, de la superbe musique ( normal cest Ennio Morricone à la baguette) et des cadrages tout en douceur. Si on rajoute à ça les très bonnes interprétations de Mr Deniro et Irons, on obtient un film qui attire lil sans oublier de faire réfléchir.
Palme d'or contestée à Cannes en 1986 pour des raisons assez bancales, The Mission est pourtant une très belle fresque historique. Son sujet, portant sur la conversion jésuite en Amérique du Sud au XVIIIe siècle, est formidablement réalisée, que ce soit sur le plan formel ou sur le fond du propos. D'une part, le film soigne son esthétique sur la nature qu'il photographie avec splendeur. La composition inoubliable d'Ennio Morricone image avec volupé l'exotisme de l'intrigue, sur un fond religieux qui mêle les plus grand Requiem et la musique indienne. D'autre part, le conflit entre les Guaranis, les espagnoles et les portugais est parfaitement maîtrisé, bien que la prise de position ne donne pas un ton neutre au récit à proprement parler. Mais la vérité est ce qu'elle est, et il est difficile de le nier. A moins d'être borné. Mais la lenteur du long-métrage permet au réalisateur d'analyser les expressions avec une profonde analyse physique des sentiments. La complicité qui s'installe progressivement entre le frère Gabriel et Mendoza est très intéressante. A la fin, alors que tout semble perdu pour réussir la mission face à cette guerre ingagnable, surgit les deux caractères différents des deux hommes qui s'harmonisaient pourtant lors de la conversion. L'un choisit les armes, l'autre la prière. Mais le destin se lisait avant même de choisir : cette idéologie monstrueuse est un échec. Et bien que certains combattent et que d'autres attendent, la folie du projet ne fait que constater son résultat. Le feu, la violence, la mort, le génocide expire ce groupe ethnique. Et c'est bien de cette position juste mais peut-être trop démonstrative que le film s'achève. La critique du christianisme est virulente, très bien pensée, mais étonnamment discutée. Au final, le film de Roland Joffé est une très belle réussite, engagée et pertinente. Les acteurs sont tous excellents, Robert De Niro en tête, méconnaissable dans son rôle d'homme déchu reconvertit. Une réussite.
The Mission m'a pas mal plu. Je regrette un peu le manque de surprise dans le scénario, c'est un peu à mi-chemin entre Silence et Danse Avec les Loups (même si on ne peut pas le reprocher au film car il est sorti avant ces deux derniers), hormis le décor et le contexte de l'histoire qui est très peu utilisé dans le cinéma américain, il n'y a pas grand chose de surprenant dans la structure narrative du film. Pour autant, l'évolution des personnages est intéressante et tout particulièrement celle de Robert De Niro, le dénouement ne part pas dans une conclusion mielleuse et est au contraire assez crue. La mise en scène et les décors sont très soignés et évidemment, la musique de Morricone ne peut laisser insensible. Bref, Mission ne va pas me marquer plus que ça mais ça reste un film très efficace, je recommande !
malgré le fait que ce film est une grande réputation je suis plutôt decu j'avais hâte de le voir car il y avait quand même une sacre belle brochettes d'acteur dont certain que j'adore un compositeur enormissime qui réalise la une splendide bande sonore et pourtant malgré cette mise en scene impeccable le talent de tous ces acteurs qui jouent parfaitement leurs rôles les uns après les autres cette musique envoûtante ces paysages magnifiques des mesages forts et intéressants et bien malgre tous cela j'ai eu beaucoup de mal a accroche au thème de cette histoire au lieu au sujet de la conversion de ces indiens en fidèles de dieu face au pouvoir du continent voisin qui mélange politique et religion alors il est vrai que cela raconte la vérité de ce qu'il c'est passe la bas de toutes ces atrocités mais cependant sur sa longueur cela m'a un peu fatigue on y trouve pourtant des principes forts on y voit des hommes de conviction qui s'opposent mais malgré la qualité technique de ce film son histoire pour moi fait cruellement défaut ou plutôt ne me prend pas car pourtant se sont des sujets qui ne me dérangent pas j'en attendais peut etre trop en tous cas de niro y est super !!!
Un chef d'œuvre! Tout y beau les paysage, la musique d'ennio moricone , le casting est bien choisis Robert Deniro, Jérémie Irons, Liam Neeson ( jeunot) rien que ça !! A regarder avec plaisir car l'histoire et les acteurs sont exceptionnel!
Palme d'or à Cannes en 1986, "Mission" est un film engagé pour dénoncer le massacre des indigènes d'Amérique du Sud par les Espagnols et les Portugais lors de la colonisation de ces terres. Eh oui, on parle souvent du massacre des Indiens d'Amérique du Nord et peu de l'Amérique du Sud. Pourquoi? A cause d'une seule raison: l'Eglise était de mèche. Le film relate le parcours de deux hommes, l'un étant jésuite et persuadé que Dieu est amour interprété par Jeremy Irons, l'autre étant un aventurier mercenaire qui s'engage dans le rang pour faire acte de repentance après avoir commis un meurtre interprété par Robert de Niro. Ce que l'on appelait les missions jésuites, c'était d'essayer d'amadouer les indigènes en tentant de les civiliser avec la religion catholique pour mieux ensuite envahir leur territoire, les abattre ou se servir d'eux comme des esclaves. Le réalisateur filme cette région d'Amérique du Sud en proposant des vues et des paysages d'une absolue beauté comme les chutes d'eau ou la forêt très dense. Le film en lui-même est de très grande qualité, s'appuyant sur un scénario solide, riche et dense et magnifié par une réalisation efficace et élaborée avec une rage certaine comme si le réalisateur réglait ses comptes envers une religion qu'il juge fausse et terriblement hypocrite voire même complice de ces massacres qui n'épargnent pas les femmes ni les enfants. Le film est donc un plaidoyer contre l'Eglise catholique et il paraît évident que ce qui est raconté dans ce film traduit une triste mais véritable réalité, celle qui dit que la religion sert à soumettre les hommes mais qui n'a jamais éliminé la misère et l'exploitation. Film subversif porté par deux personnages aux caractères très différents, "Mission" s'inscrit parmi les longs-métrages majeurs du cinéma moderne et permet à Robert de Niro de décrocher un nouveau rôle en or, celui d'un homme qui connaît trop bien la nature humaine pour se rebeller et défendre ce qu'il croit juste lui-même. Un bon film.
Roland Joffé a débuté sa carrière avec 2 films engagés et réussi. Le premier « La déchirure » (1984) témoigne du génocide cambodgiens sous le régime des Khmers rouges de 1975 à 1979, le second « Mission » traite du drame vécu par la tribus des indiens Guaranis au XVIIIème siècle en Amérique latine. Ce film montre comment 2 jésuites aux personnalités opposés, lun est idéaliste et lautre un ancien marchand desclave repenti tentent de sauver leur mission, une communauté pacifiste chez les Indiens Guaranis dont le puissant empire colonial espagnol à décider de faire disparaître. Le film dénonce également la corruption de léglise Romaine sous pression politique et met en contraste deux notions de Foi de léglise, une à léchelle humaine au niveau des missions, lautre à léchelle dun empire tout entier. Sinon les personnages des 2 jésuites Gabriel et Mendoza sont magnifiquement interprétés par Jeremy Irons et Robert De Niro. Les scènes ou Mendoza simpose sa propre rédemption sont touchantes. Le film vaut le détour aussi pour les paysages somptueux et la musique dEnnio Morricone qui colle parfaitement aux images. Le film a gagné en 1986 la Palme dor à Cannes.
Une ode humaniste sublime , un drame terrible qui porte un message incontestable et qui traverse les époques sans vieillir. En pleine époque de l'Inquisition et de la religion souveraine , le scénario raconte la rédemption d'un ancien mercenaire auprès d'un prêtre jésuite et d'une communauté d'indiens qui vivent dans l'harmonie et la paix s'opposant au dictat de l'ordre , une intrigue qui apporte une réflexion sublimé par la maitrise visuel , sur le monde d'aujourd'hui, sur la violence et l'avarice de la société qui en oublie la beauté du monde qui l'entoure ! Dans la rugueuse de la rédemption , le grand Robert De Niro souffre , encaisse et apprend avec le talent qu'on lui connait la voie de la sérénité , une performance très complice avec le sage et serein Jeremy Irons , un duo complice et solide. Récompensé par la Palme d'Or en 1986, Roland Joffé filme le spectacle aussi magnifique que dramatique avec un style contemplatif , une mise en scène avec un air de Terrence Malick en tout aussi magnifique , c'est solaire et sincèrement beau ! Un drame sublime, une rédemption et un chemin vers la paix que l'on suit avec émotion.
Après une très belle scène d'ouverture où un homme (J.Irons) escalade une cascade sous la mélodieuse musique d'Ennio Morricone, Mission va continuer à nous en mettre plein la vue avec de très belles séquences. C'est dans l'ensemble un très beau film, aussi bien esthétiquement que dans le jeu des acteurs. D'ailleurs parlons-en des acteurs, les deux rôles principaux tenus par Jeremy Irons, en jésuite fort croyant, et Robert De Niro, en chasseur d'esclaves repenti qui va devenir de son plein gré jésuite également, sont tout bonnement interprétés à la perfection ce qui fait que nous nous y attachons. Le film a par contre une cadence très lente (il y a d'ailleurs de longs moments sans parole), tout est en longueur, personnellement ça ne me gène pas (même si ça ennuie par moment) mais c'est assez regrettable car ça aurait pu faire (à mes yeux) un sacré chef-d'œuvre (ou au moins un excellent film). Un film majestueux possédant une belle histoire, une tendre musique et se terminant très durement.
Un film très prenant, des décors autour des chutes d'Iguazu absolument renversants, et des acteurs fantastiques. Une belle page d'histoire sur ces missions jésuites détruites par l'autorité chrétienne. Mention spéciale à Jérémy Irons.