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rocky6
32 abonnés
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5,0
Publiée le 1 novembre 2022
Un film grandiose qui n'a aucun défaut. La mise en scène de Jeff est ample et épique. Les images sont d'une beauté rare (oscar de la meilleure photographie) , particulièrement celles de la jungle. Le scénario est très beau et l'interprétation est parfaite. Robert de Niro et Jeremy Irons sont au top de leur art. Et que dire de la musique envoûtante d'Ennio Morricone qui ajoute une dimension supplémentaire au caractère épique de ce film. C'est à la fois un film historique, dramatique et aussi un film d'aventures. Il traite de la foi, du colonialisme et dénonce le génocide des indiens guarani. Un très grand film à voir et revoir sans modération.
Ce chef d’œuvre de Joffé m'a bouleversé et trente ans plus tard, je m'en souviens encore. Tous les ingrédients sont réunis pour en faire un grand film. L'histoire, le décor amazonien, le jeu des acteurs, la mise en scène, les dialogues et la musique, tout est parfait. En ce qui concerne l'histoire, la bêtise et la cruauté des hommes face à ces indigènes sans défense apparaît comme tellement insupportables que l'on sort de la salle révolté par une pareille tragédie.
Le film de Roland Joffé, sa musique iconique, n'est pas tant une ode à la conquête d'un monde, qu'une ode au paradis perdu. C'était du temps où Robert de Niro était encore un grand acteur, où il embrassait le monde pour mieux le comprendre, et où il éprouvait sa rédemption en comprenant que l'abandon est tout aussi vain que la lutte. Magique !
Un film que j'avais vu il y a bien longtemps, et que je viens enfin de revoir.... Un beau film, du bon cinéma. De Niro et sa redemption nous tient en haleine pendant 2h.
Un film magistral. Une photo exceptionnelle, une musique inoubliable, des personnages tous parfaits et surtout une histoire d'une force et d'une profondeur rares, où les forces du mal, de la vilennie et du mensonge dominent les hommes de bonne volonté. Autre époque certes, mais tellement actuelle dans les problèmes que rencontrent ceux qui portent un message et une volonté de paix. Mais les puissants d'hier - Espagne et Portugal dans ce film - n'ont plus la moindre influence aujourd'hui. Prémonitoire ? Probablement ...
"The Mission" réalisé en 1986 par Roland Joffé est un film d'aventures à l'ancienne, avec ce que cela comporte de qualités et défauts. Commençons par le bon et saluons tout d'abord la distribution : un monstre sacré du cinéma (Robert De Niro) occupant le rôle principal de l'oeuvre, remarquablement assisté par Jeremy Irons (si bon qu'il lui vole la vedette à mon avis) et Liam Neeson. Tous ces acteurs impeccables sont servis par une mise en scène superbe les valorisant, exposant avant tout leurs visages et expressions, limitant au maximum les dialogues. Tout passe par la force des images, qui, convaincantes, envoutent aisément. Le rythme est lent, posé, et ne se voit à aucun moment bousculé grâce notamment au fait que l'intrigue assez simple le serve admirablement. Point de complications ou de palabres inutiles, juste des tableaux bien accompagnés par la belle musique d'Ennio Morricone. Les symboles sont riches dans cette épopée religieuse et l'aspect visuel s'avère particulièrement réussi lors de séquences poignantes (le poids de la rédemption que De Niro porte sur ses épaules). Vous l'aurez compris, "The Mission" s'attaque à vos yeux plus qu'à votre cerveau. Et là, un problème subsiste : on ne peut s'empêcher de constater que les caractères des protagonistes ne sont pas assez fouillés pour un sujet aussi fort et qu'ils ont parfois du mal à venir compléter un cadre s'y prêtant pourtant. Les gentils sont séparés des méchants sans aucune ambiguité et l'oeuvre y perd évidemment grandement. De plus, le propos humaniste délivré s'accompagne de grands sentiments et la puissance émotionnelle sensée s'en dégager se vaporise dans les airs au profit d'un drame humain certes soigné mais pas transcendant. Néanmoins, malgré ses défauts visibles, cette oeuvre se laisse voir sans ennui aucun mais surtout avec le plaisir nostalgique qu'agrémentent les superbes décors dépaysants.
Un film boulversant et efficasse sur un sujet difficile ! On sent un De Niro experimental dans ce rôle !! Qui néanmoins réussit a nous transmettre beaucoup d'émotions ! Bravo aux génies !
une œuvre d'une grande beauté visuelle pour une histoire vraie. l'atmosphère de l'époque est remarquablement mis en scène.sans oublier la BO qui rehausse encore plus la qualité de ce film à voir absolument. la preuve j'en parle, il y a trop longtemps que je ne l'ai pas vu.
Bof Bof moi qui m'attendait a un chef d'oeuvre oublié, le film est longuet et de faible intensité. Les bons sentiments et l'idée trop rabachée du massacre des indiens innocents ne suffisent pas à créer (selon moi) un bon film.
Le film malgré ses bientot 30 ans n'a pas pris une ride. Les images de faune sont superbes couronnées d'une musique légendaire. Merci pour ce grand spectacle
C'est la limite du cinéma historique : mettre en scène de manière la plus authentique possible un évènement au risque de l'enfermer dans une forme conventionnelle et rigide, souvent très cérémonieuse voire pompeuse, presque toujours maîtrisée quand il s'agit d'un réalisateur capable mais trop rarement surprenante sur le plan artistique. Palme d'Or au festival de Cannes 1986 Mission est un prototype en la matière, reconstituant avec besogne la triple réalité politique de l'Amérique Latine du XVIIIeme siècle : d'abord la conversion des païens par les jésuites, ensuite l'esclavagisme perpétré sur les indiens Guaranis, enfin l'hégémonie européenne sur la conquête de nouveaux territoires. Il va sans dire que le sujet va de soi pour Roland Joffé, réalisateur de La Déchirure ( autre film traitant d'un pan de l'Histoire, bien que plus proche de l'époque contemporaine ) souvent comparé au cinéaste David Lean pour sa capacité à amplifier sa réalisation. Effectivement Mission en impose à première vue : Robert De Niro et Jeremy Irons au casting, Ennio Morricone à la flûte, Robert Bolt au scénario... Tous semblent réunis pour accoucher d'un chef d'oeuvre mémorable et prestigieux. Le hic c'est que le classicisme de la mise en scène de Roland Joffé devient très vite barbant pour le spectateur un minimum averti, n'évoque rien sinon le témoignage de l'évènement dont il est question - sans jamais le dépasser - et semble davantage soporifique que réellement stimulant. Dans une moindre mesure que La Déchirure Mission n'est rien d'autre qu'un cours magistral rébarbatif se donnant des airs d'oeuvres nécessaires à la mémoire collective doublée d'une fable empruntée sur l'honneur et l'amitié. C'est surtout très lassant, fade et commercialement prévisible. Je n'aime pas.
"The Mission" s'inspire de faits historiques : suite au traité de Madrid, les Portugais et Espagnols se départagent les colonies Sud-Américaines, menaçant les autochtones d'esclavage. Des prêtres jésuites tentent de s'y opposer en créant des missions. Il s'agit là avant tout d'un superbe film, chargé en émotions, avec des paysages et une BO magnifiques. Roland Joffré met d'ailleurs très bien en valeur les chutes d'Iguazu, utilisées dans plusieurs scènes mémorables. On pourra certes reprocher quelques facilités (prêtres humanistes contre esclavagistes sans scrupule), mais le film aborde des thèmes très intéressants. Outre l'anéantissement progressif d'un peuple (d'abord par la culture, puis par la force), "The Mission" évoque les intrigues politico-colonialistes du 18ème siècle, et le rôle trouble joué par l'Eglise. Nous avons également le droit à deux acteurs impériaux : Jeremy Irons en prêtre pacifiste, résolu à ne jamais utiliser la violence, et Robert De Niro en mercenaire cherchant la rédemption, mais prêt à reprendre les armes pour défendre ses idées. Du tout bon.