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🎬 RENGER 📼
7 220 abonnés
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0,5
Publiée le 21 juin 2020
Préparez-vous à faire une longue sieste de 90min, tant le film s’avère lénifiant (pour ne pas dire ch!ant), entre l’économie de dialogue et l’absence de mise en scène…
En dehors d’être une énième adaptation du roman "El juego de los niños" de Juan José Plans, le film est surtout un remake quasi plan par plan du cultissime Les Révoltés de l'an 2000 (1976) de Narciso Ibáñez Serrador.
Il en ressort un film extrêmement plat, à la narration aussi mollassonne qu’un épisode de Derrick. Clairement, on se fait ch!er du début à la fin. Makinov ne parvient jamais à recréer l’ambiance du film original, avec cette chaleur suffocante et cette ambiance malsaine qui étaient la clé de voute du film de 1976.
Makinov préférant multiplier les casquettes (il n’est pas seulement réalisateur, il est aussi scénariste, producteur, chef op’, …), il aurait mieux fait de déléguer et ainsi se concentrer sur la réalisation.
Une version qui se veut plus gore que l’originale et qui fait totalement abstraction de ce qui faisait la sève du film de Narciso Ibáñez Serrador (son fameux générique de début).
On peut toujours s'insurger contre le remake d'un film culte, qui pousse le bouchon au point de ne rien modifier au scripte de base, pire, d'en conserver aussi les défauts, il faut bien admettre que le sujet de Come out and Play est toujours aussi percutant. Cependant, on peine, il est vrai, à comprendre le but d'une telle démarche simiesque, si ce n'est, peut-être, de faire découvrir un classique aux jeunes générations. Dommage que la question de la légitimité de l’œuvre soit si pesante, car le mystérieux Makinov qui détient la plupart des postes clé du film, livre une œuvre plutôt réussie, dont la violence graphique vient parfois appuyez le climat oppressant. Notre critique complète est en ligne sur le site terreurvision.
Premier film de l'énigmatique Makinov, celui-ci est le remake de "Who Can Kill a Child". Si la réalisation est plutôt propre, c'est la lenteur du film qui l'empêchera de toucher le grand public. Néanmoins, le gore et l'étrangeté du film le rendent intéressant. Un premier film en demi teinte qui, espérons le, ouvre la carrière d'un personnage curieux.
Lorsqu'en 1976 le cinéaste Narciso Ibáñez Serrador donne Les Révoltés De L'an 2000, il ne pouvait pas ignorer une possible réaction hostile à son égard. Dommage que le fond fantastique ait été oublié. Résultat, le film fut interdit dans certains pays. C'est que faire de l'enfant, le mal absolu et filmer sa mort dans la violence, revient à rogner les limites de l'acceptable. En 2012, l'énigmatique Makinov tente le remake, c'est la mode, et il condense son récit sur 1h20 (1h45 pour l'original). Oubliées la douloureuse introduction de l'original ou l'exposition lente mais Makinov garde les scènes fortes, l'ambiance tendue et les cas de conscience. En cette année 2012, dans un exercice de style façon Gus Van Sant pour son Psycho (mais avec un rendu bien supérieur), Makinov ne trahit pas l'essence de la pellicule de Serrador.
Un couple de touristes rallie une île, Punta Hueca, qui ne s'avère habitée que par des enfants. Sous une chaleur accablante, ils tentent de trouver de l'aide...
Omniprésent dans la création de son film, Makinov dispose d'un budget approximatif de 12 millions de dollars. Faut dire que le décor carte postal fait son effet. Si on ajoute une pellicule 35 mm, en scope, eh bien on arrive à une bobine esthétiquement soignée. Et puis, le scénario originel est respecté dans ses grandes lignes, le cinéaste ajoute ici et là quelques séquences gores réussies. Mais le plus intéressant réside dans la noirceur de son métrage. Toujours épineux, le propos emprunte le chemin fantastique sans s'y attarder, laissant ainsi des questions en suspens. Gênant. Heureusement, avec son rythme progressif stressant jusqu'à son climax sombre et sa froideur glaciale assumée, ce Come Out And Play réserve de très bons moments. Mention excellente à la bande sonore. 3/5
Un film d'atmosphère avant tout. Je n'ai pas encore vu le film dont Come out and Play est le remake, Les révoltés de l'an 2000, mais celui-ci manque à certains niveaux de cohérence (les enfants qui traversent l'île en deux minutes, à savoir aussi vite que la voiture ; des comportements totalement irrationnels de la part des protagonistes). Aussi, les émotions ne sont pas assez marquées et les acteurs, malgré leur jeu correct, manquent parfois de subtilité (regrets face à la mort d'un enfant, absence presque total de rage?). En bref, ces maladresses entachent certainement la qualité du film, car au delà de cela, les décors sont bons et l'intrigue est intéressante. L'idée même d'une île déserte et désertée est toujours la bienvenue, surtout lorsque l'atmosphère et les détails semblent eux aussi travaillés. Seulement, on voit bien que ces détails ne sont pas aussi creusés qu'ils devraient l'être, et peut être que finalement le film devrait davantage encore prendre le temps de se poser, et ainsi développer son mystère et l'étrangeté des lieux. Un bon divertissement en somme mais qui malheureusement nous laisse vraiment sur notre faim, 2,5/5.
Mauvais ! Trop compliqué et trop superficiel, la fin n'a ni queue ni tête, spoiler: il est difficile de comprendre pourquoi il brule sa femme à la fin du film ! On ne comprend pas grand chose et la violence revelée à la fin de l'acteur princpale est ridicule et n'a aucun rapport avec son état d'esprit precedent !
Ce remake n'est pas du tout catastrophique mais, il y a une énorme erreur à mon sens : être démonstratif dans l'attitude des enfants alors que le film original est joue plus sur le "suggérer". On ne devrait pas voir le côté hostile des enfants (dans la découpe des cadavres etc), ça perd justement le sens de l'histoire. Par contre, le couple a un très bon jeu d'acteur.