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    Star Wars: L'Ascension de Skywalker
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    1 081 abonnés 1 224 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 décembre 2019
    Star Wars : Les Derniers Jedi laissa la saga dans un drôle d'entre deux : il y avait, d'un côté, l'évidente volonté de Rian Johnson de changer les codes d'une nouvelles trilogie qui ne faisait, jusqu'ici, que de répéter ceux d'anciens films qu'on ne voulait pas revoir en plus spectaculaires sur nos écrans, et de l'autre un manque de courage flagrant sur un statut quo posé en conclusion, surement par ordre des producteurs, où l'on comprenait finalement que le film n'avait rien changé d'autre à la saga que d'avoir éliminé des personnages autrefois principaux qu'on voulait revoir en action.

    C'était aussi pour cela que l'on attendait cette nouvelle trilogie : pouvoir suivre les légendes de nos enfances vieillies mais toujours dans la course, capables de défendre, une dernière fois peut-être, la galaxie qui les vit naître, justifiait de supporter les redites abusives et les références aux fans mal incrustées, répétitives, jamais inspirées. 7ème ou 8ème épisodes étaient en cela similaires qu'ils n'apportaient finalement rien de particulier à l'univers, si ce n'est l'humour dispensable made in Disney, devenu la marque de fabrique de toutes leurs franchises à succès.

    Ce neuvième épisode, nommé pour la peine L'ascension de Skywalker, devait à la fois conclure et la disneylogie et la lier véritablement avec les 6 films précédents, en plus de clore une épopée familiale vieille de plus de 40 ans : si le pari est à moitié réussi, c'est aussi parce que J.J. Abrams, revenu aux commandes, suit une logique inversée de celle de Johnson en ignorant totalement ce que son prédécesseur avait fait afin de donner suite à son propre septième épisode.

    Là où certains avaient reproché les lenteurs intéressantes du huitième épisode, son rythme plus posé, plus propice à l'innovation narrative (qu'elle plaise ou non), Abrams fait le choix banal de laisser tomber cette vision particulière et peu habituelle dans un Star Wars (on se souvient du dernier en date à l'avoir testé, un certain L'attaque des clones) pour la remplacer par d'interminables scènes d'action qu'il maîtrise, ce n'est pas surprenant, de façon presque irréprochable.

    Plans séquences généreux et discrets (bien heureusement), montage cadencé, musique bien incrustée, chorégraphies réussies, interactions avec le décors représenté par de superbes effets spéciaux et explosions saisissantes seront au rendez-vous histoire de contenter les fans de la première heure venu chercher leurs doses d'affrontements d'X-Wings et de sabre-lasers, en même temps qu'il apportera, par ses multiples course-poursuites et combats de blasters, toute l'adrénaline attendue par le néophyte curieux de découvrir ou suivre ces aventures multigénérationnelles.

    C'est là que le bat blesse : Abrams, loin de vouloir innover et en bon fan qu'il est, se contente du minimum syndical en reprenant dans son intrigue la plupart des attendus d'un blockbuster moderne, de l'amourette à deux balles au grand méchant diabolique, du féminisme d'apparence jamais abordé profondément à la destruction des anciennes figures balancé un peu n'importe comment, sans jamais que les enjeux n'atteignent leur visée initiale.

    C'est aussi et surtout dû à cet humour très Disney, répétitif et redondant, bien sûr trop présent; la relation qu'entretiennent deux des personnages principaux, Finn et Poe, en est le parfait reflet : jamais développée par des éléments de vie appris au spectateur, ou de simples caractéristiques de personnalité qui se démarqueraient du reste de cette pléthore de protagonistes, rien de particulièrement intéressant qui fasse qu'on se soucie d'eux.

    On tente tout du long de les considérer comme les héros de la nouvelle génération Star Wars, mais c'est à peine cette trilogie finie qu'on comprend que dans l'ordre des choses, aucun de tous ces nouveaux personnages n'aurait jamais pu être ne serait-ce que marquant (ne parlons pas d'iconique). C'est en analysant la relation que tous deux entretiennent avec Rey que cela devient flagrant : toujours entre la séduction dissimulée et l'amitié véritable, ils reproduisent le schéma proposé par la trilogie originale sans aucune maîtrise ou alternative; et face à l'amourette de Rose et Finn dans le huitième épisode, Abrams a apporté une solution pour continuer dans la lignée du septième à entretenir un faux triangle amoureux : supprimer presque entièrement l'origine de leur relation en ne laissant à Rose que quelques secondes dans le cadre, comme si l'objectif était d'évincer tout ce qui fâchait le spectateur moyen dans Les Derniers Jedi.

    Là où Luke, Leïa et Han partageaient une réelle connivence de jeu d'acteurs, là où leurs personnages se complétaient à merveille (il n'y avait d'ailleurs pas besoin de montrer Chewbacca ou les droïdes plus que de raison; ils avaient un temps de présence suffisant à l'écran pour s'exprimer, et ne se ramener pas à chaque fois pour annoncer l'apparition d'une nouvelle vanne), le nouveau trio, Po, Finn, Rey, ne fonctionne pour ainsi dire jamais : il auRey fallu une identité entière et homogène à cette trilogie pour mieux le Po Finner.

    C'est parce qu'Abrams tente de faire ses huitième et neuvième épisodes en un seul film relativement court pour un blockbuster moderne (2h20 pour développer autant de thématiques et de personnages est dérisoire) que le résultat manque de sens et n'a plus comme seule essence que d'incarner une leçon visuelle de ce qu'il faut faire en terme de spectaculaire avec un blockbuster, sans jamais tenter d'élever sa propre mise en scène très peu variée : L'Ascension de Skywalker, bourré d'incohérences et de personnalités contradictoires, nous présente des choses comme acquises sans qu'on n'y croit jamais.

    C'est, à mon avis, à la fois dû à la mise en scène et à son écriture des personnages, en même temps qu'à leur jeu d'acteurs : tous très peu expressifs, plus beaux que talentueux, incarnent des clichés de physiques parfaits auxquels on voudrait ressembler, des mannequins qui rendent parfaitement bien sur des affiches mais ne sont pas capables de jouer la comédie comme le fait le tant moqué mais si talentueux Adam Driver, qui prouve une fois de plus qu'il est le meilleur acteur à camper un rôle nouveau dans cette postlogie.

    Incapables de matérialiser à l'écran la solidarité et l'amitié qui lient ses personnages, Abrams use de différents stratagèmes pour faire ressentir au spectateur une émotion de fait artificielle, vidée de toute sa sincérité, de sa beauté : les personnages passent leur temps à apprendre des nouvelles importantes, des révélations sur leur vie avec les yeux larmoyants, comme si pleurait pouvait laisser venir sur un visage peu expressif une palette d'émotions convenables.

    D'autres plus rares, et à la voix plus marquante que leur physique, n'enlèvent jamais complètement leur masque; les figurants, pour soutenir l'amitié feinte du trio principal, font ce que dira la voix-off de Poe Dameron en se prenant tous dans les bras, en s'aidant simplement, à se passer des objets éloignés d'un mètre pour gagner du temps, à sourire comme au sein d'un joli chant de Chantons sous la pluie.

    L'instant, impensable et inattendu, laisse en tête l'idée suivante : Abrams, s'il ne sait plus comment rendre à l'écran la dynamique souhaitée pour la relation de ses nouveaux personnages entièrement calqués sur les anciennes icônes, a bien compris qu'il ne parviendrait jamais à les rendre attachants, marquants pour une génération, en bref, à la hauteur des personnages de Star Wars qu'on a précédemment retrouvés, toujours avec un plaisir non feint, dans la trilogie originale et la prélogie.

    Ainsi débarrassé de tout scrupule, il en vient même à faire de L'Ascension de Skywalker un film anti-cinématographique durant lequel il ne raconte presque plus rien par ses visuels peu inspirés (les plus jolis moments, à base de CGI et de grands décors très sombres, tiennent plus de l'artwork spectaculaire que d'une réalisation à proprement parler) : les voix-off, les dialogues ineptes et stupides entre les personnages, tout ce qui est à base de mot sera le bon moyen de dire au spectateur ce qu'il doit ressentir.


    """
    La scène de la mort de Leïa en est la plus représentative : alors que l'on pouvait s'attendre à juste titre à suivre la disparition du personnage, l'actrice étant décédée il y a bientôt trois ans de cela, le fait de la caler sur le retour de Poe, Finn et Chewbacca tous défaits et ignorant la tragédie, annonçait une scène chargée en émotion, qu'on aurait peut-être voulue silencieuse, discrète, intime.

    A peine arrivés, et affirmant qu'ils doivent voir la générale Organa, tout semblait prendre forme pour suivre le schéma d'émotion espéré : bien sûr, il aura fallu qu'Abrams fasse dire à l'un de ses personnages tertiaires de la résistance que Leïa n'était plus de ce monde; sans savoir comment le montrer, le réalisateur/scénariste laisse le fardeau à ses personnages de faire ce qu'il ne sait pas filmer.

    """

    L'Ascension de Skywalker manque ainsi de ce qui fait un film émouvant : le feeling, qu'on pourrait assembler à la sensibilité, à l'intimité de ses scènes, à la beauté fragile de ses plans. Dénué de tout cela, l'oeuvre d'Abrams et Chris Terrio choisit de multiplier les plans larges, les panoramas jusqu'à faire craquer la rétine du spectateur en fin de bobine, ultime bataille toujours en écho aux films précédents durant laquelle on trouvera le temps un peu long.

    C'est spectaculaire, impressionnant, presque irréprochable (encore que le bleu sur les flammes d'un vaisseau jurent cruellement avec la qualité habituelle des CGI) mais d'une bêtise affligeante en ce qui concerne les dialogues, bourré d'incohérences et d'une absence de développement de personnages absolument frustrante : le retour d'anciennes figures cultes tombe à l'eau, autant que le retour des chevaliers de Ren, annoncés rien que sur l'affiche, confirme comme pour les deux précédents films, que les "nouveautés" d'Abrams véritablement intéressantes n'auront eu qu'une place infime et oubliable, suffisamment pour être expulsés de la saga sans aucun poids dans l'intrigue.

    L'entreprise, trop importante pour devenir une réussite, fait écho aux deux précédents projets du scénariste Chris Terrio, qui bossa tour sur tour sur deux oeuvres extrêmement conspuées : l'une, la plus réussie des trois, Batman v Superman, dont le sens profond a complètement été bafoué par un divertissement repompé des plus grands succès de Disney, Justice League. On y trouve paradoxalement les mêmes défauts de rythme, de scènes qui s'enchaînent sans trop de lien entre elles, et de personnages balancés dans la soupe dont on suivra les rares exploits sans jamais pouvoir mesurer leur importance dans l'intrigue globale.

    Un projet de trilogie sans les Skywalker, avec de nouveaux codes et une nouvelles grande histoire, qu'on espère menée par la vision d'auteur de Rian Johnson (le récent A couteaux tirés fera changer d'avis les plus sceptiques; j'écris en connaissance de cause) serait la seule alternative envisageable aujourd'hui pour rattraper l'épée tombée dans la rivière que fut cette Disneylogie sans grande saveur, originalité et prise de risque.
    CinÉmotion
    CinÉmotion

    178 abonnés 223 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 décembre 2019
    Difficile de ne pas diviser les fans avec une telle fin, il y a du bon et du moins bon, des idées à garder, d'autres à jeter ou encore d'autres qui interrogent vraiment...

    Pour commencer, je n'ai pas souvenir d'avoir vu un film aussi dense et rythmé depuis très très longtemps. Je suis sorti de la séance complètement épuisé. Car le rythme du film est effréné, on va de révélations en révélations, de twists en twists et parfois même les 2 en l'espace de moins de 5 minutes, sans littéralement n'avoir JAMAIS aucun moment de répit ni de respiration pour ne serait-ce que assimiler toutes les informations nous arrivant en pleine face et les lier entre-elles pour juger ou non du bien fondé de la scène qui vient de se dérouler sous les yeux. C'est assez incroyable et c'est surement volontaire (quand la construction narrative est faible, l'excès de dynamisme permet de privilégier le ressenti et l'émotion permettant de faire passer beaucoup plus facilement les incohérences et les erreurs, on n'a pas le temps de juger sur le moment).

    La problématique ensuite était évidemment de boucler la saga Skywalker, tout en fermant les portes qui ont été ouvertes par l'épisode 7 et 8 et répondre à toutes les questions. En ce sens, je pense que le film fait le job. Ce qui explique la densité des informations aussi. Mais du coup c'est un problème, car pour tout répondre et résoudre en 2h20, et bien ce n'est pas tellement propice au développement en profondeur de l'intrigue mais plutôt au contraire propice à l'expédition d'éléments importants et de révélations en quelques répliques seulement avant de passer à autre chose très rapidement.

    Pour moi, de façon globale, le film était assez spectaculaire, les effets spéciaux étaient incroyables et certaines scènes d'une beauté et d'une intensité folle. Je veux vraiment souligner la mission complètement réussie d'avoir pu intégrer un arc narratif aussi important de la princesse Leia, avec des scènes extrêmement décisives du personnage, sans avoir pu tourner de nouvelles scènes avec Carrie Fisher. C'était fou et le résultat FX en ayant repris des anciennes scènes tournées de l'épisode 8, fait du détourage, ou utiliser une doublure, sans que ça se voit ni même se perçoit un seul instant, c'est vraiment bluffant !

    Non, le vrai gros problème vient quand même du plus important, le scénario... et de la facilité avec laquelle les noeuds dramatiques sont résolus. Je ne vais pas m'étendre en détail sur les incohérences que la plupart ont très bien détaillées jusque-là. Je pense surtout à tous les retours des morts en tant que fantômes/apparitions spoiler: Luke Skywalker, Han Solo, etc
    , que j'ai trouvé un peu facile. Et puis ce côté désireux de vouloir émouvoir la fan base par des clins d'oeil à l'excès spoiler: comme le retour de nulle part de Lando Calrissian
    et les ascenceurs émotionnels mis en place de façon excessive comme spoiler: la fausse mort de Chewbie, la déconnexion de C3PO qui finalement va retrouver la mémoire, les multi retournement de vestes voire de porte manteau de Ben, la mort puis la résuscitation puis la remort de Rey et Ben à la fin, etc.
    Autant certaines scènes étaient de bonnes intentions, autant les retournements de situations multiples pour un même personnage en moins de 5 minutes perd l'effet recherché au départ et en devient du coup comique, attesté d'ailleurs par les rires de la salle dans des moments pourtant voulus décisifs et dramatiques...
    Et puis surtout LA révélation sur laquelle repose tout l'épisode, spoiler: que Rey soit la petite fille de Palpatine,
    était quand même bien désamorcé dés le début en sachant que spoiler: Palpatine revenait des morts comme par magie... on pouvait donc difficilement penser que ça ne serait pas utilisé pour expliquer la filiation de Rey, grande question de cette trilogie.
    Donc la grosse révélation attendue était déjà tuée dans l'oeuf. Après bon, le gros problème aussi, c'est d'inventer de nouveaux pouvoirs aux Jedi et à Rey qui sont tout de même beaucoup plus proche d'un super héros Marvel, qu'un Jedi maitrisant la force... Le pouvoir de spoiler: soigner et redonner vie, le pouvoir de déplacer des vaisseaux entiers, de voler de façon abusive, de se téléporter par l'esprit de façon abusive.
    Bref, là aussi il y a de grandes facilités utilisées pour résoudre certains éléments dramatiques. Et puis ce final... J'ai essayé de faire abstraction des twists à répétition, mais je dois avouer que spoiler: le baiser entre Ben et Rey,
    était quand même le paroxysme de l'incohérence et de la surenchère. Je pensais pas qu'ils auraient osé ne serait-ce qu'y penser mais...si.
    Par ailleurs, la scène de fin est tout de même belle et bien penser, réutiliser ce spoiler: double coucher de soleil sur Tatooine, faisant écho au plan de Luke qui le regarde dans l'épisode IV
    . Je regrette quand même fortement que le thème musical utilisé dans le trailer final, qui est juste d'une puissance émotionnelle dingue (!!) n'ait même pas été utilisée pour les séquences finales... Cela aurait vraiment rajouté une puissance folle et aurait été incroyable pour finir la saga sur une bonne note.

    Mais malgré tout, je finirai par dire que cette 3ème trilogie de trop pour finir l'histoire des Skywalker, aura eu le mérite de susciter à la fois de l'attente, de l'espoir, de la tristesse, de la colère, de l'indignation mais tout de même de belles émotions aussi. Il faut quand même souligner que cette trilogie a aussi permis de réaffirmer et confirmer l'amour incommensurable des fans pour l'univers Star Wars. Et à ce titre, je pense qu'il n'y a aucun film (pas même Star Trek) qui soulève autant d'engouement et d'émotions (positives et négatives), ce qui est quand même toujours aussi incroyable et beau à voir au cinéma. Pouvoir ressentir les émotions et les réactions palpables dans la salle à chaque révélation, c'est quand même d'une force inouïe. Et c'est cela que j'aimerai retenir. Car la franchise a été racheté par Disney, et que, sauf grande surprise à l'avenir, les enjeux ne sont plus les mêmes. La saga s'inscrit maintenant dans une toute autre stratégie, qui ne répond plus forcément à une stratégie artistique et de respect de l'oeuvre originelle, mais plus à une stratégie mercantile et surtout à une portée éditoriale qui doit correspondre aux valeurs de Disney, dont une des valeurs est tout de même que tout le monde doit pouvoir s'identifier aux films et plaire au plus grand nombre... ce qui n'est pas forcément en adéquation avec le désir d'entreprendre un risque narratif ou trop clivant et novateur. Mais bien que j'ai choisi de prendre dorénavant un certains recul sur les nouveaux films Star Wars afin de limiter ma déception, je ne demande aussi qu'à être surpris dans les années futures avec notamment cette nouvelle trilogie à venir. Le fait de repartir sur une base saine et neuve, sans obligations de raccrocher aucun wagon narratif, ne pourra être que le meilleur jugement possible sur la capacité de Disney à perpétuer l'esprit et l'univers de Star Wars, pour lequel ils ont plutôt échoué jusque-là. Les cartes et les clés sont dans leurs mains désormais. Je leur souhaite donc que la force narrative soit avec eux, et le plus important, que la force émotionnelle reste en chacun de nous.
    Ezhirel
    Ezhirel

    53 abonnés 254 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 mai 2021
    Je sens que je vais me faire houspiller, mais j'ai beaucoup aimé cet épisode 9. Peut-être est-ce dû à mes conditions de visionnage, qui étaient particulièrement bonnes, mais je trouve que c'est l'épisode le plus réussi de toute la postlogie et je me ferai un plaisir de le revoir à l'occasion.

    Et pourtant, ça partait mal, car j'avais trouvé le 7 assez ennuyant et laborieux. Le 8 m'avait diverti, mais comme il cassait toute la diégèse du 7, je craignais la suite.

    Et finalement, vint le 9, la bonne surprise ! A mon sens, JJ Abrams a su composer avec les égarements du 8, tout en redressant la barre.

    Sur le plan purement visuel, le réalisateur s'est enfin débarrassé de ses tics agaçants pour donner corps à une oeuvre homérique digne d'un grand cinéaste de divertissement. J'ai été particulièrement subjugué par la grandiloquence de sa composition photographique sur les plans larges, qui manquait à cette postologie. L'imagerie est de toute beauté.

    Aussi, c'est un sentiment très subjectif et personnel, mais je trouve que ce nouvel épisode renoue avec une identité plus lumineuse / fantasy façon années 80, avec un côté aventure, qui n'est pas sans me rappeler l'atmosphère si particulière de Star Wars 6 que j'aime beaucoup.

    Quant au scénario, simple et classique, à base de MacGuffin, a le mérite d'être limpide. Il y a toujours un moment dans les Star Wars (hormis avec le 5 et le 6) où je finis par décrocher et à partir dans mes pensées, ce qui nuit à ma bonne compréhension des enjeux. Ici, ce n'est jamais arrivé, le film étant bien rythmé, et les enjeux clairs.

    En résumé, SW9 est à mes yeux un bon divertissement, qui conclue une trilogie qui ne commençait pas sous les meilleurs auspices.
    Compote
    Compote

    24 abonnés 24 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 22 décembre 2019
    Ce film parachève le naufrage absolu de la saga. Film bourré de clichés, sans aucune surprise et un scénario d'une linéarité confondante.
    Nicolas L.
    Nicolas L.

    2 abonnés 23 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 23 décembre 2019
    Ne jamais tirer sur une ambulance, mais si ça peut rendre service je pense qu'il ne faut pas hésiter.
    Ce navet achève cette trilogie comme elle avait commencée, dans la médiocrité. C'est la preuve qu'on ne peut pas faire n'importe quoi avec les vaches sacrées, encore moins avec une institution culturelle.
    SW était, et ne sera plus jamais, l'oeuvre majeure de la pop culture, le résultat d'une longue gestation résultante d'un processus créatif durant les 30 glorieuses.
    Et qu'avons-nous aujourd'hui au crépuscule des années 2010? De la production facile, sans efforts de réflexion, formatée pour une consommation de masse destinée à une mondialisation. SW 3eme trilogie représente à merveille son époque; Celle des multiplex et du public qui va avec, élevé dans ces hangars sans âmes, cloisonnés pour y placer des écrans et multiplier le nombre de salles (et de séances, en 2D, en 3D, en 6D peut-être, en VO tu peux te brosser c'est pour les intellos).
    Alors rien d'étonnant. Non rien. Tout comme dans ce film, comme dans tous ces films médiocres qui sortent à la chaîne comme de nouveaux sandwichs de fast-food. Le Fast-movie. Celui des super-héros, celui des Jedis d'opérette de chez Disney, celui de Mickey devenu Picsou, spoiler: à défaut d'un empereur que l'on croyait mort et qui lui non-plus n'avait rien à dire.
    , comme cette trilogie.
    ConFucAmuS
    ConFucAmuS

    529 abonnés 951 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 26 décembre 2019
    On ne va pas se mentir : la postlogie de Star Wars constitue un pur cas d'école en termes de conception industrielle. Lancée en grandes pompes en 2015, la troisième trilogie de la saga est passée par tous les stades au gré de ses réalisateurs.
    À contrario du trop plein nostalgique qui bloquait Le Réveil de la Force, Les Derniers Jedi rayait les évidences et forçait le redémarrage par le vide. J.J Abrams se voulait docile, Rian Johnson bien plus hardi. Où se situerait donc le dernier volet de cette trilogie "contrariée" (ou contrariante)? Le retour de J.J Abrams semblait annoncer moins de risques et plus de connivence avec un public très divisé.
    Tenez-vous bien car la réponse ne tarde pas. Dès son introduction, tous les doutes s'envolent. L'ascension de Skywalker a tout du film qui s'est écrit pendant le tournage. Les preuves affluent sur le grand écran : reniement presque intégral des Derniers Jedi et fan-service étouffant. S'il n'y avait que ça, ce serait déjà dur d'éviter le mur. Ce qui rend le crash encore plus spectaculaire, c'est de voir à quel point l'épisode IX passe son temps à se contredire.
    D'une scène à l'autre, parfois même au sein de la même séquence, les personnages ou enjeux se dévoilent et s'annulent en quelques minutes. Le nombre d'énormités défie l'imagination, chose qui ironiquement a manqué aux scénaristes (J.J Abrams et Chris Terrio). Je me demande même si les deux hommes n'ont pas décidé de piocher dans les théories les plus idiotes entendues depuis Le Réveil de la Force pour conclure la trilogie. On peut reprocher ce qu'on veut à l'épisode VIII, il n'empêche qu'il offrait un boulevard à une suite si tant est qu'on veuille se montrer original. Vous l'aurez deviné, c'est bien le dernier qualificatif à employer ici.
    Pour moi, c'est incontestablement l'opus le plus faible de la trilogie (voire même de la saga). En termes de script, d'enjeux, de personnages et même d'action (!). Oui, bon courage pour trouver une scène réellement forte dans le film, tant il fonce et ne donne aucun poids aux séquences clés. Chaque volet avait pourtant au moins SON moment de gloire. Celui-ci brille par son absence. Pour être clair, la seule chose qui empêche cet épilogue de toucher le fond (bien qu'on en soit plus très loin) réside dans un quatuor de comédiens encore crédibles : Daisy Ridley, Adam Driver, Oscar Isaac et Ian McDiarmid.
    Pour les aficionados de Carrie Fisher, sachez que ses adieux peinent à convaincre, tant l'artifice barbouille l'écran. Non seulement les incrustations sont gênantes (et semblent figer le visage de l'actrice), mais son utilisation dans la narration évoque le rafistolage grossier. Quitte à enfoncer le clou, sachez que le retour de Lando est encore pire, l'intrigue ne lui donnant absolument RIEN à jouer (à part délivrer une formule ritournelle de Star Wars).
    Sans les comédiens principaux, le film relèverait du coup de grâce à la saga (qui en a pourtant connu d'autres). En l'état, il confirme l'échec d'une stratégie avant tout basée sur la nostalgie désuète au détriment de toute tentative pour renouveler Star Wars. Ce que Les Derniers Jedi avait compris (malgré ses défauts). Seul réconfort à trouver à ce triste constat : au moins là, c'est terminé.
    Si la saga doit repartir, elle ne pourra qu'aller vers de nouveaux horizons. C'est tout ce que je lui souhaite, pourvu que cette galaxie lointaine, très lointaine soit encore une terre fertile.
    garnierix
    garnierix

    230 abonnés 455 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 décembre 2019
    Que dire de cet ultime épisode Star Wars (qui n’ait déjà été dit au sujet des précédents) ? C’est léché, grandiose, bien joué, comme d’habitude. Il y a la dose optimale d’humour (surtout celui des droïdes). Il y a les bonnes questions philosophiques sur le bien, le mal, la vérité, le mensonge, la peur, l’entraide, la rédemption finalement… ––questions qui risquent toutefois de passer à la trappe si l’on ne vient que pour l’aventure et le frisson. Il n’y a pas vraiment de nouveau personnage : ça c’est étrange. Ce qu’on peut dire sur cet épisode, c’est d’abord que ce ne sera pas le dernier de la saga ––Walt Disney l’exploitera encore dans un siècle. Ensuite, qu’il y a des scènes originales et sublimes (comme celle de l’étoile noire en ruine, ballotée dans un océan démonté, et où tout se jouera finalement). Et enfin que le final (entre Rey et Ben Solo) est super émouvant. Mais « force » est de constater que la Force semble avoir décliné avec le temps ––elle lasse, comme tout ce qui est exagéré ; ou alors c’est le scénario tortueux (alors que dans les premiers temps de la saga, la Force était discrète et surprenante, et le scénario était simple et efficace). Côté scénario encore, franchement, a-t-on besoin de ressusciter un personnage qui est mort de mort depuis trente ans ? Et tout ça pour mourir de nouveau juste au moment où il deviendra invincible ! Avait-on surtout, dans la foulée, besoin de bidouiller l’ascendance de Rey (la dépositaire des pouvoirs Jedi « depuis mille générations ») ? Le rapport entre elle et le jeune méchant de la trilogie (Ben Solo) était suffisamment riche, émouvant et déroutant pour avoir à faire appels à ces artifices scénaristiques. Mais si ces artifices ravissent les fans, alors tant mieux, car ce film est avant tout pour eux. A.G.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 24 décembre 2019
    Avec un épisode 7 qui manquait cruellement d'originalité et un épisode 8 qui n'a laissé aucun réel souvenir dans le cœur des fans, on attendait pas une révolution pour ce 9eme opus. Le moins que l'on puisse dire c'est qu'on a pas été déçu par la niaiserie du scénario. Enfin si on peut appeler ça un scénario. Le film ne suit pas la trame du 8eme opus. La résurrection de palpatine arrive comme un cheveu sur la soupe. Les blagues ne font pas rire et les répliques sont à mourir de rire. Le final personnellement j'ai rigolé dans le cinéma tellement c'est risible.
    Au final cette trilogie est certainement prevu pour des enfants et les pauvres adultes qui espèrent encore ressentir le frisson des deux premières trilogies s'en vont encore une fois déçu et on espère pour la dernière fois.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 22 décembre 2019
    Une catastrophe pour une telle trilogie !! etant fan depuis toujours la je suis vraiment decu vraiment une cata !!
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 30 décembre 2019
    Il ne s'agit pas de faire son fan boy Star Wars, ce film a trop de défauts:

    Pour commencer le rythme, le film ne prend jamais le temps de se poser

    Ensuite il y a de nombreuses incohérences au niveau du scénario, trop de facilités. Il s'agit juste de faire preuve de bon sens pour ce rendre compte de tout ce qui va pas.


    Les acteurs n'ont pas le temps de jouer ce qui est dommage.

    C'est un mauvais film et également un mauvais Star Wars.

    Peut on faire un Star Wars sans George Lucas ?
    Gareth Edouard à su nous le prouver avec Rogue One

    Bref je le déconseille
    Marjolaine A.
    Marjolaine A.

    133 abonnés 500 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 décembre 2019
    Il était temps que ça se termine. Le scénario, puéril et pontifiant, est à l'image de celui des précédents volets : un mélange de drame et d'humour potache. Mais cette histoire frôle trop souvent le ridicule, à force d'auto-caricature et d'exploitation d'acteurs morts. La faute à des enjeux qui plafonnent depuis trop longtemps (le syndrome du maître de l'univers qui fait exploser des planètes "pour l'exemple").
    Heureusement que Daisy Ridley donne un peu d'épaisseur à son personnage, car sinon on serait proche du néant absolu. Tous les autres personnages sont totalement dépourvus de charisme.
    Et il est tout de même amusant de constater que les seuls personnages qui ne peuvent pas disparaitre, dans Star Wars, ce sont les robots.
    Grégoire C
    Grégoire C

    7 abonnés 1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 21 décembre 2019
    J'ai perdu mon enfance dans ce film.
    Pour moi l'univers logique de la trilogie et prélogie son partir en fumée.
    Comment peut-on appelé ça un star Wars ?
    J'ai vue un film avec des incohérences et des personnes qui on les pouvoirs de super héros.
    Pour moi ça tourne au ridicule même au poste générique spoiler: les mort parle ! Sérieusement ? Ou a la fin du film: je suis tous les sith et moi je suis tous les Jedi ! "Je suis Iron Man". J'avais l'impression de me retrouver dans Harry Potter avec c'est parents qui lui parle "on est avec toi Harry !

    Bref ces magique!
    Dommage pour cette trilogie,
    spoiler: Pour Lucas l'empereur est mort dans le 6.
    Elie V.
    Elie V.

    4 abonnés 1 critique Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 18 décembre 2019
    Ce film se voulait être un épilogue grandiose à cette saga...cet objectif n'a jamais été aussi loin à atteindre. Du déjà vu jusqu'à la fin. La recette : même scénario, on change les décors, les personnages et on joue la surdose...
    Seuls les passionnés d'effets spéciaux seront ravis.
    ellbandito
    ellbandito

    18 abonnés 4 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 décembre 2019
    Génial ! Un très bon Star Wars comme on les aime. De la science fiction, des effets spéciaux, une belle histoire, et une conclusion à cette saga.
    Je n'en peux plus des pseudos fans qui vomissent sur cette trilogie, avec généralement l'argument que c'est un film "Disney" et que c'est forcément une bouse fait pour les enfants, et que c'était vachement mieux avant. Ils oublient surement les EWOKS du Retour du Jedi, qui n'étaient là que pour ça déjà à l'époque et sans Disney !
    Au lieu de chercher absolument à prouver que c'est une bouse, ils feraient peut-être mieux de se dire qu'ils ont surement perdu leur âme d'enfant, et qu'ils ne savent plus apprécier un Star Wars. C'est quoi un Star Wars ? C'est un film avant tout GRAND PUBLIC, avec de l'humour, des effets spéciaux, et qui nous en met plein la vue. Et tant pis si l'histoire est un peu tirée par les cheveux ou certaines scènes abusées. Enfin cela ne date pas d'hier que Luke, Leia et Han se baladaient au milieu des Storm Troopers, faisant mouche à chaque fois là ou eux sont incapables de toucher un de nos héros :D Mais ça on s'en fiche, c'est le spectacle qu'on vient voir, pas le film hyper réaliste (et surement hyper chiant).
    Et ça, Star Wars 9 nous en donne du spectacle ! On s'en prends plein les mirettes, les décors et visuels sont superbes, les cascades de Rey juste terribles, et on S'ECLATE. (j'adore Rey depuis le 7, quelle charisme, la vraie réussite de ces trois films).
    Bref, moi j'ai adoré (j'ai 47 ans, donc j'ai vu les films de l'époque et grandi avec Star Wars), et ma fille de 10 ans à adoré aussi, est sortie du cinéma avec des étoiles dans les yeux et deviendra surement une grande fan elle aussi.
    Bref, arrêtez de vouloir à tout prix un film identique à ce que vous avez imaginez. Profitez juste du spectacle, des effets spéciaux, de la musique et de la magie Star Wars et vous trouverez sans doute aussi qu'au final c'est un super film qui a atteint son but : nous divertir et nous faire rêver.
    Pour ma part j'en ressort avec une larme, car c'est la fin des héros qu'on a connus (les Sky Walker et autres), même si je ne doute pas qu'on aura d'autres Star Wars avec d'autres personnages.
    Que la force soit avec vous !
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 18 décembre 2019
    Comme après tout traumatisme, on a pas très envie de parler de ce qui vient de se passer… Restez juste loin de ce cancer mental, conseil d'ami. spoiler: Palpatine est vivant
    ce qui est pour moi un scandale absolu car il rend vain le spoiler: sacrifice et la rédemption de Dark Vador
    . Le reste n'est que du fan service matiné de progressisme destiné au SJW qui composent désormais clairement une partie importante de la clientèle de Disney. Kylo Ren est plus pathétique que jamais et Rey toujours aussi pas crédible. Triste évolution pour cette saga légendaire.
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