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Alphea T
4 abonnés
11 critiques
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2,0
Publiée le 4 avril 2015
Un film pour midinette. Mais c'était la couleur de mon âme aujourd'hui, alors j'ai passé un assez bon moment. Petit bémol quand même. Dans cette classe moyenne indienne, moderne et entreprenante, le film fait la part belle (la meilleure) aux occidentaux face à des indiens (hindous, autochtones, locaux, indigènes, natifs ?!??) acquis aux valeurs occidentales mais qui restent quand même toujours un peu "simplets" face aux nouveaux "colonisateurs" que sont les touristes occidentaux... toujours plus malins, plus forts, plus tout ce qu'on veut et qui, par-dessus le marché, adoooorent tellement cette Inde aux mille couleurs, aux gens si souriants, si pauvres aussi qu'en leur donnant un bon pourboire (quelques centimes de nos francs) on peut les rendre "si heureux", etc., etc. Donc, pas mal de clichés un peu malsains quand même.
Aussi bien voir meme mieux que le premier ce qui n'est pas le cas de toute les suite et pas besoin d'avoir vu le premier pour suivre. Drole , emouvant,depaysant allez le voir sans hesitation. Pour public de 77a 7 ans !
Je n’ai pas vu le premier film tiré du roman Marigold Hotel de Deborah Moggach. J’ai aimé le roman qui montre une culture de la vieillesse différente de la nôtre, en Inde, où se sont réfugiés une poignée de retraités britanniques. Ici, c’est une « suite » et c’est Hollywood doublé de Bollywood, une niaiserie à l’américaine où les vieillards se désirent, s’aiment, flirtent, se trompent, s’attendent, se marient, comme de vrais jeunes gens au coeur tendre. Stéréotype du « bonheur à l’américaine » qui a fait construire des villes de retraités comme « Sun City » où les vieux jouent à être jeunes et où l’ennui est mortel. L’écrivain américain Philipp Roth a lui-même essayé cet enfermement artificiel pour en sortir très vite. Ce film est « Cendrillon » pour les personnes âgées un peu simplettes à la mode Hollywoodienne. Rien d’intéressant. On s’apitoie sur ces pauvres acteurs connus qui se morfondent dans ce piètre film et on s'y exaspère du vide sidéral. Quelques vues sur les Indes mais il vaut mieux aller voir un reportage sur ce pays ou lire un bon bouquin. On perdra moins de temps.
Quand bien même vous n’avez jamais imaginé passer votre retraite dans un magnifique hôtel de Jaipur, la ville rose, la capitale du Rajasthan, vous n’êtes probablement pas contre le fait de passer à nouveau 2 heures chrono auprès d’une troupe de vieux britanniques qui, eux, ont fait ce choix. A nouveau car, il y a 3 ans, nous avions déjà goûté leurs aventures dans "Indian Palace". Le réalisateur John Madden et le scénariste Ol Parker ont rempilé pour cette suite et on retrouve, fidèles au poste, la plupart des protagonistes. Il y a même l’arrivée d’un « petit » nouveau, un américain, Guy Chambers, interprété par Richard Gere. De façon encore plus délibérée que "Indian Palace", "Indian Palace – Suite Royale" se place au juste milieu entre la comédie à l’occidental et le cinéma bollywoodien. Comme c »est souvent le cas avec les très longs métrages bollywoodien, on peine un peu à s’intéresser à l’intrigue lorsqu’elle commence et puis, petit à petit, on se laisse prendre, on apprécie de plus en plus l’humour british lorsqu’il pointe son nez, on craque devant le jeu et les répliques de l’immense Maggie Smith (à propos des Etats-Unis : « Je n’espérais pas grand chose et je suis revenue déçue ! »), on se dit que la Grande-Bretagne a vraiment de grands comédiens. "Indian Palace – Suite Royale" ne prétend pas être un grand film, il lui suffit d’être un très bon divertissement et un film réjouissant.
Si cette suite n'apporte rien de neuf et se contente d'exploiter le charmant premier opus, il ne s'en regarde pas moins avec plaisir. Le spectateur retrouve avec plaisir cette équipe de séniors dans cette Inde bigarrée. entre interrogation sur la vieillesse et légèreté des situations, des dialogues cocasses et des personnages attachants. Ajouté à de jolies scènes digne de Bollywood en danse et musique, que demander de plus...
L'histoire est bonne : la vision positive sur la maîtrise de sa vie et son âge. Des seniors globalement encore actifs. Le casting est très bon mais ce qui m'a manqué c'est le peu de surprise et la lenteur.
Les plus de ce "Feel good movie" réussi : Ses très bons acteurs anglais et indiens, mais aussi américains. Jeunes ou seniors on croit à leurs personnages et aux réflexions sur la vie, la mort, l'amour, le sexe, le business et l'amitié qu'ils nous font partager. Les scènes bollywoodiennes sont agréables, la joie de vivre est communicative même si elle est teintée de nostalgie. Si on a vu le premier film cette suite donne l'impression de retrouver de vieux amis. Le moins : la sensation désagréable de voir un film colonial, où les anglais ont oublié que l'Inde est indépendante depuis 1947. Mais ne nous voilons pas la face, ce film illustre aussi une évolution mondiale où certains pays se spécialisent dans l'accueil des seniors du monde occidental. Les vieux soixante-huitards sont le cœur de cible.
Cette suite réalisée par le britannique John Madden est aussi réussie que la première aventure et sert un scénario rafraichissant et rythmé, aux répliques piquantes, et traitant avec légèreté de thèmes existentiels, servis par une distribution de haute qualité. Un bel hommage au cinéma Indien.
Je n'ai pas vu le premier film. L'histoire est banale et sans intérêt , ce film ne représente pas l'inde moderne car ou y voit des décors traditionnels , les rues miteuses, des vues pour touristes. Dans la mise en scène les acteurs sont mal dirigés. Film purement marketing , on y ajoute l'acteur richard geere. Un film d'un niveau d'un téléfilm anglais.
Prenez de bons sentiments à la saveur néo-colonialiste, du sur-jeu, de beaux habits, des palais à couper le souffle, des couleurs vives, des situations niaises, de la danse et vous obtenez ce second volet. On n'est pas bien loin du bon nanar Bollywoodien classique. Ces petits vieux en quête de sens à donner à leur vie ne font figure que de simples figurants dont on se fout éperdument tant on est dans l'expectative du début à la fin. Le regard empathique de Bill Nighy, le flegme so british du toujours fringant Richard Gere et la répartie de Maggie Smith ne changent rien à l'affaire dans cette comédie nian nian pour européens blasés en manque d'exotisme bon marché.
Voila la suite d'un film qui m'avait emporté au Marigold hotel, on y retrouve tout ces acteurs attachants et malgré une suite plus faible que le premier, la bonne humeur que dégage ce film est toujours là.
Je n'avais pas beaucoup aimé le premier malgré l'excellence de son casting, j'ai quand même tenté cette suite, notamment pour faire plaisir à quelques personnes. Et ce n'était pas si mal. Pas si bien non plus, mais pas si mal. Si le précédent m'avait parfois ennuyé, voire gêné par sa guimauve effarante, John Madden fait un peu plus attention ici et on lui en sait gré : plus de piquant dans les répliques, plus de dramaturgie... Le discours a beau ne pas être subtil pour un sou (il n'est jamais trop tard pour aimer, on peut réaliser ses rêves, il faut faire confiance aux autres, en gros, on est à ce niveau), au moins a t-il le mérite d'être distillé assez discrètement, de façon relativement implicite. Visuellement, c'est assez beau, le réalisateur n'hésitant pas à faire appel à des couleurs chaleureuses pour rendre plus saillante l'entreprise. Maintenant, et sans être ennuyeux (voire plutôt agréable), cela manque grandement d'enjeux et de matière niveau scénario. On a juste quelques pistes que l'on mène jusqu'au bout de façon plus ou moins convaincante et c'est à peu près tout. Ça manque de liant, apparaît souvent trop dispersé entre des personnages certes sympathiques, mais sans doute un peu trop nombreux. Heureusement, il y a donc toujours ce casting incroyable : Maggie Smith, Judi Dench, Bill Nighy, Dev Patel ou encore Celia Imrie, auquel vient se rajouter Richard Gere, plutôt à l'aise au milieu de la fine fleur anglaise. Bref, encore pas mal de gentillesse et de bons sentiments au rendez-vous de ce nouvel hôtel manquant une nouvelle fois de fond, mais mieux rythmé et (un peu) plus habile que son prédécesseur : pour le coup, j'ai envie d'être relativement indulgent.
ET LE TEMPLE MAUDIT. Rêveurs tristes fuyez en Inde, purifiez vos corps et âme. Plaisir foireux et renfermer, vaches sacrées dans ce pays d'épices que les amis british de John Madden ont négligés. Indira n'a pas aimé.
Indian Palace fut très bien. Suite Royal est très bien aussi avec la surprise totale en moins. Surprise tout de même. Un scénario pas compliqué il est vrai, mais frais, plein de nostalgie et d'humour, un air de Rajasthan. Sans tomber dans le Bollywood. Et parfois cela suffit : voir un très bon film que l'on quitte avec sourire et bonne humeur.
Je ne me suis aperçu que ce film était la suite du long-métrage “Indian Palace” qu’après avoir vu le film. Pour ceux qui seraient dans le même cas que moi, pas de soucis le film se regarde et se comprend sans qu’il soit besoin d’avoir vu le premier opus. Personnellement, j’ai passé un bon moment devant un film qui se passe dans une Inde loin des clichés cartes postales de ce pays. Les différentes histoires qui s’entrecroisent dans le film sont assez divertissantes et permettent de s’attacher aux différents personnages du film, preuve s’il en fallait qu’il n’est pas besoin de construire des histoires qu’avec des ados et des jeunes adultes pour intéresser un public diversifié. Tout n’est évidemment pas passionnant et c’est parfois un peu prévisible, mais dans l’ensemble les histoires de cœurs de ces retraités britanniques, mis en perspective avec la jeune romance d’un couple de jeunes Indiens, donnent au film une saveur de comédie romantique chorale qui pourtant ne s’égare pas sur le terrain du déjà-vu que ce genre cinématographique véhicule souvent. C’est drôle, assez enlevé et souvent touchant. Les deux personnages les plus réussis, à mon avis, étant Sonny et Mme Donnelly dans deux styles tout à fait différents, lui solaire et enthousiaste, elle renfrognée et cynique. Ils apportent deux formes d’humour différents qui contrebalancent le côté sirupeux des histoires de cœur nombreuses dans le film. Les décors et la musique, particulièrement la danse pendant le mariage (et pourtant je ne suis pas fan des numéros de danse bollywoodien) sont également un plus agréable à ce film vraiment charmant. Un film avec des héros aux cheveux blancs, qui avec leurs histoires de cœur s’avère plus intéressant que bien des comédies romantiques jeunes qui envahissent nos écrans. À voir sans hésitation … et sans besoin d’avoir vu le premier.