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Redzing
Gregory est un journaliste américain (joué par le français Jean Sorel !), basé à Prague. Un jour, sa petite amie disparait, et il tente de mener l'enquête devant la police inefficace.
Soyez prévenus, "La corta notte delle bambolle di vetro" est tagué comme giallo, mais il est à la limite du genre. Ici, pas d'assassin zigouillant de jolies demoiselles, pas d'érotisme, pas de scène de meurtre sanglante. On est plutôt dans un mystère à résoudre par un outsider, dans un environnement hostile.
Le film bénéficie clairement de deux idées originales. Premièrement, le fait que notre héros est retrouvé au début du film cataleptique. Déclaré mort, il attend à la morgue qu'on l'autopsie, se remémorant son enquête. Là-dessus, le film joue sur une peur universelle, ce qui donnera lieu à quelques très bonnes scènes, dont le final.
Deuxièmement, le fait que la récit se déroule derrière le rideau de fer. Ce qui est rare pour un giallo, et permet de renforcer l'atmosphère paranoïaque et sombre. On sent qu'à tout moment la police peut jouer l'arbitraire, et que les puissants sont intouchables.
Malheureusement, Aldo Lado n'utilise pas pleinement ces idées. Il peine à vraiment faire décoller son suspense, hormis les scènes autour du "cadavre" de Jean Sorel. Celui-ci est en outre un peu fade : quitte à prendre un beau brun moustachu aux yeux bleus, pourquoi n'avoir pas embauché Franco Nero ? Tandis que l'intrigue ne se même pas plus développée que cela, l'identité et les motivations des méchants resteront très floues, si ce n'est l'évocation rapide d'une débauche et d'une quête liberticide.
Je souligne tout de même l'ambiance assez réussie. Les intérieurs sinistres pleins d'ombres, les rues inquiétantes de Prague, quelques séquences assez baroques : s'il n'est pas très tendu, "La corta notte delle bambole di vetro" a une atmosphère cauchemardesque qui relève un peu la sauce.
Soyez prévenus, "La corta notte delle bambolle di vetro" est tagué comme giallo, mais il est à la limite du genre. Ici, pas d'assassin zigouillant de jolies demoiselles, pas d'érotisme, pas de scène de meurtre sanglante. On est plutôt dans un mystère à résoudre par un outsider, dans un environnement hostile.
Le film bénéficie clairement de deux idées originales. Premièrement, le fait que notre héros est retrouvé au début du film cataleptique. Déclaré mort, il attend à la morgue qu'on l'autopsie, se remémorant son enquête. Là-dessus, le film joue sur une peur universelle, ce qui donnera lieu à quelques très bonnes scènes, dont le final.
Deuxièmement, le fait que la récit se déroule derrière le rideau de fer. Ce qui est rare pour un giallo, et permet de renforcer l'atmosphère paranoïaque et sombre. On sent qu'à tout moment la police peut jouer l'arbitraire, et que les puissants sont intouchables.
Malheureusement, Aldo Lado n'utilise pas pleinement ces idées. Il peine à vraiment faire décoller son suspense, hormis les scènes autour du "cadavre" de Jean Sorel. Celui-ci est en outre un peu fade : quitte à prendre un beau brun moustachu aux yeux bleus, pourquoi n'avoir pas embauché Franco Nero ? Tandis que l'intrigue ne se même pas plus développée que cela, l'identité et les motivations des méchants resteront très floues, si ce n'est l'évocation rapide d'une débauche et d'une quête liberticide.
Je souligne tout de même l'ambiance assez réussie. Les intérieurs sinistres pleins d'ombres, les rues inquiétantes de Prague, quelques séquences assez baroques : s'il n'est pas très tendu, "La corta notte delle bambole di vetro" a une atmosphère cauchemardesque qui relève un peu la sauce.
Roub E.
Le pitch est original, mais le film ne l exploite que trop peu. J ai trouvé le côté enquête du film un peu ennuyeux et le sous texte qu il semblait vouloir évoquer est lui aussi survolé. Même la composition d Ennio Morricone est plutôt banale. Reste tout de même des acteurs qui s en sortent très bien et une ambiance pesante et efficace.
Shawn777
Ce giallo qui n'en est en fait pas un, réalisé par Aldo Lado et sorti en 1971, m'a laissé complètement indifférent ! Nous suivons ici l'histoire d'un reporter dont le corps est retrouvé mort mais non son esprit, qui essaye de se rappeler de ce qui l'a conduit dans cette situation. On suit alors une sorte d'enquête en flashbacks des plus soporifiques. Comme je l'ai dit précédemment, ce film est tout sauf un giallo. En effet, ce n'est pas parce-que c'est une série B italienne des années 70 et que ce n'est pas un western que ça en fait forcément un giallo. En fait, on se rapproche plus ici d'un krimi, qui flirte quelques fois avec le folk horror. D'ailleurs, le film n'est vraiment intéressant que dans ses dix dernières minutes complètement what the fuck qui nous propulsent dans du Ari Aster des années 70 (thème qu'exploitera d'ailleurs un an plus tard "Toutes les couleurs du vice"), ce qui d'autant plus frustrant car on aurait aimé voir ça durant toute la durée du film ! Au lieu de ça, on suit une enquête qui n'est vraiment pas passionnante car elle est plate et elle manque surtout cruellement de rythme ! Le film en devient même très redondant car il n'arrête pas de faire des allers-retours entre cette enquête et le moment présent dans lequel le personnage principal tente de crier à son ami médecin qu'il n'est pas mort. Ainsi, le film perd énormément en puissance car on se désintéresse peu à peu de l'histoire tant cette dernière peine à capter l'attention du spectateur. Et pourtant, encore une fois, il y avait de la matière mais une matière qui n'a été qu'exploitée à fond que dans ses dix dernières minutes qui semblent complètement se détacher du reste de l'intrigue tellement on rentre alors dans un autre délire. "Je suis vivant !" est donc un film très faible, dans lequel je ne suis, de plus, pas du tout parvenu à rentrer.
Vinz1
Giallo agréablement différent de tout ce que l’on a pu voir avant, "Je suis vivant" offre un scénario solide et des compositions d’acteurs impeccables, le tout étant magnifié par une splendide photographie et une bande-son composée par le « patron » en la matière. Lado se permet en plus d’apporter un fond politique à son entreprise, dénotant vraiment des autres gialli de son époque. C’est pour tout cela que son long-métrage s’inscrit plus dans la veine des films du grand Hitchcock que du cinéma de « ses frères aînés » dont Argento et Bava restent les maîtres incontestés. Toutefois, parce qu’il se singularise de tout ce qui a pu se faire avant, d’aucuns pourraient ne pas rentrer dans le film et passer complètement à côté des enjeux du scénario. Ne leur reste alors que les belles Prague et Barbara Bach et ce n’est déjà pas si mal !
Une bande son d'Ennio Morricone.
Un scénario plutôt atypiques.
Un acteur principal charismatique
J'ai donc passé un très bon moment en le regardant .
Un scénario plutôt atypiques.
Un acteur principal charismatique
J'ai donc passé un très bon moment en le regardant .
Un film suggéré par FilmoTV, appréciable à regarder dans de bonne conditions. Pour ma part, après visionnage j'en ressorts tout troublé. Une chose est sur, ce film ne peut convenir à tout type de spectateur
Un homme, soi-disant mort, se souvient de ce qui lui est arrivé auparavant : disparition de sa fiancée, enquête à Prague, meurtre, etc. Malheureusement, c'est un complot, et bien que son cerveau est toujours vivant, il mourra définitivement
spoiler:
sous le scalpel d'un médecin légiste.
Film fantastique, composé de flash backs expliquant la situation du soi-disant mort. C'est assez original, mais aussi parfois obscur dans le récit, il n'y a pas d'explication rationnelle. L'intérêt du film tient surtout à sa réalisation : nombreux extérieurs dans Prague, lieux étranges, personnages inquiétants... La partie faible est le casting : les trois personnages principaux, Jean Sorel, Ingrif Thurin, Mario Adorf, ne semblent pas à leur aise dans cette histoire.
Film intéressant par sa réalisation, mais décevant par son scénario.
Film fantastique, composé de flash backs expliquant la situation du soi-disant mort. C'est assez original, mais aussi parfois obscur dans le récit, il n'y a pas d'explication rationnelle. L'intérêt du film tient surtout à sa réalisation : nombreux extérieurs dans Prague, lieux étranges, personnages inquiétants... La partie faible est le casting : les trois personnages principaux, Jean Sorel, Ingrif Thurin, Mario Adorf, ne semblent pas à leur aise dans cette histoire.
Film intéressant par sa réalisation, mais décevant par son scénario.
Une photographie excellente, un montage astucieux, et une révélation finale des plus surprenante, ce film est décidément très intéressant tant sur le plan purement technique que sur le fond. Un giallo d'une grande originalité aussi, car le message est éminemment politique, chose que l'on voit rarement dans ce genre cinématographique qui privilégie souvent l'aspect visuel et technique au détriment du fond qui n'est qu'un prétexte. Ici c'est l'inverse : le réalisateur utilise les codes esthétiques du cinéma de genre de l'époque pour pouvoir délivrer son message. Vraiment à voir !
Aldo L'ado réalisateur de l'excellent "Qui l'as vu mourir" s'affranchir des codes du Giallo pour "Je suis vivant".Le film s'apparente d'avantage à un thriller teinté de fantastique.Indéniablement original dans sa construction il nous plonge dans un univers ou la ville de Prague et l'ombre de Kafka ne sont pas loin.Bien photographié et bien interprété on est saisit d'emblée par l"atmosphère étrange qui ce dégage de son oeuvre.Malheureusement un manque de rythme et une fin assez convenue mettent un frein à ce qui aurait pu être un petit classique du genre.
Autant l'idée de départ est vraiment bonne, autant le film manque un peu de rythme. Du coup par moment j'ai eu tendance a décroché légèrement. Cependant la fin du film s'accélère et cela gagne en interet.
AMCHI
Même s'il est inférieur au très beau Qui l'a vue mourir ? Lado signe encore un giallo à découvrir, Je suis vivant ! fait partie des réussites du genre avec un côté fantastique pas désagréable. La première heure est vraiment le meilleur moment de ce giallo singulier durant laquelle notamment Lado parvient vraiment à se servir de la ville de Prague en l'intégrant dans l'atmosphère mystérieuse de ce film renforcée par une belle musique de Morricone. L'histoire est tout de même originale, un homme en catalepsie que tout le monde croît mort mais ce dernier conscient va se remémorer ses derniers jours pour savoir comment il s'est retrouvé dans cet état, l'intrigue est donc pas mal mais la dernière demi-heure faiblit jusqu'à l'acte final que l'on avait deviné. Malgré ses imperfections Aldo Lado signe clairement un giallo à découvrir qui devrait plaire aux amateurs du genre.
"Je suis vivant" est une sorte de polar / giallo plutôt original. Cependant, sans pouvoir l'expliquer je ne suis pas rentré dedans. Les enjeux du scénario ne m'ont pas vraiment intéressé, et j'aurais sans doute oublié ce film dans deux semaines tellement je l'ai trouvé anecdotique.
Présenté comme un "giallo déviant" (car il s'écarte résolument des canons du genre, pour épouser la fibre paranoïaque propice au contexte du Rideau de Fer), ce polar haletant, dont photographie est particulièrement soignée, bénéficie de la participation de (au moins) deux acteurs de renom : Jean Sorel, fleuron français du cinéma d'auteur (chez Visconti, Duvivier, Bunuel, ou encore dans le méconnu et admirable films à sketches "De l'amour", de Jean Aurel, d'après Stendhal) ; et, surtout, Ingrid Thulin, muse de Bergman alors couverte d'honneurs, que Lado fut estomaqué de pouvoir enrôlé dans son tout premier film !
Plutôt qu'un traditionnel giallo, il s'agit d'une thriller esthétisant en terre communiste, avec toute la mythologie totalitaire et sectaire que cela peut véhiculer... Avec une oppressante atmosphère kafkaïenne, justement accentuée par le quartier de Mala Strana (le titre original du film, que Lado ne parvient pas à imposer en France, laissant le distributeur céder à la facilité de ce "Je suis vivant !" qui pourrait faire fuir le cinéphile trop regardant - ou trop précieux) à Prague, où a vécu Kafka.
Bref, une belle surprise, bien au-dessus des prétentions ordinaires du genre, qui en ravira tout amateur éclairé.
Plutôt qu'un traditionnel giallo, il s'agit d'une thriller esthétisant en terre communiste, avec toute la mythologie totalitaire et sectaire que cela peut véhiculer... Avec une oppressante atmosphère kafkaïenne, justement accentuée par le quartier de Mala Strana (le titre original du film, que Lado ne parvient pas à imposer en France, laissant le distributeur céder à la facilité de ce "Je suis vivant !" qui pourrait faire fuir le cinéphile trop regardant - ou trop précieux) à Prague, où a vécu Kafka.
Bref, une belle surprise, bien au-dessus des prétentions ordinaires du genre, qui en ravira tout amateur éclairé.
Je viens de voir ce film en dvd, je suis assez surpris.
Le film reste un excellent giallo, mais qui semble plus influencé par Buñuel, ou les surréalistes en général, que par Bava. Ce qui confère au film une atmosphère étrange où le héros voit des images défiler devant ses yeux et qu'il tente alors de se souvenir à tout prix.
Les souvenirs étant la seule chose le raccrochant à la vie au fond.
Et puis, le propos du film sur le pouvoir reste assez sensé, on peut y voir une critique de ce pouvoir et de ceux qui le détiennent. En France ce genre de scène devrait être programmé à une heure de grande écoute que ça ferait pas de mal à certains!
Et puis l'interprétation des différents acteurs est fabuleuse, tout comme la mise en scène.
Le film reste un excellent giallo, mais qui semble plus influencé par Buñuel, ou les surréalistes en général, que par Bava. Ce qui confère au film une atmosphère étrange où le héros voit des images défiler devant ses yeux et qu'il tente alors de se souvenir à tout prix.
Les souvenirs étant la seule chose le raccrochant à la vie au fond.
Et puis, le propos du film sur le pouvoir reste assez sensé, on peut y voir une critique de ce pouvoir et de ceux qui le détiennent. En France ce genre de scène devrait être programmé à une heure de grande écoute que ça ferait pas de mal à certains!
Et puis l'interprétation des différents acteurs est fabuleuse, tout comme la mise en scène.
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