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Tedy
249 abonnés
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0,5
Publiée le 11 septembre 2008
"Tokyo Decadence" est un film qui cherche à comprendre le sadomasochisme, qui sert ici d'échappatoire aux protagonistes englués dans une société de stress et de routine. Malheureusement, l'ennui se fait trop rapidement sentir.
Trop intello sans doute quand on lit de-ci de-là les critiques élogieuses sur cette succession de scènes SM, car je n’y ai pas vu un très grand film. OK, on sait que les riches hommes d’affaires d’Orient comme d’Occident poussés à bout par la conquête du pouvoir ont quelques fois le désir de se faire humilier par des dames tarifées. Sur le sujet le film ne nous apprend rien. On sait aussi que les prostitués de luxe qui fréquentent ces milieux en sortent souvent riches mais détruites ayant pour seul recours la drogue ou l’alcool. Quoi d’autre ?
Magnifique film retranscrivant les maux du Japon, et plus globalement des sociétés modernes. Un drame social saupoudré d'érotisme et d'un humour noir agréable, le tout porté par une actrice on ne peut plus parfaite dans son rôle. A voir et à apprécier pour son originalité.
Une oeuvre digne de murakami en n'en pas douté. Mais parfois un peu lente. Assez compliqué et bizarre. Il reste un bon film. Avec une très belle actrice principale. Ce que j'ai préféré dans le film a été la fin, vraiment très belle.
Un beau film. La protagoniste call-girl SM nous entraîne dans son univers plutôt sordide. On est un peu géné parfois d'être témoin de certaines requêtes sexuelles de ses clients. Notre société a engendré des hommes qui auraient besoin de ça? C'est dérangeant. Mais le plus troublant reste certainement cette carence affective, ce désert sentimental dont tous les personnages sont frappés. D'ailleurs, le réalisateur fait des prouesses quand il s'agit de "rendre" cette émotion de vide émotionnel. Bravo.
Excellente satire de la société de consommation nippone dans laquelle le stress et l'overdose de travail s'évacuent à coup de séances sadomasochistes... Cela aurait pu être un film vulgaire, sans âme ni imagination. Or, le jeu des ombres et lumières, la mise en scène soignée, l'interprétation sans faille et la réalisation parfaitement maîtrisée font de "Tokyo décadence" un grand film à voir absolument... par un public averti...
Film adaptation, par son propre auteur, avec une sensualité qui rend parfois sublime cette décadence de la société japonaise. Crack, sexe et surconsommation font bon ménage pour une perdition qui aujourd'hui semble plus mesurée qu'à l'époque, tellement ancrée dans notre société ... près de 30 ans après.
Entre métaphore simpliste et assénée, sans mystère ni profondeur, et pathos très esthétisant à la fin. Certaines séquences sado-masochistes sont tout de même assez impressionnantes, le Tokyo crépusculaire, froid, hypermoderne servant de décors mérite d’être vu. Intérêt ténu au total.
L'écrivain cinéaste Ryû Murakami retranscrit, comme son titre l’indique : Tokyo Decadence (1998), la descente aux enfers des rapports humains au Japon à notre époque. Les échanges S.M entre les protagonistes montrent un certain mal être, une façon de quitter sa vie de tous les jours, faire le vide et se sentir quelqu’un d’autre, de plus important ou tout simplement aimer se faire rabaisser, humilier. Une réalisation particulière, loin d’être pornographique, encore moins érotique, le film de Murakami se laisse se regarder mais l’ennui se fait sentir relativement vite !
Figure de la littérature nippone contemporaine, Ryû Murakami réalise lui-même la version cinématographique de "Topâzu" publié quatre ans auparavant (en 1988 donc). Devenu "Tokyo Decadence" pour lOccident au risque doublier au travers de quel prisme regarder, ce film suit une call-girl de vingt-deux ans interprétée par la frêle Miho Nikaido. Perdue dans ses illusions au point de sen remettre aux charlataneries recueillies sous un pont, Aï nira donc pas, cest entendu, dans les musées de lest de la ville, regardera une télé rehaussée par deux annuaires téléphoniques et portera une pierre rose au majeur. Le topaze hors de prix quelle sachètera immédiatement matérialise son espérance naïve en lavenir. Pour ce qui est des nombreuses scènes carré rose topaze, je dirai que nétant pas ignare sur ce qui se pratique (ben quoi, on peut bien se renseigner un peu non :D ?), il sagit de la meilleure représentation dans un film traditionnel du BDSM (domination et soumission). Dans une approche tout autre car sentimentale et axée sur la jouissance par la douleur, je vous conseille lintéressant "Lies" ("Fantasmes") de Sun-Woo Jang. Ici on en y entrevoit le pire pendant quelques instants dans une chambre dhôtel que fuit Aï, dérive hyper glauque difficilement cautionnable. On y entrevoit aussi, longuement, ce qui en fait lessence. Où lassouvissement de pulsions passe par exemple par lhumiliation extatique mais où lhumanité nest jamais bien loin (la première partie est de ce point de vue remarquable, tant dans la construction que dans la gradation des plaisirs). La scène douverture ne parle t-elle dailleurs pas de confiance ? Jai cependant davantage retenu de ces passages lexcitation que lanalyse sociétale induite. Il faut attendre précisément une heure et quart pour que quelques mots de Maîtresse Saki exposent lintention pamphlétaire de Murakami. Le montage laisse à désirer (lenchaînement de nombreux plans nest pas fluide) et la dernière demie heure est ratée.
Comme film porno, ça serait nul, mais il est clair que ce n'était pas dans les intentions de l'auteur. Il est quand même je trouve particulièrement gonflé (pour ne pas dire hypocrite) de nous montrer des scènes très chaudes (donc de nous situer en tant que voyeur) pour ensuite venir nous faire la morale avec tous les clichés misérabilistes (les prostituées sont nunuches, vicieuses et inconscientes, la prostitution détruit, la prostitution conduit à la drogue, les clients sont barjots et j'en passe) qui ne sont pas systématiquement faux mais seulement anecdotiques, le sujet étant autrement plus complexe. La dernière partie en totale rupture de ton avec le reste du film est d'un ennui incommensurable. A sauver quand même quelques images d'un érotisme certain, et pour les spécialistes une domination à quatre mains pas piquée des hannetons. PS : Quant à la métaphore sociale, elle doit être bien cachée.
Une réalisation soignée, un certain esthétisme, un film qui ne tombe jamais dans le vulgaire. J'ai passé un bon moment devant ce "Tokyo Decadence". Je ne mets que 3,5/5 car il y a des longueurs. Par moment, on s'ennuie ferme. Dommage. A voir toutefois.
Choquant! Et oui premier mot qui vient en bouche surtout adepte de film nippon. Tombée dessus par hasard je ne savais pas vraiment si je devais le qualifier de film porno ou de satire sociale. J'opte pour la deuxième version. La jolie Ai nous entraine dans une pervesion nippone tabou mélant humour noire et déchéance sociale. A voir surtout si fan de ciné asiat.