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Fritz L
187 abonnés
767 critiques
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0,5
Publiée le 21 août 2014
On évitera toutes les expressions du genre… « c’est cousu de fil blanc » ou alors que l’intrigue « ne tient qu’à un fil » ou que le voir nous donne « du fil à retordre »… Et pourtant… pourtant… Avec sa toile de fond autour de la mode et de la broderie, Julie Lopes Curval tente une approche sociale sur la lutte des classes. Lourdaud, bourré de préjugés éhontés et vieillots le scénario est d’une incroyable indigence. Moins que l’interprétation où Ana Girardot et Bastien Bouillon, entre autre, rivalisent en non jeu et en maladresse. On ne croit pas un seul instant à leurs personnages. Quant à la réalisation… elle dépasse guère le niveau d’une série d’AB production. Bref on se demande encore comment en 2014 on peut sortir un tel navet à la nunucherie digne d’une Françoise Hardy de début de carrière.
un film qui ne parvient pas un seul instant à convaincre. Ana Girardot semble paumée du début à la fin et ne nous fait pas croire à sa passion de la broderie. Son petit ami est surexploité dans des scènes de lit et annone d'une façon peu agréable. Un film décevant qui manque de sensibilité alors qu'il y avait vraiment de quoi faire avec le sujet
La sensibilité et la délicatesse du cinéma de Julie Lopes Curval (de Bord de mer à Mères et filles) ne sont plus à démontrer. Ses films sont néanmoins fragiles et le fil qui les tient en équilibre souvent ténu. Le beau monde s'attaque à un sujet vu encore récemment dans Un beau dimanche et surtout dans le magnifique Pas son genre : celui de l'amour au-delà et malgré les différences sociales. JLC n'entend surtout pas enfoncer des portes ouvertes et son film tisse une broderie agréable, à l'image de l'activité de son héroïne, qui pour n'être pas désagréable manque quelque peu de caractère, de conviction, d'inventivité voire même, parfois, de tendresse. Ana Girardot joue plutôt bien son rôle de jeune femme en apprentissage de la vie et des sentiments mais son couple avec Bastien Bouillon ne fonctionne pas. Quant aux seconds rôles, ils ne donnent pas suffisamment d'épaisseur au récit (voir Sergi Garcia, personnage décoratif). Une vraie déception.
"Le beau Monde" a ici deux sens : spoiler: c'est celui d'Antoine (c'est-à-dire le monde des nantis - dont le jeune homme bien né pense s'affranchir - à tort), mais c'est aussi celui d'Alice la brodeuse (la Nature - les fleurs d'abord - qui l'inspire). Voilà une nouvelle version d'une rencontre amoureuse improbable, celle du bobo et de la prolo. Comme elle a lieu également en Normandie (à Bayeux - tapisserie dite de la reine Mathilde oblige, laquelle aura son importance, à plusieurs égards* - contre Cabourg), on pense tout de suite à "La Dentellière" de Goretta. Mais l'intrigue est "rafraîchie" (à grands coups de clichés), et l'issue beaucoup moins tragique. Julie Lopes Curval réalise bien (sur un scénario coécrit) un film dans le même esprit, mais souffrant de la comparaison - surtout au niveau des dialogues, très "écrits" (en fait sonnant très faux, assez fréquemment). L'artifice culmine avec le recours tellement "tendance" à Françoise Hardy, en épilogue... Ana Girardot, double fille de (Hippolyte Girardot, mais aussi Isabel Otero) confirme la bonne impression de ses premières armes au cinéma ("Simon Werner a disparu", en particulier) dans le rôle d'Alice. En revanche, Bastien Bouillon (Antoine), s'imaginant chez Rohmer (ressuscité), surjoue, et est souvent imbuvable. On louera en revanche Stéphane Bissot (la Belge plantureuse excelle dans le rôle de la mère d'Alice) et Baptiste Lecaplain, très vrai en Kevin (l'ancien petit ami d'Alice).* Les auteurs s'amusent même à appeler "Harold" un personnage secondaire, comme celui que Guillaume, mari de Mathilde, chassera du trône d'Angleterre, après Hastings. Cet "Harold"- là est "nez", et incarné par l'Ibère Sergi Lopez.
Un film pas trop mal mais qu'on oubliera bien vite. J'ai bien aimé la performance d'Ana Girardot mais après, l'histoire fait un peu "déjà vu" avec cette opposition de classes sociales,... Rien de nouveau donc et une fin ouverte qui laisse le spectateur face à sa frustration.
Un très beau film tout en subtilité et en profondeur, à la fois sensible, à fleur de peau, et en même temps d'une intensité incroyable. Tout cela renforcé par un jeu d'acteur au top (pour tous les comédiens d'ailleurs) et par une mise en scène intimiste et travaillée .... à voir !
Alice est aussi touchante que torturée....aussi troublante que triste !!!Très beau moment de cinéma avec un texte bien écrit et une musique parfaitement adaptée.Cette phrase résonne encore dans ma tête "je n'avais pas terminé de t'aimer" !!!Nous aimerions tous être aimé de la sorte.
Un joli récit d'apprentissage qui se regarde facilement et m'a fait penser un peu au dernier film de Nicole Garcia Un beau dimanche. Ana Girardot y apporte son charme et une grande douceur, les seconds rôles sont impeccables, avec une mention particulière pour Aurélia Petit, épatante en mère bourgeoise, et India Hair, drôle et touchante. Le sujet n'a certes rien de très original mais il est traité avec une certaine finesse.