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    Le Beau Monde
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    3,1
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    86 critiques spectateurs

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    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 708 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 2 septembre 2020
    Le Beau Monde serait du cinéma moderne sans ses lignes qui sont souvent trop intellectuelles, dépourvues de toute spontanéité et absolument dénuées d'humour. Quant au sujet il est vieux comme les collines. Les personnages sont plutôt plats et les acteurs sont fades à l'exception de Sergi Lopez qui donne une performance chaleureuse. La scène quand il dit à Alice qu'ils viennent du même milieu et qu'ils doivent se moquer du snobisme aisé est le moment où le film semble aller quelque part. Le jeune photographe issu d'une famille aisée est la énième version du gamin riche après mai 68 se rebellant contre son monde bourgeois mais le faisant comme un lâche et sans renoncer à ses privilèges (jouer en toute sécurité et savoir que maman peut lui tirer les ficelles). Les actrices incarnent le jeu en bois. En fait, quand le film est fini l'histoire pourrait continuer encore et encore. Peut-être y aura-t-il une partie 2 en Chine ou ailleurs loin des mamans...
    Daniel C.
    Daniel C.

    150 abonnés 721 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 août 2014
    La lutte des classes ne fait plus recette, mais cela reste néanmoins une donnée de la réalité. Quand on ne naît pas bourgeois, on le porte, quand on naît dans un milieu privilégié également. Deux êtres se rencontrent, ils ne sont pas du même monde. Ils ont chacun une passion créatrice, une relation amoureuse passionnée se noue entre eux. Il n'a rien à perdre, elle se donne à corps perdu et puis, ils vont s'éloigner, se perdre, mais conquérir l'un et l'autre la possibilité d'exercer leur art. La broderie, la tapisserie de Bayeux sont filmées avec beaucoup de sensibilité. Sergi Lopez incarne celui qui travaille les odeurs. Ce film montre des rencontres, de belles rencontres, des êtres engagés dans ce qui les anime. Se déploie aussi comment s'opère l'initiation, l'apprentissage, l'acquisition de connaissances, qui développent le talent artistique. Un très joli film touchant. Ana Girardot y est magnifique. Aurélia Petit parfaite dans son rôle un peu compassé de femme naviguant dans un univers bourgeois.On pense aussi au magnifique film sorti en 2004 intitulé "Brodeuses" d'Eleonore Faucher, qui montrait aussi cet univers magnifique de la création textile, point à point, le fil et l'aiguille s'animant, traversant le tissu.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 21 août 2014
    pas extraordinaire mais sympa ...il manque un peu d'imprévu
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 21 août 2014
    Un film pas trop mal mais qu'on oubliera bien vite. J'ai bien aimé la performance d'Ana Girardot mais après, l'histoire fait un peu "déjà vu" avec cette opposition de classes sociales,... Rien de nouveau donc et une fin ouverte qui laisse le spectateur face à sa frustration.
    fernand l
    fernand l

    222 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 août 2014
    sensible et délicat. bonne idée d'avoir choisi Ana Girardot qui est parfaite pour ce rôle
    Claire D
    Claire D

    7 abonnés 123 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 novembre 2020
    Très joli film, bien interprété. On se laisse porter par cette histoire d'ados qui se cherchent.. Plutôt réaliste et appaisant. J'ai bien aimé la fin.
    Virginie Le Roux
    Virginie Le Roux

    7 abonnés 38 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 décembre 2017
    J ai aimé l idée de depart car j adore tricoter et me rejouissais à l idée d un scenario sur le thème imaginant l heroine creer des snoods des echarpes comme moi et puis ça s enlise et il n y a pas vraiment de fin. Cette histoire d amour est mignonne entre un photographe héritier et une créative, partagés entre deux milieux sociaux. Bon elle n est pas devenu st laurent et le film ne se termine pas sur une ascension fulgurante mais les personnages sont attendrissants . Il y a un placement de produit pour un ecrivain mediatique.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 21 août 2014
    Le Beau Monde s’ouvre progressivement sur la découverte par Alice, jeune prolétaire de Bayeux, d’un monde riche, raffiné et hautement cultivé. En en poussant la porte, elle en jouira des bénéfices : grâce à de précieux conseils, elle sera acceptée dans son école de mode. Car Alice aime bien la mode, mais n’en connait aucun code. Elle tissera ensuite une relation amoureuse avec Antoine, partie intégrante -malgré lui- de ce « Beau Monde ».C’est autour de ce lien amoureux que s’articulera le film, véritable argumentaire sur les inégalités sociales et culturelles. Bastien, qui a bénéficié de l’environnement culturel le plus stimulant possible, est toujours vif, bourré d’idées, de passions, de références. Alice, qui regarde la télé avec son petit frère pendant que sa mère fait le repassage, est un peu molle, voire creuse. Elle avoue ne pas penser tout le temps, ne pas connaître grand-chose sur l’Art.Sur le malaise d’Alice face à sa sensation de mollesse intellectuelle, le film est brillant. Car cette inégalité économique, qui s’est transformée en inégalité intellectuelle, s’infiltrera dans l’intimité la plus profonde de cette relation amoureuse, mais aussi dans les chances de succès des études d’Alice : sans bagage culturel important, sans stimulation intellectuelle constante, celle-ci aura peu de chances de réussir. Et, si elle y parvient, ce sera au prix d’efforts considérables pour emprunter les codes (et le réseau) de ce « Beau Monde ».Quoiqu’un peu trop bavard par endroits, le film se dévoile toutefois avec une sobriété agréable, tant sur le plan de l’écriture que de la réalisation. Pour sensibiliser le spectateur à son argumentaire, il plonge en immersion profonde dans les mondes qu’il souhaite opposer.Mais, dans l’ère du temps, la réalisatrice Julie Lopes Curval s’est focalisée sur une dichotomie nette entre une famille populaire acculturée mais sympa, filmée avec un regard attristé, et une famille dysfonctionnelle de très grands bourgeois plutôt désagréables. En jouant sur une opposition aussi franche, le message initial du film, qui consiste à affirmer que le lien entre inégalités économiques et inégalités culturelles crée des mondes étanches et irréconciliables, est considérablement affaibli : la petite bourgeoisie culturelle qui apprécie le cinéma d’auteur s’identifiera plus volontiers à Alice qu’à Antoine, soudée face à ce grand méchant, le vrai riche, l’Autre, le 1% des « We are the 99% », source de tous nos problèmes. Pas vraiment révolutionnaire, le film reste, sur cet aspect, un peu démago.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 31 août 2014
    Excellent film jeune, frais et plein de tendresse. Difficile les débuts dans la vie, mais quand on a un don ou une passion... c'est motivant. Alice (Ana Girardot) est ce ceux là, et avec toute la fragilité liée à son origine modeste, elle monte très vite. Au passage, j'ai été bluffé par don rôle sobre et pourtant si intense ! J'aime le clin d’œil de Bayeux, son origine, bien qu'elle se destine à la broderie ! Vrai travail recherche sur ce thème (voir les actions du "tricot solidaire" de Fourmies). Remarquez la finesse des travaux de "petites-mains" - des échantillons sont proposés en décor notamment chez sa mère Christiane (Stéphane Bissot). Antoine (Bastien Bouillon) est lui aussi très prometteur...pardon pour les répétitions...(!) J'ajoute que Sergi Lopez ajoute une touche de finesse et je ne pourrai pas terminer sans citer le choix remarquable de la musique de Francoise Hardy, un régal !! **
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 23 août 2014
    Actrice que je ne connaissais pas, et qui jour très bien... belle histoire d'amour sur quelques années, deux mondes différents, une famille bourgeoise et une jeune fille de milieu ouvrier, le magnifique Sergi Lopez en prime ?? a voir pour passer un bon moment
    Mister_Ed
    Mister_Ed

    4 abonnés 129 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 juillet 2022
    Film qui m’a beaucoup touché par sa délicatesse. L’ambiance générale fait vraiment penser à un film de Rohmer : les jeunes s’expriment très bien, le rythme est posé, les gens s’écoutent et ne s’interrompent pas, ils sont réfléchis, les bruits d’oiseaux et l’absence de bruits d’automobiles même à Paris. Les plans tournés en Normandie sont justes magnifiques, on aurait voulu en voir plus !
    Au début on pense assister à une histoire gentillette et convenue entre une jeune fille naïve tombant amoureux d’un riche intello, mais au fur et à mesure que le film avance, on est comme envouté par l’ambiance du film.
    Les acteurs sont d’une justesse incroyable. Bastien Bouillon a un phrasé très original et une belle gueule. Je suis surpris de connaître son existence que maintenant ! Sergi López est toujours incroyable de sincérité, on a envie d’être son ami. Aurélia Petit est parfaite en bourgeoise de gauche. Ana Girardot illumine par sa beauté.
    La fin m’a serré le cœur !
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 1 septembre 2014
    Ce film est agréable à voir mais il manque de rythme, le sujet a déjà été traité et ce film n'apporte rien de nouveau néanmoins j'ai beaucoup aimé le jeu d'Ana Girardot et Sergi Lopez, un peu moins Bastien Bouillon que je ne trouve pas très juste. L'image est très bonne et la bande son également.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 30 septembre 2014
    La finesse et la douceur sont encore de ce monde. La réalisatrice en distille énormément ici: dans le physique de l’actrice Ana Girardot qui est Alice, dans l’amour qu’elle vit avec Antoine et dans le scénario jamais répétitif, aérien, progressif. Ambitieux, le film ne parle pas seulement d’amour mais surtout du chemin qu’on doit parcourir pour devenir un adulte, de la construction d’une identité -non tout n’est pas écrit sur la petite carte- de la quête de soi quand on est une femme en France qu’on habite en Normandie, et qu’on vient d’un milieu populaire. Certes, on peut s’identifier à notre héroïne...
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 21 août 2014
    un film qui ne parvient pas un seul instant à convaincre. Ana Girardot semble paumée du début à la fin et ne nous fait pas croire à sa passion de la broderie. Son petit ami est surexploité dans des scènes de lit et annone d'une façon peu agréable. Un film décevant qui manque de sensibilité alors qu'il y avait vraiment de quoi faire avec le sujet
    etoile_du_jaguar
    etoile_du_jaguar

    3 abonnés 106 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 août 2014
    Un peu brouillon, certains aspects d'un thème souvent traité - la différence de milieux - sont joliment illustres au travers d'Ana Girardot, mais c'est le plus souvent brouillon et se termine en queue de poisson, il fallait une fin. Dommage.
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