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mem94mem
119 abonnés
577 critiques
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3,5
Publiée le 25 août 2014
Le film fait beaucoup penser à "Pas son genre" de Lucas Belvaux. Mais Ana Girardot, n'est pas aussi enjoleuse qu'Emilie Dequenne. Elle est très belle, joue bien mais reste vraiment froide et peu expressive. Bastien Bouillon est une découverte pour moi, le cinéma françaisse se renouvelle. La difficulté des différentes sociales est un défi pour Ana, Elle ne saura pas le relever complètement.
La réalisatrice a évité l'outrance et la caricature dans ces tableaux de deux mondes opposés, bourgeois et prolétaires. Les caractères sont bien vus, avec finesse et délicatesse, y compris les personnages secondaires. En revanche, tout cela manque de relief. Le film a du mal à décoller et ne suscite guère l'émotion. Les dialogues sont parfois un peu littéraires. Sur ce thème, très classique, des amours difficiles entre deux êtres issus de classes sociales différentes, on a fait mieux...
Selon l'expression populaire, l'amour rend aveugle mais peut-être pas au point de faire oublier certaines différences. On est dans la même lignée que le film Pas son genre réalisé par Lucas Belvaux où s'opposent 2 personnages d'abord unis par l'amour qui vont progressivement voir ressurgir leurs différences de classe sociale, de mode de vie. Si Ana Girardot est magnifique et parvient à nous séduire par sa fragilité, de l’autre coté Bastien Bouillon est un ton en-dessous et a bien plus de mal à nous toucher. Avec tout ça Le beau monde est au final un film certes délicat mais où l'ennui pointe aussi trop souvent le bout de son nez.
Encore un film sur les difficultés des relations humaines quand on vient de milieu social différent. C'est très bien observé, avec beaucoup de finesse. De la délicatesse même dans la description de la naissance de l'amour, puis du désamour... Amours exceptionnels ! Vraiment un très beau film, très fin.
Beau petit film intimiste tout en sensibilité, en délicatesse sur un amour entre deux jeunes d'un milieu social différent.C'est un film plaisant, agréable à suivre mais un peu ennuyeux et sans grande surprise.
Le film dégage quelque chose de simple et d'apaisant. Malgré la remarquable incarnation d'Ana Girardot, le film a un peu de mal à dépasser les clichés qu'il expose et la thématique quelque peu éculée de la lutte des classes sur fond d'apprentissage artistique.
Le beau monde...de Julie Lopes Curval. Le pitch ? Alice, issue d’un milieu modeste vit à Bayeux. Elle bosse dans une pâtisserie mais travaille la laine en parallèle. Elle saisit l’opportunité d’aller faire une école de broderie à Paris. Là elle rencontre Antoine, issu d’une famille bourgeoise de Bayeux. Choc des cultures, choc social, choc tout court. Le film raconte cette relation et ces changements sur une période de trois ans.Ana Girardot...grandiose. Cette jeune femme ne m’avait pas convaincu dans les films précédents, mais ici on voit littéralement cette comédienne prendre son essor et s’envoler vers une carrière qui devrait âtre fulgurante.Sinon, j’ai bien aimé cette histoire...disons que j’ai bien aimé comment est racontée cette histoire, malgré quelques maladresses et une baisse de régime au milieu du film.Les autres comédiens sont excellents, notamment Baptiste Lecaplain qui prouve qu’il a plusieurs cordes (très bien accordées) à son arc, et après le jubilatoire «Libre et assoupi» où il avait un pûr rôle de comédie, endosse cette fois un rôle ingrat dans lequel il est une fois de plus très convainquant.Seul bémol, Bastien Bouillon, second rôle principal qui m’a vraiment dérangé...un physique ingrat ? Une voix qui ne passe pas ? Un ton ? Le tout ? Je ne sais pas trop...Cette histoire m’a ému, la mise en scène est simple, parfois trop discrète, mais la sincérité est là avec sa dose de mélancolie et ses espoirs en demi teinte. Je recommande.
L'art est inutile. Mais l'art est aussi fondamental pour se développer une réflexion critique et s'ouvrir au monde. Portraitiste au féminin (Toi et Moi, Mères et filles), Julie Lopes-Curval ajoute un nouveau visage au cinéma français. Jeune, belle et talentueuse, Alice est douée pour la couture et réussit à entrer dans une école de mode à Paris. Sa rencontre avec Antoine et sa nouvelle vie vont la transformer, sous nos yeux, grâce à ce film délicat, pudique, mais inabouti.
Le problème avec ce long-métrage, c'est qu'il ne va pas assez loin dans son propos pour développer une véritable réflexion. La différence entre deux mondes sociaux (ouvrier / bourgeois), la recherche identitaire ou la naissance d'une passion sont bien des thèmes qui existent dans ce récit, mais ils sont tous malheureusement trop sous-jacents. Les dialogues, souvent didactiques et assez barbants, n'arrivent pas à nous faire apprécier ces personnages, et particulièrement Alice, manquant de piquant.
Le Beau Monde souffre d'un problème temporel, car les années défilent bien trop vite pour qu'on croit au réalisme de cette œuvre, censée reposer sur les tourments psychologiques d'une jeune fille entrant dans la vie active. Ana Girardot, nouvelle figure déchirante du cinéma français, déborde ici de sensibilité, mais joue avec trop de discrétion pour nous transmettre ses violents sentiments à l'égard d'un bobo capricieux et agaçant. N'arrivant pas à jouer la rage comme il le faudrait lorsque les lignes d'écriture s'y prêtent, le spectateur finit par se lasser dans un scénario contemplatif qui n'avance pas assez.
La mode est-elle un art ? Faut-il travailler sans relâche pour devenir un artiste ? Arrive t-on à parvenir à nos objectifs sans argent ? Qu'importe finalement les réponses à ces débats philosophiques. Après cette vision du film, nous n'aurons pas envie d'entrer dans ce beau monde, fait de superficialités et de conventions.
Joli film mais sans plus. Il manque quelque chose pour qu'il captive et reste en mémoire. C'est bien, on suit les personnages, on se prend même à aimer leur belle histoire d'amour (surtout Bastien Bouillon, vraie révélation - Ana Girardot est vraiment sublime et délicate). Il y a un charme indéniable, une poésie (surtout avec le thème de la broderie et de l'art), une belle sensibilité et grâce, qui traite de la différence de classe d'une certaine manière. Mais, aussitôt sortie, aussitôt oublié! J'ai eu du mal avec le rôle de Ana Girardot, et même si je comprends bien où souhaitait en venir la réalisatrice. Elle est assez agaçante parfois dans ce quasi mutisme ou son manque d'expression. C'est tout le sujet du film justement mais je n'ai pas adhéré. C'est donc juste une question personnelle. C'est parfois ambivalent, les personnages ne sont pas forcément bien clairs ou bien "tracés". Il y a des ellipses qui embrouille l'ensemble. Mais plus le film avance, plus son personnage prend "vie" et s'émancipe dans l'amour. L'histoire et cette jeune femme deviennent plus intéressantes (principalement quand on sent que l'amour de "Bastien" se délite, l'amour devient cruel et là, on est touché par l'héroïne qui enfin, se permet de s'exprimer, de lutter, de dire). Elle s'ouvre donc en se découvrant amoureuse, jusqu'au final très touchant où ils se rendent compte que leurs classes et surtout besoins différents les ont surtout séparés (l'un voulant le monde de l'autre ou sa liberté). J'ai beaucoup aimé la vision de l'attente de l'autre, que ce soit par la broderie ou pour l'héroïne même. Bref, je recommande si rien d'autre à faire, c'est tout et pour son couple principal.
Un film attachant qui suit les pas d'une jeune femme douée qui doit traverser avec brisures le plafond de verre des classes sociales : le rôle est magistralement interprété par Ana Girardot toute en sensibilité.
Le film démarre (vraiment) au moment de la rencontre entre Alice et Antoine. Le reste du film n'est que vibration autour de ce spoiler: couple formé par Bastien Bouillon et Ana Girardot . Bravo aux acteurs et aux scénaristes, qui ont réussi ce film réaliste, sans fioriture.
Film très sensible, une histoire d'amour entre deux jeunes de milieu différent. Elle est d'abord heureuse, puis se rebelle contre son copain. On comprend les 2 caractères, leur motivation, ce qui les rapproche, ce qui les sépare, ; personne n'est coupable que cela ne marche pas entre eux. Dans chaque monde, des personnages attachants : les 2 mères en particulier. On est touché par ce film et triste qu'une différence de milieu hélas a toujours une influence sur un couple..
Excellent film, tout se joue sur les acteurs qui sont vraiment très bons. La fin sur une magnifique chanson de Françoise Hardy est tout simplement un petit bijou. 4,5 étoiles