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Un visiteur
0,5
Publiée le 5 janvier 2013
Scénario mauvais , des acteurs ridicules et souvent du grand n'importe quoi , une seul scène valable a la fin c 'est tout ce qu ' il y 'a a retenir de ce film .
Scénario mauvais , des acteurs ridicules et souvent du grand n'importe quoi , une seul scène valable a la fin c 'est tout ce qu ' il y 'a a retenir de ce film .
Avec ce Occupant, Henry Miller ambitionne de marier les genres de l'épouvante, du fantastique et du thriller psychanalytique. Et il y arrive avec talent. Danny Hill est un petit gars sympa, propre sur lui et honnête. Lorsque mamie mange les pissenlits par la racine, il se voit proposer de garder l'appart. Le portier Joe aussi avenant qu'inquiétant va l'y aider, le gentil bonhomme semblant apprécier notre petit gars ( d'ailleurs certains de ses gestes semblent dangereusement équivoques et Danny sans s'en offusquer sait raison garder ). La condition au préalable ne paraît pas insurmontable et il faut bien l'avouer, cet appart, il a de la gueule. Sans dévoiler ce détail ô combien important, il semblerait que l'entreprise soit plus compliquée que prévu... Miller sait filmer, ses cadrages sont nets, les angles sont bien sentis. En outre, il se permet des contre plongées à la sémantique claire : la bâtisse a quelque chose d'angoissant et elle dégage une puissance certaine. Enfin son travail sur les perspectives affolent les sensations. Sa direction d'acteurs est juste parfaite : Van Hansis campe un jeune homme d'abord posé puis, au fil du scénario, plus complexe et c'est cette sophistication qui lui donne une profondeur rare, Thorsten Kaye en portier louche, faussement débonnaire, fait parfois froid dans le dos et enfin Cody Horn possède un naturel stimulant. Le métrage n'est pas facile à comprendre de prime abord, les genres se télescopant pour mieux nous égarer. Une fin éloquente et une saveur particulière. 4,5/5