J'ai découvert Article 23 par hasard un soir aux Sudio Galande, alors que j'allais me renseigner sur les horaires des séances d'un grand classique de ce cinéma.
Ce soir là le réalisateur d'ARTICLE 23, Monsieur Delépine était présent dans la salle et à pris un peu de son temps afin de répondre aux questions posés par le public à la fin de la séance.
Venant sur Allo Ciné pour voir les nouveautés j'ai été interpellée et stupéfaite par la critique hargneuse d'Albert D.
Certes, moi je ne travaille pas dans le cinéma et n'ai peut être aucune aptitude à pouvoir critiquer un film, mais j'aime le cinéma, celui qui diverti et celui qui interpelle, je suis bonne spectatrice aussi bien dans les grandes salle que dans les plus petites.
La critique devant être pour moi avant tout constructive voici ce que j'ai pensé de ce film.
Pas mal pour un film d'un réalisateur inconnu au budget sans doute modeste.
Le sujet est bien trouvé, d'actualité et méritait d'être développé. J'y ai trouvé le ton juste et retrouvé le stress de certaines entreprises commerciale.
Le recruteur au dents longue est criant de vérité, la jeune recrue sensible aussi, l'inquiétude de sa maman est flagrante et la pauvre Cécile totalement déboussolée par la perte de son mari, sa recherche d'emploi et ses enfants à gérer en même temps, elle aussi joue vrai et j'avoue avoir versé une larme alors qu'elle craquait soutenue par son amie de toujours.
Qui à déjà vécu cela s'y reconnaîtra aisément.
Alors à tout ceux qui en ont marre du stress en entreprise, ceux qui ont vécu à la perte d'un collègue suicidé, à ceux qui en recherche d'emploi sont confronté à cette réalité si bien évoquée dans ce film des agences et autre cabinets de recrutement qui sélectionnent à l'emporte pièce, tente de vous piéger par des moyens minables et tronquent les données de leurs recrutement..
Je ne suis qu'une femme bien ordinaire, ex salarié d'une grande entreprise de téléphonie française que je ne citerais pas et je remercie bien haut et fort Monsieur Delépine d'avoir osé parler de ces faits de société que l'on voudrait oublier, d'avoir dénoncé cette réalité auquel beaucoup sont confrontés; le stress en entreprise, on est trop qualifié, on à trop d'enfants, on est trop jeune ou trop vieux, trop typé, la boite doit faire du profit etc...
Merci à lui d'avoir eu le courage de faire ce film avec cette tournure que je qualifierai de cash, ça pue la réalité! Merci aussi pour cette ouverture d'esprit en acceptant de répondre ainsi en face à face impromptu aux questions posées.
Juste quelques questions Monsieur AlbertD; qu'avez-vous fait cinématographiquement, hormis vos 33 critiques sur Allo Ciné toutes plus méchantes les unes que les autres et qui vous permette de descendre ainsi un film d'un nouveau réalisateur?
Etes vous un de ceux-ci frustré d'être en mal de production?, un monteur sans réalisateur? un comédien inconnu?
J'e n'attends même pas de réponse mais j'invite tout les autres à se faire comme des grands leur propre opinion.
Alors à ceux qui lirons la mienne, ceux qui croiserons l'affiche d'ARTICLE 23 par hasard ceux qui ne perdons jamais leurs emplois et ceux qui n'en ont pas ou plus, ceux qui n'ont pas besoin de travailler et ceux qui y sont obligés, ceux qui n'ont pas besoin d'être recrutés et ceux qui n'espèrent que cela
et puis ceux qui sont victime de discrimination, les jeunes, les vieux,venez vous confronter à la réalité et courrez voir ARTICLE 23!
Martine;