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Un visiteur
5,0
Publiée le 14 mai 2013
Ce film (production 2012) vaut beaucoup mieux que tous ces débats "médiatico-folklo" autour du "mariage pour tous" avec leurs pro et anti aussi pathétiques les uns que les autres. Je ne nomme personne la liste serait trop ridicule. Bien évidemment ce film apporte toutes les réponses en posant les vraies questions. Les vraies gens et les vrais sentiments ne doivent pas se ranger dans les tiroirs des apparences et des apriorismes. Car j'en avais avant de voir ce film ( les transformistes, le syndrome de Down, les couples gay...) et cela va bien changer mes jugements. Il faut aussi ajouter que les années 70 et les acteurs nous font juste remarquer que rien n'a évolué. Et que, même cette récente loi-gadget votée ne changera en rien des situations, drames, réalités, mentalités... L'amour que l'on peut donner et dont on ne peut que s'enrichir n'a de valeur qu'aux yeux de ceux qui peuvent le comprendre et sont dignes de le recevoir.
en dépit de quelques longueurs, My Two Daddies est un beau drame social poignant. Allan Cummings est touchant en artiste exubérant. je suis ressortis de la salle indigné et triste devant tant d'injustice. à voir en plein débat sur le mariage pour tous oeuvre utile
Un film magnifique : drôle, émouvant, qui traite du sujet difficile du droit à la différence (trisomie, homosexualité, travestis...) avec beaucoup d'intelligence, de justesse et de délicatesse, en évitant tout pathos et toute mièvrerie. (J'ai beaucoup aimé la fin d'ailleurs.) Des personnages forts sublimés par un casting impeccable, Alan Cumming en tête. A voir.
En 1979, un couple d'homosexuels, décident d'être les tuteurs de Marco, un enfant trisomique, et violenté par sa mère depuis tout petit. Tout en cachant leur relation, les deux tuteurs s'attachent à l'enfant, et lui à eux. Mais ce bonheur, ne va pas convenir à tous, et la situation va vite déchanter, lorsque l'entourage découvre le secret de leur homosexualité. Le couple devra se battre contre vents et marées. "Any day now", est un film réussi, et révoltant. On ne peut s'empêcher de sourire devant tant de tendresse et d'amour, et être énervés devant tant de discriminations et d'injustice. Très beau film, à voir absolument.
C'est un film plein de subtilité, un film situé dans les années 80 et qui piste les préjugés homophobes. Avant de dire "homosexuel", on disait "pédéraste", terme à la consonance proche de "pédophile" et qui conduit parfois à des raccourcis absurdes et malveillants. Ici, la tendresse de ces deux hommes à l'égard d'un adolescent trisomique délaissé par une mère toxicomane, suscite la méfiance : puisqu'ils sont homosexuels, ils auraient forcément une sexualité débridée ou des idées perverses et tordues à l'endroit de cet adolescent, dont ils prétendent vouloir s'occuper. Comme souvent aux Etats-Unis, c'est sur la scène judiciaire que va être exposé le problème. Il y a quelque chose de décapant dans ce film, qui montre que bien souvent, on se trompe de débat. Ici, le mariage pour tous a déclenché l'ivresse de la colère, la profération d'anathèmes absurdes. "The two daddies" se déroule il y a une trentaine d'années, la société a sans doute évolué, mais il est probable que la scène fantasmatique prend encore souvent le pas sur la réalité. Voilà un film, qui donne à réfléchir...
je l'ai vu hier soir, il est formidablement joué. Une belle histoire, une époque difficile pour les gens "différents". Déçue par la fin du film. Un peu long, belle bande sonore.
My two Daddies traite d'un sujet bien actuel même si situé dans la Californie de la fin des années 70 : l'homoparentalité. Travis Fine utilise les armes du mélodrame avec délicatesse, la plupart du temps, avec plus de lourdeur parfois. Le message passe, et l'émotion avec, même si la mise en scène se contente du strict minimum, quand elle ne verse pas dans la mièvrerie accompagnée d'une musique sucrée. Le plus gênant réside dans la vision qu'on aimerait plus nuancée des "méchants", soit les bien pensants hétérosexuels et la mère, droguée, visiblement incapable de s'occuper de son gosse trisomique (oui, cela fait beaucoup). En dépit de ses défauts, le film touche parce qu'il parle d'amour, simplement, et que sa force militante est loin d'être dépassée, dût-elle passer par des évidences qui ne le sont toujours pas pour quelques uns. L'amour pour tous, c'est pourtant un programme qui devrait rallier tous les suffrages.
My Two Daddies, c’est l’histoire d’un transsexuel, d’un homo non assumé, d’une mauvaise mère toxicomane, d’un enfant handicapé mental et d’une justice qui doit réguler tout ça. Travis Fine n’a donc pas eu la main légère en exploitant tous ces sujets. Si comme on se le doute, le réalisateur n’exploite pas le fond des choses en une heure et demie, il a au moins le mérite d’aborder un thème nouveau au cinéma. Un peu kitch sur les bords, My Two Daddies respecte cependant l’ambiance des années 80 en Californie. Alors que la Loi est censée tout faire pour le bien-être d’un enfant, il existe chez ceux qui la font, une homophobie qui empêche toute objectivité. Dégoulinant de bons sentiments, il reste néanmoins difficile de se faire son propre opinion tellement le point de vue scénaristique est ancré. Même s’il tombe souvent dans la caricature, le long-métrage ouvre le débat sur le droit des homosexuels à éduquer un enfant. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
Une histoire qui avec un point de départ plus realiste aurait pu être louable et touchante. Mais les personnages viennent tout juste de se rencontrer et cet intérêt soudain pour l'enfant attardé ne sonne pas juste. Un combat judiciaire au manque évident de crédibilité, ajouté à ce qu'il faut pour tirer sur la corde sensible. Non, ça ne marche pas!
Avec ce film Travis Fine a récolté une pelletée de prix et de récompense dans de nombreux festivals de cinéma, revers de la médaille (et sans vouloir leur faire injure) seulement auprès de petits festivals (excepté peut-être celui de Tribeca) ; niveau Oscar ou Golden Globe rien… Tout cela témoigne d’un fait : ce petit film indépendant a été financé loin du circuit des grands studios et pour cause il aborde un sujet encore très sensible voire clivant : l’homoparentalité. La première version du scénario a été écrite il y a 30 ans, le temps qu’il a fallu pour trouver un réalisateur et l’argent pour le tourner, uniquement cela donne une idée de la sensibilité de la thématique. On y suit le combat de Rudy et Paul tout jeune couple gay pour obtenir le droit d’adopter Marco, adolescent trisomique fils d’une mère droguée. Or nous sommes dans les années 80 et non seulement l’adoption par des couples de même sexe y est regardée comme inenvisageable, mais même le fait d’être homosexuel est déjà sujet à discrimination. Le scénario est fort sans faire dans le larmoyant et il présente des personnages qui n’essaient pas d’être des homos lights, c’est-à-dire dont le mode de vie pourrait être celui de n’importe quel hétéro. Rudy est un chanteur travesti qui n’a pas la langue dans sa poche et le couple qu’il forme avec Paul ne s’est pas formé dans des conditions des plus conventionnelles. De plus le film, s’il a indéniablement un côté militant, ne sacrifie pas son histoire à la dénonciation de l’homophobie. Même au niveau de la conclusion le long-métrage ne rentre pas dans le rang en nous proposant un happy-end sur fond de musique sentimentaliste, ce qui dans un film produit par un studio majeur n’aurait probablement pas été possible. Allan Cummings (désopilant dans “The good wife”) est absolument impeccable dans le rôle de Rudy, personnage haut en couleur que l’acteur incarne sans verser dans la caricature de l’homo flamboyant. Ce film est donc un drame très humain où est dépeint le clash entre le dogmatisme des mœurs et la volonté d’un couple de former une famille même atypique. À voir sans hésitation. [Attention, pour ceux qui voudraient le voir, il est aussi sorti sous le titre “Le combat d’une famille”]
Je voudrais trouver les bons mots pour parler de ce film qui m'a bouleversé !!! C'est tout simplement le plus beau et le plus triste que j'ai jamais vu !!! Pourtant en me mettant devant, j'avais peur de voir un ramassis de clichés servi par des acteurs moyens et bien je me suis complètement trompé !!! Ce film est une merveille de tendresse et d'humanité !! On passe par tous les sentiments possibles et imaginables !! Le bonheur, le rire, la tristesse, la colère, la révolte !!! Et que dire des acteurs !! Ils sont impeccables et je voudrais surtout souligner la performance du jeune Marco qui est époustouflant dans le film !! Quelle belle leçon de tolérance et d'amour il nous donne !!! J'en ai encore des frissons...surtout en pensant à la fin !!! Un pur moment de bonheur !! Je vais avoir du mal à m'en remettre !! Je le conseille vraiment du fond du coeur à tous !!
Le plus gênant dans ce film, c’est qu’il est visuellement désagréable à regarder. Du style vestimentaire ou décoratif des années 1970s, a été gardé ce qui est le plus moche. Tous les acteurs sont laids ou enlaidis. En particulier, Alan Cumming a la coiffure d’une Jeanne d’Arc qui, après plusieurs mois de captivité, serait si préoccupée par sa future crémation, qu’elle négligerait de soigner ses aisselles ou de changer son débardeur crasseux. Il n’a hélas rien de sexy quand il fait entrer de force en bouche un bout de salade qui dépasse. Quand Cumming pousse à l’occasion la chansonnette, on n’est vraiment pas sûr qu’il chante juste. Le deuxième personnage principal, le juriste crypto-gay, joué par Garret Dillahunt, tient mieux la route, même s’il est affligé de la coiffure d’un hubot. Quand ces deux se touchent ou s’embrassent, on est gêné et on préfère regarder les murs obscurcis de la salle. On ne croit jamais à ce couple formé par Cumming et Dillahunt, qui avaient quand même 47 ans sur le tournage, et qui sont censés incarner une certaine fougue rebelle. Et si on ne croit pas à ce couple, on a du mal à vivre viscéralement l’histoire.
Géniale , géniale. Une histoire originale , c'est divertissant du début à la fin et c'est bien dramatique. Il y a de bons moments ,Alan Cumming est géniale comme d'habitude , Garret Dilahunt et très bon aussi et un scénario bien ficelé. Un film a ne pas rater.
Sans concessions, ce film est d'une justesse parfaite un jeu d'acteurs époustouflant, le rendu et le climat de l'époque dans laquelle il se situe paraitrait cliché si il n'était pas si justement filmé. La fin est tout simplement magnifique chacun y trouvera la leçon d'humanité à retenir. Ce film pourrait hélas être encore d'actualité la jalousie de la différence et le droit à l'indifférence étant de retour avec les extrémismes de tous bords.Bref un chef-d'œuvre à méditer