C’est l’excellent Broderik Crawford qui en est la vedette, rôle qu’il aurait du tenir plus souvent compte tenu de son charisme et de ses qualité d’acteur polyvalent. Avec un scénario un peu mieux travaillé et une fin moins complexe, ce film noir aurait pu faire partie du lot des meilleurs. Tel qu’il est, il est assez passionnant à suivre avec de nombreuses séquences originales (le meurtre insolite du départ, les provocations de Danico, le changement de pistolet, le supplice des index, la piste de la fluorescence en infra rouge, la porte secrète dans le coffre, la séquence du pouls pris avec le pouce et le surprenant baiser humoristique final. Il n’y a pas de forces du destin, de paumé ou de femme fatale mais le climat est oppressant, il provient de la distinction difficile entre les policiers et les voyous.
Film policier. Un flic réussit à infiltrer le milieu mafieux des dockers. Il résussira sans trop de perte et bien que le milieu ait kidnappé sa fiancée.
Bon film policier / noir de Parrish. Le scénario est assez crédible et l'acteur principal l'est aussi dans son rôle de policier / gangster. C'est bien réalisé, dans un beau noir et blanc. C'est très efficace et la romance a peu de place ici. La dénonciation des milieux mafieux est réussie, et la description des enquêtes policières de l'époque est intéressante. Petit film certes, mais de bonne qualité.
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3,0
Publiée le 2 février 2014
Première mise en scène de Robert Parrish qui est dèjà parfaitement en accord avec le genre: un flic sur les docks ou l'excellent Broderick Crawford s'invite chez la mafia! C'est jamais facile pour un inspecteur du sixième district de s'infiltrer dans le monde des dockers! Tout simplement parce que ces derniers tiennent à rester entre-eux et n'aiment pas qu'on s'introduise dans leur milieu! Solide et vif comme la bière et le vin blanc en guise d'apèro, "The Mob" maintient l'intèrêt! Crawford irradie de virilitè en rèpondant du Tac O Tac à des gueules comme Ernest Borgnine ou Neville Brand! Les filatures (la fuite d'huile à l'ultra-violet à la façon du « Petit Poucet ») ou les brutalitès policières (on s'appuie ici sur ses deux index contre un mur pour faire cracher le morceau) sont à des annèes lumières du bruit et de la fureur de la technologie actuelle! A noter la petite figuration de Charles Bronson en docker...
Un très bel usage du noir et blanc pour créer l’ambiance du film noir par excellence, dès les premières minutes, la pluie tombe drue et l’ombre du crime se déploie sur la ville. L’intrigue classique mais néanmoins recherché nous emmène vers un dénouement intelligent et surprenant. Une très belle surprise très bien orchestré, avec le réalisme plutôt que la surenchère que l’on peut voir de nos jours sur nos écrans. Au détour d’une scène on peut croiser le futur Charles Bronson, et dans un rôle un peu plus conséquent Ernest Borgnine.