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    Transcendance
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    Sylvain. V
    Sylvain. V

    146 abonnés 372 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 mai 2015
    Wally Pfister réalise un excellent film de science fiction. Ingénieux, intelligent, on en apprend beaucoup. Johnny Depp est au top, très bon casting ainsi que le scènario. Un mise en scène correcte, des décors très détaillé. Des effets spéciaux époustouflants, épatants même spectaculaire. Je ne dirais pas un chef d'œuvre mais une réussite. Le film explique très bien la phrase d'Einstein : " Je crains le jour ou la technologie dépassera l'homme ", très belle phrase qui sers pour le film. Une bonne inspiration. 4/5 ****
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 27 juillet 2014
    Et bien ... quelle surprise.

    Toutes ces critiques négative ont faites que j'ai attendu avant de voir le film. Mais que nenni, il est exceptionnel (je pèse mes mots, pourtant je suis particulièrement critique d'habitude). Comment ce film à t'il pu avoir de si mauvaise critiques ? Surtout face à Transformer & co et leurs scénars très léger. Je suppose qu'une citation du film peut bien résumer la chose : spoiler: "Les gens ont peur de ce qu'ils ne comprennent pas"
    .

    On se retrouve avec un scénario intelligent, enrichit d'un sacrés background. Les éléments scénaristiques s’enchaînent très vite ( spoiler: d'un éventuel transfert de notre conscience dans une machine, de l'IA et de son potentiel danger pour l'humanité, des solutions possibles pour endiguer une telle IA
    ). Allez, j'ai quand même une critique : encore une histoire d'amour pipeau qui vient un peu perturber le film.

    Le domaine technique est maîtrisé : ce n'est pas de l'informatique de bas étage comme on en voit dans 95% des films, le langage utilisé est le bon ... Seuls les processeurs quantiques sortent un peu de nulle part, (allez on va supposer que le film se déroule dans un futur plus ou moins proche). Le casting est top.

    Bref, ne vous arrêtez pas à la critique, regardez le.
    Yvon K
    Yvon K

    10 abonnés 11 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 juillet 2014
    C'est un filme vraiment génial, elle donne de quoi réfléchir sur l'avenir de l'humanité
    Kiwi98
    Kiwi98

    261 abonnés 238 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 juillet 2014
    Que peut on faire avec un film sur l'intelligence artificielle ? Un peu de tout en faite. Une réflexion métaphysique sur la condition humaine (A.I. Intelligence Artificielle, Blade Runner), un symbole de révolte (Métropolis) une romance digitale entre un homme et une machine (Her), lui donner un aspect menaçant (2001, l’Odyssée de l'Espace) ou bien apaisant (Robot Frank) ou encore en faire une menace contre l'humanité tout entière comme dans ce très attendu Transcendance. Il suffit d'imaginer le potentiel fou d'un tel film, revenant sur les dangers multimédias, un aperçu d'un monde en crise, de l’égoïsme de l'humanité par rapport aux futurs générations, de mettre en avance certain dangers du progrès technologique avec comme fond une romance entre deux scientifiques perdus dans leur délire. Avec un minimum d'ambitions imaginez le film que l'on aurai pu voir... et c'est là que vous vous dites que le Transcendance sorti le 25 Juin dernier est un beau gâchis en fonçant droit vers la série B et le divertissement US. Ce qui est même plus que dommage car la fiche technique est autant plus alléchante, Johnny Depp, Rebecca Hall, Morgan Freeman, Cillian Murphy, Paul Bettany et Kate Mara sœur d'une certaine Rooney Mara répondent tous présent. La réalisation est également confiée à un inconnu : Wally Pfister, chef opérateur de Christopher Nolan depuis Insomnia. Nolan qui avait d'ailleurs voulu mettre en scène cette histoire (!!!!!!!!!) avant de se contenter de la place de producteur exécutif avec sa femme Emma Thomas.

    Un film que l'on voyais grand mais qui finalement est assez petit. Il faut en tout cas saluer l'ambition d'avoir produit un film comme celui là même si le résultat final est assez grand publique. Car Transcendance est, il faut l'admettre, un film assez casse gueule dans sa dénonciation directe des progrès techniques qui un jour pourraient devenir trop important. Le film commence de manière assez inattendue, 5 ans après les événements, on y voit Paul Bettany se balader dans un monde sans électricité et renvoyé à l'age de Pierre racontant en voix off comment il a connu les Caster, couple de scientifiques très ambitieux voulant mettre au point un ordinateur à l'intelligence supérieur, et là flashback, un système narratif peu convaincant et nous offrant déjà la fin sur un plateau. Mais il faut dire que l'on éprouve une certaine nostalgie à revoir Johnny Depp présenter son projet sur scène avec des allures de Steve Jobs et la suite devient de plus en plus sympathique. Car t'en bien que mal Transcendance arrive à convaincre en tant que divertissement publique et assuré même si il se remplit de défauts qu'il aurait pu aisément éviter, comme son intrigue faussement complexe qui tourne au bordélique et sa mise en scène faussement réaliste et sobre. Un film peu pétillant mais arrivant à faire des trouvailles, Rebecca Hall, absolument remarquable, campe un personnage facilement identifiable qui petit à petit va se refermer sur lui même et également le rapport entre l'intelligence artificielle et l’être qu'elle aime pour arriver à des scènes intimistes (bien que peu flatteuse) et notamment la fin assez émouvante bien que prévisible comme c'est souvent le cas dans ce type de film.

    Bilan :
    Loin d'un film admirable Transcendance est un film très prétentieux mais jamais naïf alliant effets spéciaux impressionnants et romance tumultueuse malgré son intelligence très artificielle.
    inncap
    inncap

    6 abonnés 6 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 juillet 2014
    C'est une autre vision de peu être la supériorité de la machine sur l'humain...
    Ce sera peu être réelle un jour des nano-robots pour tt guérir et vivre dans un monde propre...
    Excellent film...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 juin 2014
    Je sors à peine du cinéma et je me dois de partager cette expérience cinématographique dont j'ai été témoin.

    Merci! Merci de nous offrir un moment de spectacle grandiose, mais qui ne soit pas dénué de tout sens. Avec transcendance, on en prend plein les yeux.. On réfléchit au monde qui nous entoure, à ce qu'on en attend.

    A voir, et à revoir ..!
    Freakin  Geek
    Freakin Geek

    246 abonnés 883 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 juin 2014
    Directeur photo de la majorité des films de Christopher Nolan, Wally Pfister passe pour la première fois à la réalisation avec Transcendance. Un nouveau regard sur les dangers des progrès technologiques, sujet déjà souvent traité mais qui a toujours besoin d’être mis à jour au fur et à mesures des avancées dans le domaine.

    Informaticien de génie, Will Caster est assassiné par un groupe d'opposants avant même de pouvoir lancer son projet d'intelligence artificielle révolutionnaire. Avant de mourir, il a juste le temps de transférer son esprit dans la machine avec l'aide de sa femme Evelyn. D'une puissance incroyable ce super ordinateur n'a plus aucune limite mais travaille t'il encore pour le bien de l'humanité ?

    L'influence de Christopher Nolan plane comme une évidence sur le long métrage de Wally Pfister. Un temps prévu comme réalisateur de cette histoire, il a préféré se mettre en retrait en restant uniquement producteur exécutif. Que ce soit dans ses images léchées, la musique signée Mychael Danna qui rappelle le travail d'Hans Zimmer et dans son casting dans lequel on retrouve des acteurs fidèles des films de Nolan, on se demande vraiment si Wally Pfister n'est pas juste un simple exécutant plus que le véritable metteur en scène de ce film.

    L'histoire de Transcendance reprend la trame classique de l'apprenti sorcier. Un homme qui expérimente de manière révolutionnaire jusqu’à ce que cela dérape. C'est un peu comme une version mise à jour des Frankenstein, Hollow Man ou bien encore Le Cobaye qui nous alertait déjà sur les risques de la réalité virtuelle et l'intelligence artificielle il y a déjà vingt deux ans. Dans son développement, l'histoire semble aussi s'inspirer du classique L'Invasion des Profanateurs dans lequel les humains étaient contrôlés par un parasite une histoire qui a déjà fait l'objet de plusieurs réadaptation et dont Transcendance pourrait bien être la dernière en date.

    Si le scénario n'est pas original, il a le mérite de mélanger subtilement ses influences pour ne pas sentir le déjà-vu. On est rapidement embarqué par cette formidable expérimentation en craignant que les choses finissent par déraper. Portés par de très belles image pour lesquels le directeur photo Jess Hall a copié le style du réalisateur avec de beaux ralentis et des effets spéciaux numériques soignés, le film est une véritable claque visuelle et sonore se rapprochant de la maîtrise de Inception.

    Johnny Depp joue pour une fois presque au naturel le rôle de cet informaticien de génie. Une prestation bien plus sérieuse qui se démarque franchement de ses délires dans Pirates Des Caraïbes, Lone Ranger ou bien dans les films de Tim Burton. L'histoire fait cependant plus de place à Rebecca Hall, une actrice qui prend du galon ces derniers temps avec un petit rôle dans Iron Man 3 et surtout le rôle féminin principal de Une Promesse.

    Kate Mara aussi prend une promotion en incarnant la chef du groupe des opposants, certainement grace à la série House Of Cards. Cela reste cependant un second rôle vite éclipsé par d'autre acteurs plus prestigieux comme Morgan Freeman et Cylian Murphy. Deux acteurs que l'on a pu voir dans de très nombreux films de Christopher Nolan tout comme Josh Stewart vu dans The Dark Knight Rises.

    Si ce n'est pas l'originalité qui étouffe l'histoire de Transcendance, le film est cependant une réussite en tout point. Prestations impeccables de l'ensemble de ces comédiens, magnifiques images et bande originale tout est réuni pour convaincre. Transcendance se range sans peine à côté des films de Christopher Nolan et devrait séduire la majorité des fans du réalisateur.
    Caine78
    Caine78

    6 693 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 mars 2015
    Le chef-opérateur de Christopher Nolan s'essaye à la réalisation pour un résultat mitigé. D'un côté « Transcendance » a un léger pouvoir d'envoûtement, Wally Pfister maîtrisant bien ses effets et pouvant s'appuyer sur un sujet sur un sujet plutôt original et intéressant pour nous tenir en éveil jusqu'au bout. De l'autre, j'avoue ne pas m'être senti plus concerné que cela par le déroulement de l'histoire et les personnages qui la composent, joués convenablement mais sans grande intensité (à l'exception peut-être de Paul Bettany). Les rebondissements sont finalement peu nombreux et si l'ensemble se tient à peu près, le film manque trop de chair et d'émotion pour nous séduire véritablement. Reste qu'il est plutôt à l'honneur de Pfister d'avoir laissé de côté l'action pour privilégier la réflexion sur notre société et le monde d'aujourd'hui, mais nul doute qu'un équilibre mieux maîtrisé entre ces deux aspects aurait bénéficié à l'œuvre. Honorable néanmoins.
    Vicktor F
    Vicktor F

    24 abonnés 18 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 21 juillet 2014
    Faisons court, c'est de la merde en boîte! Et chapeau bas Johnny de prendre le pactole sans se soucier un temps sois peu que le film sois bon... :-x
    Julien D
    Julien D

    1 196 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 juin 2014
    Trop occupé à terminer son Interstellar Christopher Nolan a offert l’occasion à Wally Pfister, son chef opérateur attitré, de réaliser son premier film en le produisant et en faisant venir une flopée d’acteurs célèbres avec qui il a l’habitude de travailler. A partir d’un scénario qui ne fait que ressasser ce que le cinéma de science-fiction nous répète depuis ses origines, à savoir les risques de jouer les apprenti-sorciers et le peu de confiance que l’on puisse faire à une intelligence artificielle, Transcendance peine à ne serait-ce que toucher du bout du doigt les enjeux philosophiques sur lesquels il repose. Le manque flagrant d’inspiration dont souffre l’écriture du film se ressent dans le manque de développement des personnages, la prévisibilité consternante de chaque rebondissement et l’absence de tension dramatique. Jusque dans le dernier acte, où le rythme de l’action s’accélère un peu, tout n’est fait que de discours intellectualisés ineptes et d’effets spéciaux désuets. Coté casting, il n’est demandé à Johnny Depp que la plus stricte sobriété (nous prouvant qu’il n’est plus crédible dans des rôles aussi modérés), tandis que Cillian Murphy et Morgan sont parfaitement inutiles. Les deux personnages féminins, interprétés par Kate Mara et Rebecca Hall, sont plus intéressants et auraient mérités d’être mieux utilisés. S’il est une chose que l’on doit reconnaitre à Pfister c’est d’avoir voulu conjuguer le propos du film à sa méthode de travail en n’utilisant, en tournage comme en montage, que de la pellicule et non du numérique (qui fut pourtant indispensable à rendre omniprésents les effets spéciaux). Au final, on regrette sincèrement que Nolan ne soit pas occupé lui-même de la réalisation, et surtout la réécriture, de ce long-métrage pas dénué de bonnes intentions, ce qui aurait évité d’en faire une banale série B à gros budget et l’échec commercial qu’il a connu aux Etats-Unis.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 30 juin 2014
    'Transcendance' peut être vu d’abord comme un film d’élève. Disons, même s'il est encore un peu pour cela, que Wally Pfister est à Christopher Nolan ce que Robert Rodriguez est à Quentin Tarantino : un collaborateur appliqué qui a parfaitement assimilé ce qui fait le génie de son maître, et s’en inspire au moment de réaliser à son tour. Car 'Transcendance' rappelle en maints endroits le cinéma de Nolan — d’ailleurs producteur exécutif du film. Non seulement on y retrouve des acteurs chers au réalisateur de 'Batman Begins' (Morgan Freeman, Cillian Murphy), mais la relative sobriété du ton, ou plutôt le refus du tape-à-l’œil vulgaire ; l’inclusion dans le récit d’éléments pris dans la société actuelle (le terrorisme) qui participent d’une recherche de réalisme ; une héroïne à la dérive, dépassée par des rêves plus grands qu’elle et prise au piège de ses démons ; tout cela plonge ses racines dans le cinéma de Christopher Nolan. Ce premier film, qui s’inscrit dans le champ de la science-fiction intelligente, produit sur le spectateur un effet délectable, pour peu que celui-ci accepte de ne pas avoir affaire à un film d’action. Ici, pas de festival d’effets spéciaux — ce qui ne veut pas dire qu'ils sont absents — ni de scènes-choc à n’en plus finir : 'Transcendance' est le résultat d’une réflexion sur les rapports que notre société entretient avec la technologie numérique qu’elle a créée, et sur les limites de la cohabitation entre le virtuel et le réel.

    L’intelligence artificielle n’est pas un sujet neuf. L’idée même de transplanter une âme humaine dans un ordinateur n’est pas nouvelle : on en trouve déjà une trace explicite dans les années 70 au Japon, dans l’œuvre du mangaka Leiji Matsumoto : à sa mort, Toshirô (dans 'Harlock', c’est-à-dire 'Albator') n’insuffle-t-il pas son âme dans l’ordinateur central de l’Arcadia ? Et celle-ci ne prend-elle pas parfois le contrôle exclusif du vaisseau ? Naturellement, ce genre de récit n’est pas sans soulever des interrogations, et le début du film énonce un certain nombre de questionnements philosophiques, touchant à Dieu ou à la conscience de soi. À mesure qu’il se déroule, le film en pose d’autres, qui nous renvoient aux peurs qu’Internet suscite inévitablement. Internet, miracle technologique qui rapproche les individus ; mais Internet, esclavagiste des « connected people », conditionnant leurs gestes, les observant nuit et jour, finissant parfois par penser pour eux… Il y a quelque chose de divin dans cette entité omniprésente, omnisciente et omnipotente ; quelque chose de terrifiant, aussi. 'Transcendance' exploite ces interrogations avec finesse, et le rythme lent, le jeu tout en retenue des acteurs, le refus de l’outrageusement spectaculaire, servent idéalement le propos qui y gagne en densité. Johnny Depp, au visage volontairement inexpressif, traduit parfaitement l'ambiguïté de cette entité informatique dont on ne saurait dire catégoriquement, à la fin du film, si elle est bonne ou mauvaise. Cette inexpressivité contraste avec la gamme très étendue des émotions traversées par une Rebecca Hall profondément humaine. Tous deux forment à l'écran un couple qui met en abîme la relation homme-technologie numérique : une relation mêlée de fascination, de peur et de complémentarité.

    S'il n'est pas vraiment original, 'Transcendance' a au moins le mérite de traiter son sujet de manière à la fois intelligente, honnête et sobre. À voir sans hésitation.
    Elthib7
    Elthib7

    72 abonnés 1 287 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 juillet 2014
    Je mets 3 mais c'est plus vers le 2,75 mon ressenti, je m'attendais quand même à mieux de ce film, les acteurs à part Depp et Freeman sont pas top et pas mal de longueurs tout au long du film. C'est dommage parce que l'idée de départ du film est très bonne mais il manque un petit quelque chose.
    conrad7893
    conrad7893

    299 abonnés 1 679 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 juillet 2014
    pas très fan de ce genre de film j'ai quand meme visionné transcendance sur le thème de l'intelligence artificielle et de ses dangers
    bravo pour les effets spéciaux , par contre le film ne m'a pas embarqué
    Je ne vois pas Morgan Freeman dans ce genre de film et johnny depp reste finalement absent
    bof bof
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 22 juillet 2014
    Bon, bon, bon... Je voulais voir ce film, mais sans une réelle attente non plus, (la bande-annonce ne m'avait pas franchement emballée) voilà j'apprécie beaucoup Johnny Depp et le voir dans un rôle très différent et surtout plus sobre que celui de Jack Sparrow, ben j'me suis dis que ça pourrait être sympa... mais en fait, non.
    Il faut dire que déjà, le film est lent, mais vraiment très lent, du début à la fin, même le peu d'action qu'il y a à la fin est chiant (et d'ailleurs il sert à que dalle, soyons honnêtes).
    Et puis sérieusement l'histoire est inintéressante et surtout, limite incompréhensible et bourrée d'incohérences spoiler: (non sérieux, c'est moi qui est bête ou personne n'a comprit comment elle se débrouille pour mettre l'esprit de son mari à la place de Pinn ou je ne sais quoi? Ensuite quand on le voit transposé sur les écrans, comment à-t-il fait pour que ses cheveux poussent, qu'il se choppe des lunettes et des fringues, il n'y a que moi que ça choque? Après aussi, il n'y a aucune explication sur sa réussite à se recréer un corps! Oh, excusez-moi c'est la science, le mec est trop fort, c'est devenu une IA ok, mais créer un corps, j'ai du mal...)

    Après les personnages, on nous en sort 5 qui sont sensés être importants, en fait on peut en garder un seul, celui de Rebecca Hall, ben oui c'est elle qu'on voit le plus et qui sert vraiment à quelque chose, parce qu'entre Johnny Depp qu'on ne voit quasiment que derrière une vitre ou alors on entend juste sa voix, Bettany qui s'inquiète de ce qu'est devenu son ami (est-il encore lui-même ou pas? Questionnement!!!), et ensuite Cillian Murphy et Morgan Freeman qui sont là en potes, leur rôle: essayer de stopper notre couple de scientifiques, oui mais là est toute la question: les empêcher de faire quoi??? On nous dis que Will crée une armée, oui mais franchement pour quoi faire? Le mec ne fait rien de mal, il a soigné des gens qui sont devenus des sortes de machines, les types ne sont pas sortis du désert, ils ne font rien et on essaye tout le long de nous faire peur là-dessus, le but du "méchant" transcender tout le monde pour servir son intelligence... Suis-je la seule à trouver ça complètement con? Sans parler des particules qui sortent du sol pour régénérer les machines, les gens, elles amènent la pluie aussi, c'est cool! A un moment, stop là!
    Alors on tente tout le long de jouer sur la question: est-ce toujours Will ou pas? Question qui aura une réponse des plus prout-prout spoiler: (là aussi, du n'importe quoi, quand on le voit dans son corps, le type ne transmet aucune émotion, il ne bouge pas, n'essaye pas de protéger sa femme du danger, non il attend qu'elle soit blessée pour l'emmener pépère en bas, la soigne et nous sort quoi? Qu'il a toujours voulu être avec elle en fait, que c'est lui depuis le début, c'est possible de croire à ça? Alors apparemment une fin ambigüe, ben ça doit être mal fait parce que mon avis penche beaucoup plus d'un côté que de l'autre mais bon...)

    Donc on sent que le réal a vraiment décidé de se la jouer Nolan, mais ça prend pas désolée, pour ne rien améliorer, la BO est plus que bof, il y a à peine de musique pendant le film, la 3D ne sert strictement à rien, vu qu'il n'y a pas de scène spectaculaire, et les acteurs font le minimum, Johnny Depp m'a déçue pour le coup, il n'est pas transcendant (wouuuuh, jeu de mot!!!^^) et les autres (bon ceux qui ne font pas à peine plus que de la figuration hein, donc Rebecca Hall), ça passe mais c'est tout!
    Et d'ailleurs où est l'intérêt de nous présenter ça dans un monde à moitié post-apocalyptique, moi je le vois pas, y a plus internet, oui mais pourquoi, même en ayant vu le film je ne comprends pas... spoiler: (On ne le voit pas gagner à la fin, si tant est qu'il avait vraiment un but, comme je l'ai dis sur son histoire d'asservissement, merci le scénariste!)

    Enfin bref, si il s'est cassé la gueule en Amérique, il y a des chances que ce soit pareil chez nous, et pour le coup ce n'est pas pour rien...
    Nicolas C
    Nicolas C

    161 abonnés 55 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 juillet 2014
    Plus qu'une œuvre sur l'informatique, c'est avant tout une réflexion sur la place de l'Homme dans le monde, sur la notion de bien et de mal sur les limites entre ce qui est acceptable et ne l'est pas. Plus qu'un blockbuster blindés d'effets spéciaux impeccables, c'est surtout un film d'auteur et une fable sur l'amour, la confiance qu'on peut placer en l'être aimé même quand tous les autres lui ont tourné le dos et qu'on ne le comprend pas de prime abord.

    Avoir choisi Johnny Depp, célèbre pour ses personnages extravaguant chez Burton et Verbinski est une excellente idée, il est une fois de plus fabuleux dans ce contre emploi où il joue un être désincarné, sans émotion, accédant à un niveau de compréhension total. Les bons et les mauvais ne sont pas ceux qu'ils semblent être dans ce film et cette fin bouleversante déplaira sans doute à beaucoup de monde. Ceux qui s'attendent à retrouver une IA façon Skynet ou la Matrice risquent en effet d'être bien déçus. On peut également penser au film Le Cobaye, mais la comparaison ne tient que sur des similitudes conceptuelles. Le traitement n'a rien à voir.

    Transcendance, en plus d'être l'un des rares blockbusters de l'année à n'être ni une suite, ni un reboot, ni une adaptation d'une œuvre pré-existante est un film courageux, qui prend le risque de ne pas offrir ce qu'on pourrait en attendre et va jusqu'au bout de l'idée de son auteur. Un petit bijoux de cinéma !
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