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FaRem
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1,0
Publiée le 21 mai 2019
Peter Howitt n'a peut-être jamais été un grand réalisateur, mais il n'était jamais tombé aussi bas qu'avec ce film. L'histoire se déroule dans un monde post-apocalyptique après qu'une catastrophe écologique a rendu l'air irrespirable et l'eau toxique. Les survivants vivent ou plutôt survivre grâce des masques antipollution et à des comprimés qui permettent de rendre l'eau potable. Dans "Scorched Earth", on suit l'histoire de Attica, une chasseuse de primes qui s'attaque à ceux qui enfreignent la loi avant de se lancer dans une mission en rapport avec son passé. Si l'idée de départ n'est pas nouvelle, elle n'est pas mauvaise pour autant seulement, elle n'est jamais exploitée et les éléments de science-fiction n'apportent pas grand-chose dans le récit. L'histoire aurait très bien pu se dérouler dans un western que ça aurait été la même chose. Malgré ce que l'on pourrait croire en voyant Gina Carano en tête d'affiche, Peter Howitt ne mise pas sur l'action et c'est peut-être ce qui fait le plus défaut à ce film. Le scénario de Kevin Leeson et Bobby Mort est d'une extrême faiblesse et à la place de combler les lacunes par de l'action, ils ont tenté de mettre en place une histoire peu intéressante qui manque de rythme. Même si on pouvait difficilement imaginer que cela puisse donner un bon film, "Scorched Earth" aurait au moins pu être une série B divertissante alors que là c'est tout simplement catastrophique. C'est ennuyeux à mourir, il ne se passe rien et les quelques scènes d'action sont poussives. Bref, un désastre.
Pour ceux qui ont le sentiment de se manger de la daube, après 10 mn de visionnage de "Scorched Earth", il faut les prévenir tout de suite. Ce sentiment ne se transformera qu’en conviction, pour devenir du profond regret de n’être pas partis. Car tout le travail de Peter Howit n’a consisté qu’à enfiler des clichés éculés, sur le fil d'un scénario très simpliste. Le résultat d'ensemble est totalement indigeste. Deux questions : la première qu’allaient donc faire dans cette galère, des acteurs de la qualité de Gina Carano, et John Hannah? On peut comprendre pour Carano. Les réalisateurs un peu bourrins, perçoivent d'abord ses prouesses physiques. Mais Hannah ? Deuxième question, pourquoi les gens s’entêtent-ils à désigner des médiocrités comme étant de la « daube », alors que c’est un met si bon ? En plus, les équipes chargées de la promotion du film en France y croyaient tellement peu, qu’ils ne se sont même pas donné la peine de trouver un titre français du genre « Terre écorchée ». C’est dire…