Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Sylvain P
336 abonnés
1 356 critiques
Suivre son activité
3,5
Publiée le 15 janvier 2015
L'odeur... Larry Clark reste comme d'habitude au plus près des visages, au plus près des corps et pour la première fois, ce n'est pas beau à voir, et à sentir. Il a toujours cette envie de filmer de beaux corps adolescents et prétexte un sujet sur la prostitution des ados camés, mais le vrai sujet de son film est la vieillesse et il filme sans complaisance... lui-même en SDF dégueulasse ainsi qu'en fétichiste des pieds. Ça donne la nausée. Ces vieux corps décharnés veulent profiter de corps fermes, refusent de vieillir, refusent de s'éclipser. Qui pourraient leur reprocher ? La prostitution, d'abord un jeu, devient un engrenage infernal. Bien plus poussé que le film de François Ozon sur le même sujet (Jeune et jolie), The Smell of Us reste quand même en surface, notamment car Larry Clark ne comprend pas la langue de Molière. Les acteurs adultes sont formidables (la mère adultère incroyable), les jeunes sont un peu plus laissés à l'abandon, filmés en roue libre et ça part dans tous les sens. Il s'en dégage une atmosphère irréelle, très californienne, davantage que parisienne où le glauque ne fait pas rêver. Restent quelques torses qui dansent ou qui skatent, et finalement, c'est ça aussi Larry Clark.
En tant que fan inconditionnel de Larry Clark ("Kids", "Bully" et "Ken Park" pour citer ses meilleurs films), j'avais vraiment hâte de découvrir "The Smell Of Us" au cinéma et je dois dire que je ne suis pas déçu! On retrouve avec plaisir la marque de fabrique de l'artiste et ce talent à montrer cette jeunesse en perdition qui touche à tous les dangers (Drogue, violence, sexe...). "The Smell Of Us" est un peu un mélange de tout ce qu'il a fait dans sa carrière. Ce n'est pas son meilleur film mais il se regarde parfaitement bien! Et puis, quel plaisir que de retrouver les acteurs "Michael Pitt" (qui avait déjà joué pour Clark dans l'excellent "Bully"), "Jonathan Velasquez" (qui avait joué dans "Wassup Rockers") et "Lukas Ionesco" (qui n'est autre que le fils de l'artiste controversée "Eva Ionesco"). Une oeuvre à découvrir mais qui ne plaira pas à tout le monde.
à voir absolument une claque visuel et sonore, une adolescence perverti qui deviendront ensuite les adultes qu'on déteste tant dans le film. l'odeur persiste après la séance, un gout particulier au fond de la gorge. cela faisait longtemps que la sortie d'une salle noir ne m'avais pas déboussolée
Pour ceux qui ne connaissent pas Larry Clark, à découvrir ce cinéaste hors norme. Pour ceux qui le connaissent, un vrzai plaisir de le retrouver, intègre, choc et brillant.
J'ai mal pour Larry Clark. Et j'ai de la peine car son nouveau long ne ressemble en rien à ce qu'il produisait dix à vingt ans plus tôt. Il n'arrive plus à se recréer, il freine sur des idées de mise en scène lourdes, comme filmer avec une mini-caméra pour mieux laisser transparaître la modernité technologique : il n'y a rien de nouveau ni rien de génial là-dedans. Les personnages sont estampillés, limite caricaturés, tandis que Clark crée des situations grotesques pour ici nous montrer le niveau de la décadence d'une partie de la jeunesse parisienne. Mais le parti-pris rend gênantes toutes ces scènes de sexe qui se suivent et se ressemblent. C'est du pur Clark, empreinte génétique comme preuve à la main, mais qui fait beaucoup moins réfléchir que "Kids" au niveau sociologique. Son cinéma nous ferait-il devenir asexué, incapable de ressentir une once d'émotion cachée derrière une sodomie sauvage? C'est possible, ça aussi.
fan des films de Larry Clark je suis bien entendu arrivé au ciné cet apres midi très impatient de découvrir son nouvel opus.... quelle déception.... je ne comprends pas ! L'histoire et le scénario étaient bons mais rapidement on a du mal à suivre, il y a plusieurs histoires en même temps, la fin est nulle. Les acteurs jouent bien mais le film n'est pas bon. je trouve cela vraiment dommage.
A vouloir faire dans le décalé, dans le trash... on tombe dans le n'importe quoi. Le film est une succession de scène où se mélange drogue, prostitution, sexe, alcool... pour l'ensemble des personnages ! On filme quelqu'un qui, lui-même, film ces mêmes scènes tout le long du film ?? Bref, il n'y a rien de bien construit, où veut-il en venir à part nous montrer des gamins paumés ? Pas de vrais émotions, pas de profondeur, peu de dialogues... je ne vois pas où l'on peut mettre 5 étoiles à ce film. J'ai pourtant tenu bon mais sans aimer...
Grand fan de Larry Clark, je n’ai pas réussi à rentrer dans l’histoire. Elle est en longueur, décousu et manque d’intérêt. Pour moi on est loin de Ken Park ou de Kids
Fidèle à sa sainte trinité « sexe, drogue et planches à roulettes », Larry Clark vient poser sa caméra dans les rues de Paris pour donner à la jeunesse française exactement la même image que celle qu’il a donné de l’américaine dans notamment Kids et Ken Park, celle d’individus désœuvrés, ne vivant que pour se défoncer et baiser. Un peu plus désireux que d’habitude sur l’envie de filmer des scènes de skate, le réalisateur en vient à faire d’une bande de jeunes acteurs débutants les représentants de leur communauté et même de leur génération. Ainsi les skateurs apparaissent comme des délinquants violents, de la même façon que les homosexuels, à travers le duo Math/JP, apparaissent comme des érotomanes dépravés. Jugé par le réalisateur comme son film le plus abouti, The smell of us ne mérite d’être vu que si l’on n’a vu aucun des précédents. En effet la soi-disant provocation qu’est cette invariable répétition, en alternance, de scènes de sexe grossièrement trash et de scène de skate, sans réel scénario pour les lier, n’a pour seul et unique intérêt que de découvrir le petit univers de Larry Clark mais en aucun de s’enthousiasmer devant un long-métrage intelligent ou vicéral.