Mon compte
    The Smell of Us
    Note moyenne
    2,2
    682 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur The Smell of Us ?

    84 critiques spectateurs

    5
    6 critiques
    4
    19 critiques
    3
    11 critiques
    2
    18 critiques
    1
    23 critiques
    0
    7 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Isabelle B
    Isabelle B

    9 abonnés 88 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 24 janvier 2015
    Une succession de scènes de sexe trash mettant en scène des ados qui se prostituent dans le milieu de la jeunesse dorée parisienne des skateurs des alentours du Trocadéro et du Palais de Tokyo. Des scènes dérangeantes et crues qui interrogent sur l'intention de Larry Clark, et qui laissent un goût amer de désespérance. Tout les personnages en sortent salis, et nous dans une confusion extrême. Le vieux Larry Clark impose son goût pour la bisexualité multiple de ses adolescents, jusqu'à la nausée, sans limites.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 069 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 janvier 2015
    Franchement il s'en est fallu de peu pour que je ne voie pas ce film, il passait à côté de chez moi, seul cinéma de la région à le passer, j'adore Larry Clark... mais voir VF, ça me donnait la nausée... heureusement qu'on a eu la présence d'esprit de me dire que le film est tourné en français... Je m'en serais de rater ça, parce que comme tous les Clark, c'est très bien.

    Ce ne sont pas forcément des films qui parlent immédiatement (bien qu'ils le fassent malgré tout), mais c'est des films qui marquent. J'ai de très bons souvenirs de Ken Park ou Kids que j'ai vu il y a quelque chose comme une dizaine d'années alors que j'ai tendance à être un peu un poisson rouge où le souvenir d'un film chasse l'autre...

    Clark fait toujours plus ou moins le même film, sans réelle intrigue, juste des jeunes, des jeunes perdus qui sont des jeunes et c'est ça qui est formidable ! Des jeunes qui sont des jeunes et qui ont des comportements de jeunes, alors on sent que les acteurs sont peut-être une ou deux fois moins bien dirigés que lorsqu'il tourne en anglais, en même temps, pas évident de diriger et de savoir ce qui est juste dans une langue que l'on ne parle pas... mais globalement c'est d'une sublime laideur... Rien n'est beau et pourtant.

    Clark prouve encore une fois (parce qu'il n'est pas le seul à le faire), que des scènes, banales, quotidiennes, filmée avec une caméra de mauvaise qualité, c'est ce qu'il y a de plus beau. La beauté du quotidien ! Et ce quotidien est monotone, cruel, terrible... Il faut s'en évader et pour ça tous les moyens sont bons, drogue, sexe, alcool, prostitution... Et c'est juste beau, parce que cette jeunesse perdue elle est vraie, elle existe... Alors certes les situations, certains pourront les trouver exagérées, mais ça n'enlève rien à la vérité de ce qu'elles disent sur la jeunesse, notre jeunesse, la perte de repères.

    C'est vraiment un film à voir, pour chercher, comme ces personnages à s'évader...

    Alors j'ai spéculé un peu sur le sens, ce que je n'aime pas du tout faire, mais les voir sur les parvis des musées à faire du skate, je pense que ça veut dire quelque chose, ce n'est pas anodin qu'ils restent dehors alors que l'art est à l'intérieur ? Est-ce-qu'il ne leur parle pas ?
    Ou bien le fait que la première scène soit des jeunes qui évitent un obstacle personnifié par un vieux clochard (joué par Clark himself).
    Ce n'est donc pas un film qui raconte rien, au contraire, il n'y a pas d'intrigues, peut-être qu'on peut surinterpréter des trucs, mais ce que l'on voit en dit déjà bien assez, cette sorte de constat sans jugement du monde actuel. Parce qu'il n'y a pas de sursaut moral... et ça c'est bien.

    D'ailleurs j'ai adoré une scène en particulier, où il y a un équivalent dans un autre film vu récemment : Eastern Boys, et sur exactement le même thème, le même sujet : un prostitué qui se rend chez son client, tous les deux réalisateurs font deux choses très différentes, intenses et assez belles, même si ma préférence va pour le Clark.

    Bref, c'est une nouvelle expérience cinématographique, proche des obsessions de Clark (faut voir le nombre de plans sur les caleçons de ces ados... presque autant que Malick met de contreplongées...), profondément marquant parce qu'il est tout simplement juste.
    Blog Be French
    Blog Be French

    39 abonnés 263 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 février 2015
    On peut regretter que Larry Clark, contrairement à ses autres films comme Ken Park ou Kids, choisisse de filmer un trip purement personnel et sans véritable propos plutôt que la fable en l'honneur de la jeunesse à laquelle le film était destiné. Si ce n'est pour le montage et la jeune actrice Diane Rouxel, le film ne se transcende pas.

    Ecoutez notre avis sur the Smell of Us dans l'émission Le Cinéma nous Appartient !
    Yves G.
    Yves G.

    1 461 abonnés 3 488 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 23 janvier 2015
    Jouant avec les les limites que la censure autorise, Larry Clark photographie et filme les adolescents depuis une trentaine d'années.
    "Kids" en 1995 était un chef d’œuvre. Sa première scène est restée gravée dans ma mémoire.
    "Ken Park" en 2002 était nettement plus borderline. Le film est connu des juristes : il a fait l'objet d'une décision du Conseil d’État portant son interdiction de 16 à 18 ans.
    Avec "The smell of us", le goût du vieux (71 ans) réalisateur américain pour les émois (bi)sexuels des jeunes skateurs ne connaît plus de limites. Franchissant l'Atlantique, il plante sa caméra au pied du palais de Tokyo, à l'endroit même où l'exposition de ses photos fin 2010 avait provoqué la polémique. Ses héros ne sont pas des jeunes des banlieues défavorisés, mais des gosses de riches qui se prostituent sur Internet, moins par appât du gain que par désœuvrement et désir de transgression.
    Le sujet aurait pu être intéressant. Mais le scénario est un empilement poussif de scènes toujours plus trash. Pris au piège, le spectateur hésite entre le malaise et le rire gêné.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 23 janvier 2015
    Le sulfureux Larry Clark revient pour un nouveau tour de piste. Mais, avec The Smell of Us, il tourne largement en rond le vieux Larry. Il livre un film très oubliable où le trash, trop souvent, tient lieu de scénario. Vite, vite, choquer le bourgeois puisque je n'ai plus d'idées... C'est tellement caricatural que cela en devient risible.
    Non seulement on n'y croit pas une seconde mais, en plus, c'est d'une telle platitude et d'un tel manque d'inventivité qu'on ne peut que dodeliner de la tête d'un air navré en voyant se succéder des scènes qui se contentent de mettre en lumière des ados en caleçons...
    LBDC
    LBDC

    105 abonnés 297 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 janvier 2015
    (...) À l’instar de n’importe quel found-footage à la mode, un personnage suit et filme en permanence. Mais loin d’être un procédé purement scénaristique et inexplicable, il s’agit plutôt d’un moyen d’aborder la vision métaphysique qu’a l’auteur de lui-même.
    Ce garçon – en apparence le plus jeune – qui filme tous ces ébats, ces prises de drogues, ces moments vides, ces humiliations… C’est Larry Clark. Un Larry Clark de 14 ans omniprésent qui renseigne sur le rapport de l’auteur à la jeunesse, et nous renvoie plusieurs facette de lui-même, dans les personnages adultes. C’est ce qu’est pour moi, THE SMELL OF US :
    Un autoportrait d’un vampire dont l’immortalité résiderait dans ce besoin de capter, d’absorber l’énergie et l’essence juvénile.

    Larry Clark ce vampire, absorbe plusieurs énergies différentes, et est montré sous plusieurs formes.
    – ce vieux gay solitaire qui doit sucer cette énergie physique, quitte à se retrouvé dépouillé, blessé, humilié
    – ce prédateur qui assume son attirance immorale, et ainsi vole l’estime de soi de ces jeunes faibles
    – celui qui, repéré, fuit, voleur d’innocence qui ne s’assume pas. (le conducteur)
    – cette vieille dame, ces parents, qui tout en cherchant à transmettre un héritage culturel et construire ainsi, indirectement la jeunesse, aspirent toute envie de se construire par soi même.
    – La mère de Mat Folle, obsédée et compulsive, droguée (à l’affection, aux substances, eu sexe)… Irrémédiablement attirée par sa progéniture, son engeance (ironiquement, la mère de Mat) Elle consume l’espoir d’une identification en une présence parentale.
    – ce jeune ado asexué et passif, qui tente de capter l’essence juvénile. Pour en faire quoi lui demandent ses amis… Un film comme THE SMELL OF US, Bully, Kids, Another day In Paradise ou Ken Park, me dis-je.
    Larry Clark se montre également sous deux autres formes fusionnées, moins nocives, plus passives
    – Rockstar. Le vrai Larry Clark, celui qui vit ouvertement au milieu de cette jeunesse, et est accepté en tant que tel. Un personnage somme de ceux-précédemment citées, épuisé et conscient de son impact, vivant une forme de purgatoire au milieu de ses victimes.
    – Michael Pitt (un des jeunes de Bully) enfin, qui incarne le devenir d’une « victime » de Larry Clark. Une fusion abstraite du metteur-en-scène et de ceux qu’il filme. Un terrifiant reflet de ce jeune montré dans THE SMELL OF US, lui – ayant existé par le passé, l’espace d’un instant, avant de ne devenir qu’une ombre de lui-même (...

    Retrouvez l'intégralité de cet avis sur THE SMELL OF US, sur Le Blog du Cinéma
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 22 janvier 2015
    Une idée de film intéressante, qui veut montrer la jeunesse sous toutes ses coutures. Quelques scènes sont bien faites (celles où le sexe est absent) qui rendent l'idée principale du film où l on peut voir ces jeunes "zoner". Mais cela s arrête là, il semblerait que Larry Clark ait filmé ce film pour son bon plaisir par la présence de nombreuses scènes de sexe plus grotesques les unes que les autres, bien que une ou deux semblent donner un sens au film. Clark montre un visage bafoué de la jeunesse où je ne e reconnais pas. Il est grossier et caricatural.
    Cependant il donne à réflexion, car on ne peut évidemment ressortir de ce film sans émettre une opinion.
    A jeter totalement ? Non je ne pense pas, le film n'est peut être pas forcément bon, mais il mérite que l'on s'attarde dessus.
    SothaSil
    SothaSil

    10 abonnés 179 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 février 2015
    Comme l'impression de voir Larry Clark régresser. Les ingrédients de base de son cinéma sont là, mais les proportions ont changé. Plus de trash et de sexe gratuit, si bien qu'on se demande parfois si l'on regarde un film ou un clip porno-punk (bande-son toujours excellente, au passage). Moins de développement des personnages. Dommage, car tous sont intéressants, ont de la profondeur, et entretiennent des relations ambigües qui auraient mérité d'être développées. La description de l'environnement social, qui était un élément central des précédents films de Clark, est ici plutôt délaissée. Difficile du coup de ressentir de l'empathie pour ses personnages. Finalement, sont-ils autre chose que des petits branleurs, blancs, bourgeois, parisiens, qui se droguent par oisiveté ? Larry Clark a gardé le trash, mais relégué le plus intéressant au second plan. Son génie est toujours palpable, mais ne fait qu'affleurer la surface dans certaines scènes.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 20 janvier 2015
    Affligeant. Du sexe pour du sexe, dialogues mal écrits et scènes mal jouées. Nul.
    ffred
    ffred

    1 702 abonnés 4 019 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 janvier 2015
    Le moins que l'on puisse dire c'est que le skate et les ados ne sont pas vraiment ma tasse de thé. Pas spécialement attiré donc par ce nouveau film de Larry Clark. Mais...j'ai beaucoup aimé les deux seuls films de lui que j'ai vus (Kids et Ken Park) et The smell of us est son premier film français. Pour tout dire, j'en suis sorti bousculé et assez perturbé (mais c'est bien ce que l'on recherche au cinéma, non ?), oscillant entre pathétique et génial. Après quelques jours, le film continue de faire son petit effet et j'y pense encore beaucoup. Pourtant, cela avait mal commencé. Je me suis d'abord un peu ennuyé, trouvant les jeunes horripilants. Et puis, assez insidieusement, la fascination a commencé pour ne plus me lâcher jusqu'à la fin. Difficile d'expliquer alors un ressenti. Cela nous replonge-t-il dans un passé ou nous projette-t-il dans un avenir ? S'identifie-t-on à un des personnages ? Est-ce là le portrait de la jeunesse d’aujourd’hui ? Le film pose beaucoup plus de questions qu'il ne donne de réponses. Sur la vie, le sexe, la mort, l'amour, la vieillesse, la jeunesse. Le pouvoir de cette jeunesse qui agace et qui fascine. Les personnages sont tous aussi paumés les uns que le autres. Tous les acteurs sont débutants et font leurs premiers pas devant la caméra, ils sont plus ou moins bons, mais finalement on s'en fout un peu. Comme les rares adultes que l'on voit d'ailleurs. Avec une prestation courte mais hallucinante de l'excellente Dominique Frot, dans le rôle de la mère d'un des jeunes. Ça fait souvent mal aux yeux, le montage est chaotique, les images pas vraiment belles mais la musique envoutante. Le tout mettant parfaitement en image ce portrait d'une certaine jeunesse (pervertie par internet ?), génération si jeune et déjà perdue. The smell of us est un film sans concession qui met mal à l'aise. Violent, cru, brut, noir, désespéré, tout à la fois vide et plein. Loin de toute provocation et de tout voyeurisme. Une vraie expérience, franche, puissante et dérangeante, visuelle et sensorielle tout autant que sensuelle. Le film français le plus politiquement incorrecte vu depuis des lustres, et ça fait du bien ! Premier choc de 2015.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 19 janvier 2015
    The Smell of Us hérite bien de ses prédecesseurs (Kids, Ken Park, Bully...). Bon film de Larry Clark. Je reprocherais juste quelques scènes qui semblent ne pas avoir été plaisantes à tourner pour les jeunes acteurs.
    Mondocine
    Mondocine

    75 abonnés 293 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 19 janvier 2015
    Dans le fond, The Smell of Us tentait le pari de dépeindre la nouvelle sexualité d’aujourd’hui, de s’immerger dans une jeunesse sans limites, sans morale, égoïste et inconsciente, consommatrice de l’instant, de la violence, du sexe, de la drogue, de l’alcool, du fric facile, des rapports humains détruits. Sur la forme, il voulait se connecter à la génération vidéo et connectée, portables et ordinateurs en mains… Malheureusement, tout est raté dans un exercice au-delà du poussif, tombant dans l’écueil de la crasse figurative, répétant inlassablement un langage déjà dépassé et faisant de la provocation non plus un vecteur vers la justesse mais une entreprise de destruction massive dynamitant une œuvre se résumant à un ramassis de clichés à côté de la plaque, adjoints à un enchaînement de scènes épouvantables et fatigantes, agglutinées autour d’un non-scénario. Seules et abandonnées dans ce capharnaüm dégueulasse et sans aucune fulgurance, les séquences sans détour de sexe, de sodomies, de cunnilingus, de fellations, d’inceste, de défonces et de déviances en tout genre (interminable scène de suçage de doigts de pieds cradingues ou de relation entre ados et personnes âgées, hétéro ou homosexuelles), témoignent toutes d’une impudeur inutile, là où précédemment, l’auteur nous avait habitué à une justification de chacun de ses choix. Et le résultat d’être aussi gerbant que stupide. Larry Clark aurait-il fait le tour de son cinéma pour à ce point tourner le dos à ce qui en faisait l’essence qualitative ? Il semble tombé dans la posture. Le fil de la justesse s’est rompu, reste la médiocrité.

    La critique complète sur Mondociné
    benoit_9715
    benoit_9715

    4 abonnés 29 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 janvier 2015
    Choquant !

    The Smell of Us reste incontestablement un des films qui m'aura le plus marqué. Il aborde le milieu d'une jeunesse parisienne dépravée, névrosée, fatiguée de vivre... prisonnière. Des gosses cumulant les excès pour divers raisons. C'est tout aussi fascinant qu’effrayant, excitant que triste.

    Chapeau bas aux acteurs ! Réussir à jouer ainsi une dépravation de chaque instant, une douleur continue, palpable mais inatteignable. Un manque constant de je ne sais quoi, est remarquable. Lucas Ionesco, héros ou anti héros on ne sait pas trop, brille par la palette d'émotions qu'il arrive a dégager. Ce qui choque n'est pas en soit telle ou telle scène, mais le cruel réalisme de chacune d'entre elles. Larry Clarck augmente cet effet en les faisant se succéder sous différents supports. Le malaise est sans cesse présent. On se demande au final si cela est réellement arrivé ? Que ça n'a pas pu sortir de l'esprit du réalisateur comme ça... 4 étoiles pour le bouleversement provoqué.

    Âme sensible s'abstenir... Âme préparée idem ! On ne ressort pas indemne de The Smell of Us !
    Jerome J
    Jerome J

    111 abonnés 7 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 19 janvier 2015
    Quelques rares scènes réussies (dans une rave par exemple) ne sauvent pas ce mauvais film au style assez cheap et a la complaisance trash gratuite.
    Ufuk K
    Ufuk K

    518 abonnés 1 474 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 janvier 2015
    j'étais assez impatient de voir ce film réalisé par le sulfureux larry clark.
    et bien le réalisateur confirme bien sa réputation: certaines scènes sont tout simplement extra-terrestre et fascinante,c'est dommage que la mise en scène est parfois brouillonne et confuse.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top