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    The Smell of Us
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    84 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 3 juin 2015
    The Smell of Us ou "l'odeur qui se dégage de nous" émise par les jeunes corps d'ados portés à l'incandescence, tel le soleil ou le filament d'une ampoule électrique est l'une des caractéristiques essentielles du cinéma de Larry Clark (…) Cela nous rappelle qu'il est l'un des rares cinéastes, avec Gus Van Sant et Greg Araki, vital pour le cinéma indépendant, à posséder la capacité de capter le language corporel et à s'octroyer autant de liberté artistique.
    Moorhuhn
    Moorhuhn

    142 abonnés 579 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 28 mai 2015
    J’ai vraiment aimé ce que j’ai vu de Larry Clarke jusqu’à présent mais The Smell of Us non, ça ne passe pas. Pourtant je me faisais un plaisir de voir ce nouveau Clarke, qui plus est avec le label Made in France ! Lui qui a tant de mal à être produit dans son pays... Mais rien à faire, autant je trouve Ken Park ou Bully très justes dans leur approche, autant je trouve The Smell of Us inouï de vulgarité. Il y a quand même un énorme défaut dans ce film, c’est qu’il vire dans l’exagération la plus extrême en filmant une jeunesse dépravée qui n’existe pas. Faut dire qu’il met quand même le paquet là le vieux Clarke : drogue, sexe, prostitution, inceste. Le tout dans un délire non-stop accumulant les scènes les plus surréalistes.

    Là où Ken Park dosait bien quelques-uns de ces thèmes en les reliant à des thématiques sociétales, The Smell of Us n’est ni plus ni moins que l’illustration d’une orgie incessante. Et cette artificialité et cette lourdeur ne rendent pas service au propos véhiculés par le film. C’est faux, je ne peux pas croire en ces personnages faux. Je ne peux pas croire à cette fille qui se laisse filmer pendant qu’elle pisse sous un pont devant son ami. Je ne peux pas croire en ce mec qui filme son pote en pleine prostitution. Je veux du vrai, des personnages authentiques, pas cette parodie de jeunesse parisienne dépravée. Bon après, ça reste toujours mieux que celle filmée dans Lol…

    J’ai vraiment eu l’impression que Clarke se complaisait à filmer des choses répugnantes histoire de nous sortir de notre zone de confort. Non pas que ça me gêne en temps normal, mais quand ça vire dans le too much gratos... Tiens d’ailleurs, anecdote, la scène du fétichiste a définitivement achevé la moitié de la salle de cinéma qui n’a pas supporté le choc. Je n’ai pas pu m’empêcher d’avoir un fou rire nerveux d’ailleurs pendant ce passage. Pourtant je suis habitué à voir des scènes dégueulasses et malsaines, mais là le mécanisme du rire de protection s’est déclenché à mon insu. Faut dire qu’à un moment donné, trop c’est trop. Quand tu assistes à un défilé de scènes dégueulasses et gratuites, la saturation n’est jamais bien loin.

    Même sur le plan de la mise en scène, j’ai été horriblement déçu. Le procédé des caméras amateurs devient tellement usant à la longue. C’est vraiment un film qui je n’ai pas aimé à tous les niveaux même si on peut lui reconnaître une certaine audace et quelques idées. Car après tout ça ose, ça fait durer la scène. Celle avec le prostitué et sa mère à la fin était juste ignoble, elle durait, durait… Mais ne me parlait pas. Pour ma part ce film est juste long, indigeste et surtout totalement vain. La déception fut à l’image de ce qui est filmé ici : sale.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 6 avril 2015
    Ce film souffre d’un manque rédhibitoire de point de vue et de ligne narrative, rendant sa vision pénible dans sa totalité. Fatras d’images, fatras de sons, fatras de pistes : le film ne dépasse pas l’impression de chaos. Il irradie souvent de percées poétiques, à commencer par ce très bel incipit tout chorégraphié, hommageant la grâce du skate, comme avait su le faire Gus Van Sant dans l’hypnotique Paranoid Park. Plusieurs thèmes se dessinent rapidement, pour lesquels le spectateur se demande comment le film parviendra à les coudre : la jeunesse dans son hybris comme dans son culte Ken Park, cliché généraliste assez galvaudé ; ses rapports tout aussi universels et asymétriques de fascination-répulsion avec la vieillesse ; au contraire un angle serré sur un groupe sociologique fort, les skateurs de Trocadéro ; une fantaisie irréelle, celle de leur prostitution. C’est toutefois une micro-histoire dans la diégèse qui intéresse le plus, celle de l’amour unilatéral et littéralement mortifère qui relie JP à Math, jalon cohérent et tenu à son terme. La piste sociologique est très vite abandonnée, dès lors que les personnages dialoguent, tant tout sonne faux. Aucun souci de réalisme ne travaille le film aux dialogues trop ou mal écrits, en tout cas mal dits.

    Le néant sociologique de vite se tourner vers un jeunisme inconséquent, une fascination mal placée, et pour toute dire, très pénible. La peinture d’une bourgeoisie décadente, très fin-de-siècle est en revanche réussie, comique dans son outrance : du vieil esthète pathétique aux spectateurs d’un défilé privatisé de haute couture qui ressemble surtout à un rituel fétichiste à la Eyes Wide Shut, sans parler de l’acmé du film, soulevé par l’incroyable Dominique Frot. La scène est inouïe, immortalisée dans le regard du spectateur, vouée à la postérité tant le choc visuel, sonore et moral est explosif, inénarrable.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 28 février 2015
    Inlassablement Larry Clark revoit, corrige et recentre son sujet, jusqu'à se faire toucher la réalité et la fiction, sans pour autant les mêler. Dans l'esprit de sa simplicité punk, l'émotion apparaît comme une évidence, sincère.
    beautifulfreak
    beautifulfreak

    110 abonnés 343 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 février 2015
    Papy Clark livre un film assez trash et pervers, dans la lignée de "Ken Park", mais en plus brouillon et décousu. Pas vraiment convaincant et inutilement provoc, mais quelques scènes restent assez fortes et font ce film proche du docu un témoignage "punk" sur l'adolescence. Mais mis à part le fait qu'il soit tourné à Paris et en français, il n'apporte rien de plus à l'oeuvre de Clark.
    norman06
    norman06

    346 abonnés 1 664 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 février 2015
    Le style Larry Clark dans toute sa splendeur. Le récit, secondaire, s'efface au profit d'un montage d'une belle prestance visuelle. Lukas Ionesco en troublant objet du désir est une révélation.
    Therealscandy T.
    Therealscandy T.

    2 abonnés 1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 16 février 2015
    Comment Larry Clark a pu pondre un tel navet? Que l'histoire soit inexistante, on est un peu habitué avec ce réalisateur mais à ce point.
    Où est passé le talent de ce photographe, je ne peux pas croire que ce soit lui qui nous offre de telles images.
    la moitié de la salle est aussi sortie avant la fin lors de ma séance, pour moi, grand fan de larry clark, ce fût une heure trente de purge
    Mais quelle déception
    Rien n'est sauvable dans ce film (hormis peut être la scène où le héros se fait sodomiser sans offrir à son client le moindre gémissement)
    Jusqu'à maintenant il avait filmé le sexe de façon admirable, là il nous offre ses penchants pervers : un peu de sneaker, un peu d'uro, de pédophilie, et d'inceste avec une Dominique FROT pathétique, physiquement gerbante qui veut absolument sucer son fils
    Les acteurs sont d'un amateurisme qui n'est même pas digne d'une websérie ab prod. Les scènes se succédent sans aucun rapport entre elles, les personnages ne sont pas attachants, voir larry calrk se pisser dessus pendant 5 minutes, voir un vieux lécher les pieds sales d'un ado pendant 10 minutes.. ça excite surement quelques frustrés en mal de sensation mais pour quelqu'un de sensé, c'est risible.

    Larry Clark est mort. Il fût, selon moi, l'un des plus grands artistes. Il est désormais la lie du cinéma américain.
    NewBoorn
    NewBoorn

    60 abonnés 576 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 26 février 2015
    Pour mon premier visionnage d'un film de Larry Clark, je suis plutôt deçu. Son oeuvre ne semble pas vraiment terminée et un peu brouillonne. Je ne suis pas à la recherche d'un quelconque sens ou scénario puisque là n'est pas l'objectif du réalisateur, mais "The Smell of Us" constitue pour moi un grand ennui, malgré une belle photographie. Je vais sans doute me diriger vers ses "classiques" pour tenter de me convaincre.
    Paulo W
    Paulo W

    42 abonnés 282 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 4 février 2015
    Alors, je comprends ce film qui se veut dérangeant, dans le style de l'inconnu du lac ou jeune et jolie, mais là pour le coup, je l'ai trouvé mal foutu, sans queue ni tête, sans "but", avec beaucoup de scènes inutiles, comme si c'était pour combler du vide dans ce film et arriver à faire un film de 1h30. Des longueuuuurs à n'en plus finir, et des scènes de cul, pareil, non justifiées.
    Beaucoup de choses gratuites en fait.
    L'effet de mal aise est réussi, mais , je crois que tout est un peu trop caricatural. et les acteurs sonnent un peu faux au départ.
    Il veut montrer une jeunesse en perdition, mais il va dans une extrème trop facile je trouve. non justifiée encore une fois. c'est dommage, l'idée de départ était bonne, mais à mon sens super mal retranscrite.
    Etienne V.
    Etienne V.

    33 abonnés 11 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 février 2015
    Comment mieux aborder la dissociation psychique qu'en vous la faisant ressentir ?
    Totalement ahurissant de parvenir à rendre l'atmosphère et la complexité du quotidien de ces ados avec une telle justesse. Entre l'expérience initiatique nécessairement risquée, et la transgression jusqu'à l'irréparable. A quoi ça sert tout ça ? Vivre ou survivre ?
    Comment l'inceste s'insinue, interagit et bouleverse les pratiques initiatique adolescentes. Comment tout s'écroule dès qu'il n'y a plus de semblant. L'ordalie ou le suicide, l'évasion ou la défonce, la prostitution ou la pédophilie, la sexualité ou la pornographie ... l'amour ou l'inceste. Ne nous y trompons pas. Il existe des dominations... mais que c'est compliqué de les percevoir et de les réparer. Ca ne tient qu'à un fil.
    Larry Clark seul, en SDF et en pédophile, parvient à décrocher deux sourires à cet ado brisé. Larry Clark en réalisateur parvient à lui rendre justice. Qui est ce "us" ? Les ados ? les gens brisés qui se comprennent dans leurs vécus dominés ? Que dire de cette période adolescente qui cumule le paradoxe d'être le moment le plus transgressif et le plus attentif à l'autre, quitte à parcourir un chemin sacrément risqué avec l'autre. Par amour de l'autre. Et quand l'amour étouffe ?
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 22 février 2015
    On peut certes être décontenancé par l'attirance (parfois malsaine?) de Larry Clark pour les jeunes gens, mais c'est oublier la phrase d'Alexandre Dumas, "l'oeuvre est faite par celui qui la regarde". Bien sûr, chez ce photographe/réalisateur l'approche est toujours rude, parfois à la limite de la pornographie, mais il s'agit justement de sa marque de fabrique, d'un des thèmes principaux de sa filmographie. Cela résonne d'autant plus dans ce "Smell of Us" francophone qui ressemble à une somme récapitulative de son oeuvre (immense et intense, et source d'inspiration pour de nombreux autres artistes). Larry Clark dresse ici plus que jamais un portrait quasi désespéré de ces ados accros au skate, au sexe et aux drogues qu'il suit depuis des dizaines d'années, mais aussi de l'état (et de l'émoi) de la vieillesse face à cette jeunesse (il se met d'ailleurs en scène dans différents rôles secondaires plutôt édifiants, et offre également à la trop rare Dominique Frot une scène étourdissante). Cru, choquant, bouleversant et terriblement lucide, mais aussi poétique, expérimental et parfois même assez drôle, ce film est certainement le plus fort et le plus abouti de son auteur.
    Chris Art
    Chris Art

    78 abonnés 398 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 27 janvier 2015
    (...) Quand Larry Clark choisit de s’intéresser de près à la jeunesse parisienne, le contenu social de son cinéma n’est plus lisible et les provocations multiples deviennent des coquilles vides ennuyeuses, répétitives et malsaines (...) ce qui a marché dans un contexte californien ou new-yorkais ne fonctionne pas du tout à Paris, ce qui a touché avec les scénarios d’Harmony Korine ne résonne pas avec celui de son scénariste français Mathieu Landais, alias Scribe. (...) les jeunes semblent s’ennuyer, les personnages certes, puisque c’est inscrit dans le récit, mais aussi les acteurs, ce qui est nettement plus problématique (...) Des scènes inutiles et éprouvantes, car tournant à vide, sans aucun sens à leur donner. Des scènes d’un réalisateur qui a l’air lassé par son propre sujet si ce n’est son propre cinéma
    Vanessa W
    Vanessa W

    33 abonnés 88 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 26 janvier 2015
    Aucune esthétique, Larry Clark ne fait qu accumuler scènes de sexe , d ambiguïté et de violence sans beauté, sans visuel. Il n y a pas cette pointe d espoir et de fraîcheur qu on peut trouver chez Gus vant sant par exemple. On s attend a de la jeunesse décadente et du sexe ..c est gagné sauf que youporn donne la même chose parfois avec plus d esthétique. Les acteurs sont pas mauvais, le sujet aurait pu être mieux aborder mais trop de scènes tué la scène, trop de gros plan, trop de flou bref une mise en scène assez médiocre. Le film se passe a paris mais bizarrement les acteurs ont le physique américain ( le surfeur blond chevelu, l italo américain ..) qui peut s identifier a cette jeunesse ?
    Christoblog
    Christoblog

    828 abonnés 1 674 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 26 janvier 2015
    Larry Clark accumule dans The smell of us une succession de scènes choquantes.

    Certains présentent le film comme un tableau quasi-documentaire sur les skaters bourgeois du Trocadéro, mais le film est plutôt une succession de fantasmes en tous genres : alcool, fétichisme, prostitution homosexuelle (ou pas), relations sexuelles intergénérationnelles, racket, violence, humiliation, inceste, transe technoïde, suicide, addiction au smartphone, rapports sexuels en public (et filmés, bien sûr), jeux vidéos... Le cinéaste, en dressant son petit catalogue des horreurs vécues par la jeunesse contemporaine, n'évite pratiquement aucun poncif. Pour vous dire : on y brûle aussi une voiture !

    Au lieu d'être subtilement transgressif, The smell of us est inutilement démonstratif. Il est aussi très laid. Le contenu - notamment psychologique - est tellement faible que Larry Clark tente d'habiller son film en multipliant les effets d'image inutiles (par exemple en insérant des images de smartphone).

    En voyant Larry Clark lui-même sucer avec avidité les doigts de pied de son interprète principal, ou en observant la façon dont il aime filmer à l'envi les caleçons de ses jeunes acteurs, on ne peut s'empêcher de penser que le cinéma est peut-être (aussi) une façon pour lui d'assouvir ses pulsions. Le spectateur lambda se sentira malheureusement exclu de cette démonstration d'onanisme cinématographique, tant le film manque totalement d'ambition en matière de narration et d'intérêt pour ses personnages.

    Que les Cahiers du Cinéma consacrent 30 pages à cet essai obsessionnel franchement raté confirment que cette revue est malheureusement redevenue ce qu'on avait espéré qu'elle n'était plus : un conservatoire de la bien-pensance pseudo avant-gardiste, qui n'aime jamais autant un film que lorsque ce dernier ignore son spectateur.
    stanley
    stanley

    66 abonnés 756 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 26 janvier 2015
    Sous couvert de l'observation d'une jeunesse désoeuvrée en proie aux addictions multiples (sexe, drogues et skate board) palliant leurs misères existentielles, L. Clark nous livre de nouveau un film où apparaissent ses fantasmes pédérastiques. Le problème n'est pas tant de montrer les différents ébats de jeunes filles et garçons de 15 à 18 ans mais dans le modus operandi de sa mise en scène. A l'inverse d'un Gus Van Sant qui montre des jeunes garçons sans volonté de souiller leur image, Clark semble vouloir altérer l'apparence de ces jeunes comme conjurer le déclin de son corps de cinéaste de plus de 65 ans. Telle une procédure métonymique, le cinéaste fixe sa caméra le plus souvent sur les abdomens à la pilosité naissante de ses jeunes acteurs qui d'ailleurs ne semblent pas tous très bien jouer. Le jeune au visage d'ange tel un hérault de la mythologie grecque qui évoque l'image de Tadzio dans La Mort à Venise de Thomas Mann, n'est même pas employé correctement même si l'acteur lui, joue bien. The smell of us est à la fois pathétique, risible et ridicule sans compter sa forte dose d'ennui par les mêmes concepts répétés à l'envi. Le ridicule culmine avec la scène d'inceste où le personnage joué par Dominique Frot en devient fort gênant telle cette vieille peau décharnée évoque une apparition morbide dans Shining. Les scènes de baises avec les vieux pédés sont souvent très pénibles. Curieusement, j'avais apprécié la beauté de Ken Park où les scènes de sexes semblaient poétiques. Le cinéaste évite cependant la représentation d'un Paris de cartes postales, grâce entre autres à une belle photographie. Une scène drôle lorsqu 'un jeune saute au skate board au dessus du vieux clochard joué par Larry Clark. On eut préféré qu'il ratât sa figure et empêche le réalisateur de poursuivre son film. Un film raté. Pour le cinéaste, la chair est triste.
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