Etonnant et surprenant. Larry Clark, comme à son habitude, filme d'une manière qui lui est propre, désordonnée, des corps jeunes, des âmes libres, perdus,et tout se mélange pour donner quelque chose d'étrangement unique, parfois dérangeant
Comment Larry Clark a pu pondre un tel navet? Que l'histoire soit inexistante, on est un peu habitué avec ce réalisateur mais à ce point. Où est passé le talent de ce photographe, je ne peux pas croire que ce soit lui qui nous offre de telles images. la moitié de la salle est aussi sortie avant la fin lors de ma séance, pour moi, grand fan de larry clark, ce fût une heure trente de purge Mais quelle déception Rien n'est sauvable dans ce film (hormis peut être la scène où le héros se fait sodomiser sans offrir à son client le moindre gémissement) Jusqu'à maintenant il avait filmé le sexe de façon admirable, là il nous offre ses penchants pervers : un peu de sneaker, un peu d'uro, de pédophilie, et d'inceste avec une Dominique FROT pathétique, physiquement gerbante qui veut absolument sucer son fils Les acteurs sont d'un amateurisme qui n'est même pas digne d'une websérie ab prod. Les scènes se succédent sans aucun rapport entre elles, les personnages ne sont pas attachants, voir larry calrk se pisser dessus pendant 5 minutes, voir un vieux lécher les pieds sales d'un ado pendant 10 minutes.. ça excite surement quelques frustrés en mal de sensation mais pour quelqu'un de sensé, c'est risible.
Larry Clark est mort. Il fût, selon moi, l'un des plus grands artistes. Il est désormais la lie du cinéma américain.
Grand fan de Larry Clark, je n’ai pas réussi à rentrer dans l’histoire. Elle est en longueur, décousu et manque d’intérêt. Pour moi on est loin de Ken Park ou de Kids
Ce film souffre d’un manque rédhibitoire de point de vue et de ligne narrative, rendant sa vision pénible dans sa totalité. Fatras d’images, fatras de sons, fatras de pistes : le film ne dépasse pas l’impression de chaos. Il irradie souvent de percées poétiques, à commencer par ce très bel incipit tout chorégraphié, hommageant la grâce du skate, comme avait su le faire Gus Van Sant dans l’hypnotique Paranoid Park. Plusieurs thèmes se dessinent rapidement, pour lesquels le spectateur se demande comment le film parviendra à les coudre : la jeunesse dans son hybris comme dans son culte Ken Park, cliché généraliste assez galvaudé ; ses rapports tout aussi universels et asymétriques de fascination-répulsion avec la vieillesse ; au contraire un angle serré sur un groupe sociologique fort, les skateurs de Trocadéro ; une fantaisie irréelle, celle de leur prostitution. C’est toutefois une micro-histoire dans la diégèse qui intéresse le plus, celle de l’amour unilatéral et littéralement mortifère qui relie JP à Math, jalon cohérent et tenu à son terme. La piste sociologique est très vite abandonnée, dès lors que les personnages dialoguent, tant tout sonne faux. Aucun souci de réalisme ne travaille le film aux dialogues trop ou mal écrits, en tout cas mal dits.
Le néant sociologique de vite se tourner vers un jeunisme inconséquent, une fascination mal placée, et pour toute dire, très pénible. La peinture d’une bourgeoisie décadente, très fin-de-siècle est en revanche réussie, comique dans son outrance : du vieil esthète pathétique aux spectateurs d’un défilé privatisé de haute couture qui ressemble surtout à un rituel fétichiste à la Eyes Wide Shut, sans parler de l’acmé du film, soulevé par l’incroyable Dominique Frot. La scène est inouïe, immortalisée dans le regard du spectateur, vouée à la postérité tant le choc visuel, sonore et moral est explosif, inénarrable.
Merci Monsieur CLARK de nous faire prendre conscience que nous les petits francais blanc de base ne sont que des betes sauvages sans ames votre race de menteur pharisien doit etre beaucoup mieux que la notre ... cordialement, André.
Le suicide d'un réalisateur qui fut parfois très talentueux (je pense aux excellents Kids, Bully et Wassup rockers notamment). The Smell of Us est une succession médiocres de scènes poisseuses filmées avec une complaisance sans bornes pour les jeunes corps qu'il (le réalisateur) semble désirer. Malaise... ou comment être spectateurs des fantasmes pédophiles de Larry Clark. Artistiquement rien ne sauve "ce film" du naufrage puisque l'ensemble est extrêmement mal joué (a-t-il dirigé ses acteurs??? Il est probable que jouer dans certaines scènes sexuellement nauséabondes lui suffisait finalement...), les acteurs paraissant ne pas comprendre (à raison) ce qu'ils font dans ce fiasco. Une seule sensation perdure après l'apparition (tant attendue!) du générique de fin: la nausée!!!
The Smell of Us hérite bien de ses prédecesseurs (Kids, Ken Park, Bully...). Bon film de Larry Clark. Je reprocherais juste quelques scènes qui semblent ne pas avoir été plaisantes à tourner pour les jeunes acteurs.