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MC feely
78 abonnés
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1,0
Publiée le 2 juillet 2015
C'est un faux pas de Larry Clark dans l'excellence qu'il nous proposé jusque la!Le film est tellement à coté de la plaque,pure fantasme de Larry Clark sur l'idée de la jeunesse en France!c'est également tellement incohérent du certainement à des imprévus durant le tournage et ça se ressent.Du coup j'ai trouvé ce film d'un voyeurisme dérangeant archi extrapolé!et même les échanges entre les protagonistes sonne faux…Aucune ligne scénaristique on passe de scènes improbables en un claquement de doigt comme les deux jeunes qui se prostituent suite à une pub sur internet et je vais éviter de spoiler d'autres passages encore plus grotesques,on peut largement se passer de ce dernier Clark,c'est même un conseille que je donne malheureusement…1/5
(…) cinéma libre, fort et libérateur (…), "The Smell of Us" est aussi et surtout, le film testamentaire d'un auteur qui ne peut accepter sa propre déchéance.
On peut regretter que Larry Clark, contrairement à ses autres films comme Ken Park ou Kids, choisisse de filmer un trip purement personnel et sans véritable propos plutôt que la fable en l'honneur de la jeunesse à laquelle le film était destiné. Si ce n'est pour le montage et la jeune actrice Diane Rouxel, le film ne se transcende pas.
Ecoutez notre avis sur the Smell of Us dans l'émission Le Cinéma nous Appartient !
Des jeunes du Trocadéro qui font du skate en 2014...Larry Clark se disqualifie d'emblée et démontre sa méconnaissance de la jeunesse parisienne, quand il ne prend pas carrément ses fantasmes pour la réalité (ces même jeunes garçons se prostitueraient pour de l'argent..tandis que l'on voit des intérieurs hauts bourgeois.). Scénario en eau de boudin d'un Larry Clark qui radote en vieillissant (teenagers, skate, drogue et sexualité juvénile sont ses thèmes obsessionnels).
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1,0
Publiée le 5 novembre 2020
Rien de nouveau de la part de Larry Clark. La vie et l'époque de quelques jeunes skateurs à Paris. Cependant leur vie consiste entièrement à faire du skat, à se défoncer et à avoir des relations sexuelles avec des inconnus et parfois pour de l'argent. Si vous connaissez le travail de Larry Clark vous saurez qu'il aime généralement faire des films sur les jeunes avec un angle louche sur leur vie. Le film est dépourvu de narration ou de développement de personnages et à sa place c'est scène après scène de la vulgarité passée pour de l'art. The Smell Of Us vous fait vous questionner sur toute la notion de film comme médium. Rendez-vous service et le soir où vous aviez l'intention de voir ce film faites plutôt quelque chose de plus agréable et de moins nocif pour votre psychisme comme vous donner un coup de poing au visage assis seul dans une pièce sombre. Car non seulement c'est un mauvais film mais un mauvais moment de l'histoire humaine...
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2,5
Publiée le 19 septembre 2017
Entièrement tournè dans la capitale, ce constat quasi sensoriel du mal de vivre dans une jeunesse parisienne qui ne sait plus ni aimer ni vraiment communiquer que par leur smartphone nouvelle gènèration donne un film qui ne peut laisser indiffèrent! Comme souvent chez le rèalisateur Larry Clark, le sexe, la dèfonce, le fric, mais aussi la dèpravation et la provocation sont de mise! Du coup, les aspects les plus heureux de la jeunesse sont complètement exclues et les jeunes acteurs, livrès à eux-même! Premier film et première expèrience de Diane Rouxel, l'unique èclaircie de cette oeuvre sombre et dèrangeante! A l'opposè de l'hallucinante Dominique Frot (la soeur de Catherine) qui, en une poignèe de secondes, nous estomaque dans une prestation poussèe au pathètique! Infèrieur à "Kids" ou "Bully" mais supèrieur au nausèabond "Ken Park". Certes, c'est sans grande originalitè de la part de Clark mais c'est remarquablement bien rèalisè, aussi bien visuellement qu'au niveau du son et de l'espace! A noter le camèo inattendu de Michael Pitt...
13 ans après Ken Park, Larry Clark tourne un nouveau film autour de l'adolescence et ses tourments. La différence avec son aîné, c'est que The Smell of Us se passe dans des familles un peu moins déséquilibrées. Il film la perdition, l'appât du gain par la prostitution de jeunes hommes et tout ce qui tourne autour. Un point de vu noir d'une jeunesse manipulée, qui se sent victime tout en étant acteur principal de leur décadence. C'est assez cru, un peu sale, mais jamais vulgaire.
Sexe, drogue, rock & roll et nihilisme : le cahier des charges d'un film de Larry Clark est respecté à la lettre, sans surprise. La transposition de cet univers dans le cadre parisien n'est pas tout à fait réussie, trop peu crédible, et donne lieu à quelques dialogues franchement désespérants. 'The Smell of Us' se double cependant d'un autoportrait de Larry Clark en homme vieillisant aussi lucide que dérangeant. Cela donne lieu à quelques scènes abjectes, néanmoins partiellement justifiées par le scénario et les intentions du réalisateur. Le reste est inégal : souvent vain (à dessein ?) ou anecdotique, parfois très beau.
pourtant grand amateur du cinéma de Larry Clark, de "Kids" à "Bully" en passant par "Ken Park", on a le sentiment ici que le réalisateur en manque d'inspiration se caricature lui-même et verse dans une complaisance de ce qui a pourtant fait tout l'intérêt de son œuvre autour d'une jeunesse désœuvrée, désorientée. le film agace, les scènes s'étirent, trop de Larry Clark tue Larry Clark comme trop de pathos tue un film dramatique. Le résultat est un film plein de gratuité et de fureur feinte. dommage.
Même chose que pour "kids", Larry Clarke nous balance sa vision d'une certaine jeunesse, celle qui baigne dans le sexe et la violence sans scénario bien clair et une mise en scène presque aussi trash que ces images! Pas forcément inintéressant mais je trouve difficile de rentrer dans ses films sans vraiment savoir vers où il veut nous emmener, sans personnage attachant etc... On a surtout le sentiment que le metteur en scène essaye encore de choquer pour faire parler de son film. Il traite ici d'une jeunesse marginale et sans personnage un minimum attachant... Je me suis donc senti peu intéressé même si certains passages sont quand même plus parlants et soulèvent des thèmes intéressants comme la sexualité, la solitude, le manque de repère de cette jeunesse en manque de repère à la recherche de sensation et d'argent pour avoir l'impression d' exister. Malheureusement, le résultat n'est pas à la hauteur de mes espérances exactement comme pour "kids" dont j'ai encore certaines images en tête mais sans me rappeler le sujet. Larry Clarke a le mérite de faire différent, de faire à sa façon. De ce côté là, certains seront satisfaits et arriveront à comprendre ce que Larry Clarke veut dénoncer. Les autres, comme moi, garderont en tête la plupart des scènes choquantes mais sans bien capter leur sens...
Larry Clark se met à l'heure Française, ce qui ne l'empêche pas d'être toujours aussi cru, voir malsain, pour ce film post documentaire sur son sujet de prédilection, la jeunesse rebelle et perdue. Très spécial, à ne pas mettre devant tous les yeux.
Papy Clark livre un film assez trash et pervers, dans la lignée de "Ken Park", mais en plus brouillon et décousu. Pas vraiment convaincant et inutilement provoc, mais quelques scènes restent assez fortes et font ce film proche du docu un témoignage "punk" sur l'adolescence. Mais mis à part le fait qu'il soit tourné à Paris et en français, il n'apporte rien de plus à l'oeuvre de Clark.
Nous voyons des choses... que Larry Clark voudrait voir autrement. D'où ce cinéma transfuge, désertion vers un réel en perte ou refuge vers une citoyenneté dystopique. c'est creux et à la fois farci de tout ce qui le caractérise, qu'on peut considérer qu'il a peut-être enfin été au bout de son sujet. Le blues est bon, le skate est bon, Paris est bon. Pas de sophistication inutile pour un film qui a une importance certaine.
Une idée de film intéressante, qui veut montrer la jeunesse sous toutes ses coutures. Quelques scènes sont bien faites (celles où le sexe est absent) qui rendent l'idée principale du film où l on peut voir ces jeunes "zoner". Mais cela s arrête là, il semblerait que Larry Clark ait filmé ce film pour son bon plaisir par la présence de nombreuses scènes de sexe plus grotesques les unes que les autres, bien que une ou deux semblent donner un sens au film. Clark montre un visage bafoué de la jeunesse où je ne e reconnais pas. Il est grossier et caricatural. Cependant il donne à réflexion, car on ne peut évidemment ressortir de ce film sans émettre une opinion. A jeter totalement ? Non je ne pense pas, le film n'est peut être pas forcément bon, mais il mérite que l'on s'attarde dessus.