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SothaSil
10 abonnés
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2,5
Publiée le 26 février 2015
Comme l'impression de voir Larry Clark régresser. Les ingrédients de base de son cinéma sont là, mais les proportions ont changé. Plus de trash et de sexe gratuit, si bien qu'on se demande parfois si l'on regarde un film ou un clip porno-punk (bande-son toujours excellente, au passage). Moins de développement des personnages. Dommage, car tous sont intéressants, ont de la profondeur, et entretiennent des relations ambigües qui auraient mérité d'être développées. La description de l'environnement social, qui était un élément central des précédents films de Clark, est ici plutôt délaissée. Difficile du coup de ressentir de l'empathie pour ses personnages. Finalement, sont-ils autre chose que des petits branleurs, blancs, bourgeois, parisiens, qui se droguent par oisiveté ? Larry Clark a gardé le trash, mais relégué le plus intéressant au second plan. Son génie est toujours palpable, mais ne fait qu'affleurer la surface dans certaines scènes.
à voir absolument une claque visuel et sonore, une adolescence perverti qui deviendront ensuite les adultes qu'on déteste tant dans le film. l'odeur persiste après la séance, un gout particulier au fond de la gorge. cela faisait longtemps que la sortie d'une salle noir ne m'avais pas déboussolée
Premier film français pour le sulfureux réalisateur américain Larry Clark (Ken Park - 2002), qui nous plonge de plein fouet chez les adolescents parisiens, alternant entre leur skate-park et l’appartement Haussmannien de papa & maman.
Archétype de têtes à claques bobos, dont leurs journées se résument à skater, se droguer, voir à se prostituer auprès de vieux parigots dégueulasses aux déviances douteuses, quand ils ne sont pas simplement chez eux à glander à poil. Une immersion fantasmée par le réalisateur et donc, pas crédible pour un sou.
Larry Clark prend visiblement toujours autant de plaisir à filmer les adolescents dénudés (cela en devient malsain comme dans chacun de ses films). Malaisant, voir gênant par moment (l’interminable séquence de succion d’orteils effectuée par le réalisateur en personne).
Prostitution, drogue, alcool, sexe intergénérationnelle, suicide, violence, nudité, … bref un large panel s’offre à vous. Reste à savoir si vous aurez envie de vous l’infliger.
Voir des jeunes se soûler, se droguer, s'envoyer en l'air tout ça sous prétexte de montrer une jeunesse qui souffre, je ne vois absolument pas l’intérêt surtout quand ce soit disant fond n'est pas montré ni expliqué... Le réalisateur enchaîne entre des scènes crades du genre un vieux lèche les pieds d'un garçon et des scènes limites pornographiques tout ça sans qu'il n'y ait vraiment une histoire ou alors j'étais trop occupé à regarder le temps passer pour m'en apercevoir. J'ai trouvé ce film totalement sans intérêt, ennuyeux et pénible à regarder.
D'une platitude et d'un ennui, je ne sais pas comment j'ai fait pour tenir, peut-être pour la BO. Je ne trouve vraiment rien de brillant ni de transcendant à ce film.
tout le long du film on se demande l'intérêt de ce scénario, jusqu'au final en queue de poisson, au goût très inachevé! cette dérive adolescente (pas forcément issue de la couche sociale la plus basse!) est prétexte à exhibitionnisme et voyeurisme ; montrer pour montrer de façon crue, assumée et réaliste. reste quelques plans caméra et une bande son intéressants qui accompagnent un propos... inexistant.
J’ai vraiment aimé ce que j’ai vu de Larry Clarke jusqu’à présent mais The Smell of Us non, ça ne passe pas. Pourtant je me faisais un plaisir de voir ce nouveau Clarke, qui plus est avec le label Made in France ! Lui qui a tant de mal à être produit dans son pays... Mais rien à faire, autant je trouve Ken Park ou Bully très justes dans leur approche, autant je trouve The Smell of Us inouï de vulgarité. Il y a quand même un énorme défaut dans ce film, c’est qu’il vire dans l’exagération la plus extrême en filmant une jeunesse dépravée qui n’existe pas. Faut dire qu’il met quand même le paquet là le vieux Clarke : drogue, sexe, prostitution, inceste. Le tout dans un délire non-stop accumulant les scènes les plus surréalistes.
Là où Ken Park dosait bien quelques-uns de ces thèmes en les reliant à des thématiques sociétales, The Smell of Us n’est ni plus ni moins que l’illustration d’une orgie incessante. Et cette artificialité et cette lourdeur ne rendent pas service au propos véhiculés par le film. C’est faux, je ne peux pas croire en ces personnages faux. Je ne peux pas croire à cette fille qui se laisse filmer pendant qu’elle pisse sous un pont devant son ami. Je ne peux pas croire en ce mec qui filme son pote en pleine prostitution. Je veux du vrai, des personnages authentiques, pas cette parodie de jeunesse parisienne dépravée. Bon après, ça reste toujours mieux que celle filmée dans Lol…
J’ai vraiment eu l’impression que Clarke se complaisait à filmer des choses répugnantes histoire de nous sortir de notre zone de confort. Non pas que ça me gêne en temps normal, mais quand ça vire dans le too much gratos... Tiens d’ailleurs, anecdote, la scène du fétichiste a définitivement achevé la moitié de la salle de cinéma qui n’a pas supporté le choc. Je n’ai pas pu m’empêcher d’avoir un fou rire nerveux d’ailleurs pendant ce passage. Pourtant je suis habitué à voir des scènes dégueulasses et malsaines, mais là le mécanisme du rire de protection s’est déclenché à mon insu. Faut dire qu’à un moment donné, trop c’est trop. Quand tu assistes à un défilé de scènes dégueulasses et gratuites, la saturation n’est jamais bien loin.
Même sur le plan de la mise en scène, j’ai été horriblement déçu. Le procédé des caméras amateurs devient tellement usant à la longue. C’est vraiment un film qui je n’ai pas aimé à tous les niveaux même si on peut lui reconnaître une certaine audace et quelques idées. Car après tout ça ose, ça fait durer la scène. Celle avec le prostitué et sa mère à la fin était juste ignoble, elle durait, durait… Mais ne me parlait pas. Pour ma part ce film est juste long, indigeste et surtout totalement vain. La déception fut à l’image de ce qui est filmé ici : sale.
The Smell of Us est dépourvu de toute sensualité. C’est un film sale ou s’abandonnent des perversions d’ados répétitives, même pas justifiées par un besoin immédiat. Larry Clark aurait dû raconter les tourments de ces jeunes esseulés avant de les exhiber et nous les imposer en tant que spectateurs incapables de rien. Où est l’éducation ? Rien est dit. On voit juste des parents peu crédibles tentant si bien que mal de jouer les plus horribles. The Smell of Us devient de la perversité malsaine et gratuite. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
J'ai mal pour Larry Clark. Et j'ai de la peine car son nouveau long ne ressemble en rien à ce qu'il produisait dix à vingt ans plus tôt. Il n'arrive plus à se recréer, il freine sur des idées de mise en scène lourdes, comme filmer avec une mini-caméra pour mieux laisser transparaître la modernité technologique : il n'y a rien de nouveau ni rien de génial là-dedans. Les personnages sont estampillés, limite caricaturés, tandis que Clark crée des situations grotesques pour ici nous montrer le niveau de la décadence d'une partie de la jeunesse parisienne. Mais le parti-pris rend gênantes toutes ces scènes de sexe qui se suivent et se ressemblent. C'est du pur Clark, empreinte génétique comme preuve à la main, mais qui fait beaucoup moins réfléchir que "Kids" au niveau sociologique. Son cinéma nous ferait-il devenir asexué, incapable de ressentir une once d'émotion cachée derrière une sodomie sauvage? C'est possible, ça aussi.
Pour mon premier visionnage d'un film de Larry Clark, je suis plutôt deçu. Son oeuvre ne semble pas vraiment terminée et un peu brouillonne. Je ne suis pas à la recherche d'un quelconque sens ou scénario puisque là n'est pas l'objectif du réalisateur, mais "The Smell of Us" constitue pour moi un grand ennui, malgré une belle photographie. Je vais sans doute me diriger vers ses "classiques" pour tenter de me convaincre.
On peut certes être décontenancé par l'attirance (parfois malsaine?) de Larry Clark pour les jeunes gens, mais c'est oublier la phrase d'Alexandre Dumas, "l'oeuvre est faite par celui qui la regarde". Bien sûr, chez ce photographe/réalisateur l'approche est toujours rude, parfois à la limite de la pornographie, mais il s'agit justement de sa marque de fabrique, d'un des thèmes principaux de sa filmographie. Cela résonne d'autant plus dans ce "Smell of Us" francophone qui ressemble à une somme récapitulative de son oeuvre (immense et intense, et source d'inspiration pour de nombreux autres artistes). Larry Clark dresse ici plus que jamais un portrait quasi désespéré de ces ados accros au skate, au sexe et aux drogues qu'il suit depuis des dizaines d'années, mais aussi de l'état (et de l'émoi) de la vieillesse face à cette jeunesse (il se met d'ailleurs en scène dans différents rôles secondaires plutôt édifiants, et offre également à la trop rare Dominique Frot une scène étourdissante). Cru, choquant, bouleversant et terriblement lucide, mais aussi poétique, expérimental et parfois même assez drôle, ce film est certainement le plus fort et le plus abouti de son auteur.
Inlassablement Larry Clark revoit, corrige et recentre son sujet, jusqu'à se faire toucher la réalité et la fiction, sans pour autant les mêler. Dans l'esprit de sa simplicité punk, l'émotion apparaît comme une évidence, sincère.
C'est le tout premier film de Larry Clark que je vois .. Je dois dire que je n'ai pas été déçu ! Malgré des scènes qui selon moi sont beaucoup trop choquante (raison pour laquelle je n'ai pas mis la note de 5). Avec ses allures grunge, une bande son génial, les acteurs qui ne sont pas mauvais, ce film fait partie d'un genre cinématographique limite inqualifiable. La durée du film est court et Clark, selon moi a eu raison de ne pas aller plus loin dans l'histoire. Je pense que pour apprécier un film comme ça, il faut avoir un esprit ouvert. En gros très bon film, mais certaines scènes auraient pu être évité
A vouloir faire dans le décalé, dans le trash... on tombe dans le n'importe quoi. Le film est une succession de scène où se mélange drogue, prostitution, sexe, alcool... pour l'ensemble des personnages ! On filme quelqu'un qui, lui-même, film ces mêmes scènes tout le long du film ?? Bref, il n'y a rien de bien construit, où veut-il en venir à part nous montrer des gamins paumés ? Pas de vrais émotions, pas de profondeur, peu de dialogues... je ne vois pas où l'on peut mettre 5 étoiles à ce film. J'ai pourtant tenu bon mais sans aimer...
Clark continue son petit bonhomme de chemin, et évolue dans sa mise en scène. Beaucoup moins d'effets de style pour se concentrer uniquement sur le message délivré, et il est fort probable que celui de The Smell of Us en choque en choque pas mal. C'est toujours brut de décoffrage dans les représentations des corps, le casting est surprenant de qualité. On regrette juste des séquences de skate parfois bien trop longues.