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    The Smell of Us
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    2,2
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    84 critiques spectateurs

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    Jerome J
    Jerome J

    111 abonnés 7 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 19 janvier 2015
    Quelques rares scènes réussies (dans une rave par exemple) ne sauvent pas ce mauvais film au style assez cheap et a la complaisance trash gratuite.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 151 abonnés 5 135 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 février 2017
    Le film laisse clairement la place aux corps des jeunes adultes qui vivent les excès de leur jeunesse sans limite. En gardant l'esprit du skate où le corps svelte se permet toutes sortes de cabrioles, on assiste aussi aux expériences de la sexualité, hyper excessive dans son plaisir ou son dégoût; c'est d'ailleurs pour cette raison que le film oscille sans cesse entre le sexy et le porno. On ne peut évidemment pas nier la beauté de la jeunesse, un thème cher à Clark, quand on on voit les corps se dénuder entièrement sous l'œil d'une part de la caméra qui s'attarde lascivement sur les poils pubiens avec une sensualité certaine et d'autre part sous celui du spectateur témoin de ces jeunes qui se cherchent parfois dans la douleur.
    norman06
    norman06

    346 abonnés 1 664 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 février 2015
    Le style Larry Clark dans toute sa splendeur. Le récit, secondaire, s'efface au profit d'un montage d'une belle prestance visuelle. Lukas Ionesco en troublant objet du désir est une révélation.
    Uncertainregard
    Uncertainregard

    113 abonnés 1 285 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 janvier 2019
    La jeunesse désœuvrée, de la drogue, du sexe, bref, les thèmes récurrents de Larry Clark qu'il nous montre toujours d'une manière provocante et perturbante. Ce qui change, c'est la France. Sinon le scénario est un peu décousu au point qu'on ne comprend pas tout et le montage est un peu raide. Mais quand on apprécie son style, on va jusqu'au bout sans problème grâce à une BO d'enfer...
    ferdinand75
    ferdinand75

    550 abonnés 3 869 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 juillet 2015
    Un film très fort, très dérangeant, qui impacte souvent violement le spectateur avec des images que l’on a pas l’habitude de voir. Les images ne sont pas léchées, ne sont pas polies, ni policées, elles sont brutes, filmées comme du réel. Clark comme souvent s’intéresse à un groupe d’ados, ici des jeunes parisiens amateurs, de skate board. Mais ce qui intéresse Clark, c’est les fêlures, les marginaux, les êtres qui n’arrivent pas à s’intégrer au système, les ados qui sont en phase initiatique, qui pousse toutes les limites, mettant à mal leur corps, par la drogue, le sexe et le rock &roll , mais avec un côté trash , désespéré . Ici les deux héros, sont deux garçons, au milieu familial déstructuré. Mat est livré à lui même avec une mère possessive, un peu folle, qui obsède son fils avec des cris larmoyants « mon petit garçon » qui reviennent à intervalle régulier dans le film. Et là, il faut noter l’incroyable prestation de Dominique Frot , la mère de Mat, qui nous livre la scène la plus forte du film, une scène d’amour fou où elle va au bout d’elle même et nous surprend complètement. Je ne la connaissais que pour ses apparitions dans le feuilleton TV « Soda ». Et j’ai ainsi découvert que c’était une très grande actrice de théâtre , qui a joué avec les plus grands auteurs, moins connu au cinéma, que sa sœur de Catherine Frot, Elle se met à nue , au sens propre et figuré , et nous bouleverse totalement par son amour fou , presque incestueux pour son fils. Une actrice révélée et bouleversante. Ensuite le 2e héros est Pacman ,fils d’une famille recomposée un peu bobo, livré à lui même et qui n’arrive pas à trouver sa place dans cet univers déconstruit. Et puis il y a surtout Larry Clark et le sexe, sa façon de filmer , la sueur, le sang , la bave , les rejets , des écoulements, des gros plans, si proche de la vérité , si sexuel . L’incroyable scène durant la rave party, ou un vieux barbu, vient se mêler aux jeunes ados , touchant l’un , palpant l’autre , suçant le cou, caressant les sexes ,c’est complètement perturbant. Il y aussi la scène où la JF , la plus stable du groupe, (très bonne Diane Rouxel) veut faire l’amour avec les deux ados, pour trouver un bonheur collectif, dans une partouze gaie ,dansante et ludique, comme déjà dans « Ken Park » où seul le sexe de groupe permettait une communion, une fraternité . Une scène similaire au début du film où une JF Black , surgit de nulle part, fait l’amour devant les autres copains, en osmose , comme une sorte d’apaisement, tout en fumant des joints .. Il y a aussi cette séquence sur la prostitution de Pacman , avec un vieux client, qui tourne à la révolte, il endort le client et invite tous les copains. La party tourne au saccage, à la destruction de l’appart et des œuvres d’art . On est dans la révolte pure sauvage, tous les canapés sont lacérés , les plumes s’envolent de partout , les enfants cassent tout, sautent sur les meubles, et font du skate sauvage dans l’appart. Cela nous rappelle le cultissime « Zéro de conduite » de Jean Vigo . Il y a une filiation certaine , très forte .La scène finale avec la voiture brûlée , quoique simpliste, symbolique est très allégorique, et boucle bien le sujet : il faut faire table rase du passé. Larry Clark vieux grigou de 70 ans est bien le plus révolutionnaire, le plus rebelle de tous. Il filme le sexe avec avidité, avec addiction, comme il le met en pratique lui même dans la séance de fétichisme du pied , où il se filme suçant le gros orteil de Mat, complètement halluciné, en pleine extase, oubliant la caméra et concentré sur sa pulsion. Il ne joue pas, il vit son fantasme, A noter la formidable bande son de Johnatan Velasquez ( qui fait partie de la bande Clark), alternant les ballades mexicaines et le rock alternatif, grunge . Un film formidable , qui malgré le départ anticipé des deux acteurs principaux, avant la fin du tournage , a su garder un bon tempo, grâce à un très bon montage, les scènes s’enchainent et la fiction est belle . Une formidable réussite.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 3 juin 2015
    The Smell of Us ou "l'odeur qui se dégage de nous" émise par les jeunes corps d'ados portés à l'incandescence, tel le soleil ou le filament d'une ampoule électrique est l'une des caractéristiques essentielles du cinéma de Larry Clark (…) Cela nous rappelle qu'il est l'un des rares cinéastes, avec Gus Van Sant et Greg Araki, vital pour le cinéma indépendant, à posséder la capacité de capter le language corporel et à s'octroyer autant de liberté artistique.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    689 abonnés 3 012 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 septembre 2020
    Afin de représenter la multiplicité essentielle de l’amour et des relations sexuelles, Larry Clark compose une œuvre protéiforme qui mêle les formats et les qualités d’image comme s’enlacent et se touchent les corps adolescents définis par leur incessante mobilité et la conscience d’une pesanteur qui les rattache à un Paris désespérant. Car il y a dans The Smell of Us du dionysiaque et du spleen, de la liberté et du carcéral ; et derrière les rencontres, c’est un rapport au monde qui s’incarne, un rapport au monde fait d’une jouissance destructrice, telle la voiture que l’on incendie, un rapport au monde qui laisse transparaître l’incompréhension de plusieurs générations qui s’entretiennent par le contractuel ou dans le conflit. Et l’intelligence du cinéaste réside dans son refus du psychologique au profit de la pure expérience des sens, donnant lieu à des étreintes passionnées ou glacées, à des danses lascives comme figées dans les rayons de lumière colorée, à des attentions maternelles prenant l’aspect d’un viol incestueux. Tout, dans le long métrage, est affaire de corps, des skateurs sautant par-dessus le clochard chanteur de rock à la détresse croissante de Math ; aussi l’érotique n’est-il jamais coupé de son opposé, la mort, tous les deux engagés dans un dialogue permanent. Un plan suffit à le montrer parfaitement : des corps dénudés se croisent et se confondent à l’écran, réunis autour d’un tatouage de tête de mort. The Smell of Us capte et retranscrit l’odeur que dégagent les corps, mime par la précision de son montage et de sa mise en scène les effluves vitales et empoisonnées que diffusent et respirent les adolescents parisiens, soucieux de s’adonner à l’art – ce n’est pas un hasard si le Palais de Tokyo encadre le long métrage – et à se perdre dans des paradis artificiels pour échapper à la morosité du quotidien, et desquels ils ne reviennent jamais vraiment.
    Vinz1
    Vinz1

    180 abonnés 2 435 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 mars 2017
    Larry Clark (qui s’attribue encore une fois un petit rôle dans son métrage) filme une nouvelle fois les actes d’ados (des petits parisiens ce coup-ci) qui agissent sans avoir vraiment conscience de leurs actes et banalisent ainsi le sexe, tout comme l’utilisation de stupéfiants sous l’objectif très rapproché de la caméra du réalisateur. Moins frontal et raté que « Ken Park », mais moins fort que « Bully », ce métrage tente de dénoncer la lassitude de ces jeunes qui, à seize, ont déjà tout expérimenté sauf la mort, dont certains essaient de se rapprocher en se faisant mal ou en blessant leurs proches. Et c’est peut-être pour cela qu’erre parmi eux, l’ange noir de la mort, superbe Michael Pitt, pourtant non crédité au générique…
    Ufuk K
    Ufuk K

    518 abonnés 1 474 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 janvier 2015
    j'étais assez impatient de voir ce film réalisé par le sulfureux larry clark.
    et bien le réalisateur confirme bien sa réputation: certaines scènes sont tout simplement extra-terrestre et fascinante,c'est dommage que la mise en scène est parfois brouillonne et confuse.
    mx13
    mx13

    243 abonnés 1 918 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 août 2018
    Larry Clarke n’a pas oublié ses classiques : Montrer une histoire simple, au scénario on ne peut plus simplet, et à partir de ça, filmer d’une adolescence en décrépitude, où drogue, violence et perversion dominent. Bref, c’est pas mal, même si le coté trash et vulgaire peut déplaire. Je le déconseille aux moins de 13 ans. 3/5
    LBDC
    LBDC

    105 abonnés 297 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 janvier 2015
    (...) À l’instar de n’importe quel found-footage à la mode, un personnage suit et filme en permanence. Mais loin d’être un procédé purement scénaristique et inexplicable, il s’agit plutôt d’un moyen d’aborder la vision métaphysique qu’a l’auteur de lui-même.
    Ce garçon – en apparence le plus jeune – qui filme tous ces ébats, ces prises de drogues, ces moments vides, ces humiliations… C’est Larry Clark. Un Larry Clark de 14 ans omniprésent qui renseigne sur le rapport de l’auteur à la jeunesse, et nous renvoie plusieurs facette de lui-même, dans les personnages adultes. C’est ce qu’est pour moi, THE SMELL OF US :
    Un autoportrait d’un vampire dont l’immortalité résiderait dans ce besoin de capter, d’absorber l’énergie et l’essence juvénile.

    Larry Clark ce vampire, absorbe plusieurs énergies différentes, et est montré sous plusieurs formes.
    – ce vieux gay solitaire qui doit sucer cette énergie physique, quitte à se retrouvé dépouillé, blessé, humilié
    – ce prédateur qui assume son attirance immorale, et ainsi vole l’estime de soi de ces jeunes faibles
    – celui qui, repéré, fuit, voleur d’innocence qui ne s’assume pas. (le conducteur)
    – cette vieille dame, ces parents, qui tout en cherchant à transmettre un héritage culturel et construire ainsi, indirectement la jeunesse, aspirent toute envie de se construire par soi même.
    – La mère de Mat Folle, obsédée et compulsive, droguée (à l’affection, aux substances, eu sexe)… Irrémédiablement attirée par sa progéniture, son engeance (ironiquement, la mère de Mat) Elle consume l’espoir d’une identification en une présence parentale.
    – ce jeune ado asexué et passif, qui tente de capter l’essence juvénile. Pour en faire quoi lui demandent ses amis… Un film comme THE SMELL OF US, Bully, Kids, Another day In Paradise ou Ken Park, me dis-je.
    Larry Clark se montre également sous deux autres formes fusionnées, moins nocives, plus passives
    – Rockstar. Le vrai Larry Clark, celui qui vit ouvertement au milieu de cette jeunesse, et est accepté en tant que tel. Un personnage somme de ceux-précédemment citées, épuisé et conscient de son impact, vivant une forme de purgatoire au milieu de ses victimes.
    – Michael Pitt (un des jeunes de Bully) enfin, qui incarne le devenir d’une « victime » de Larry Clark. Une fusion abstraite du metteur-en-scène et de ceux qu’il filme. Un terrifiant reflet de ce jeune montré dans THE SMELL OF US, lui – ayant existé par le passé, l’espace d’un instant, avant de ne devenir qu’une ombre de lui-même (...

    Retrouvez l'intégralité de cet avis sur THE SMELL OF US, sur Le Blog du Cinéma
    Etienne V.
    Etienne V.

    33 abonnés 11 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 février 2015
    Comment mieux aborder la dissociation psychique qu'en vous la faisant ressentir ?
    Totalement ahurissant de parvenir à rendre l'atmosphère et la complexité du quotidien de ces ados avec une telle justesse. Entre l'expérience initiatique nécessairement risquée, et la transgression jusqu'à l'irréparable. A quoi ça sert tout ça ? Vivre ou survivre ?
    Comment l'inceste s'insinue, interagit et bouleverse les pratiques initiatique adolescentes. Comment tout s'écroule dès qu'il n'y a plus de semblant. L'ordalie ou le suicide, l'évasion ou la défonce, la prostitution ou la pédophilie, la sexualité ou la pornographie ... l'amour ou l'inceste. Ne nous y trompons pas. Il existe des dominations... mais que c'est compliqué de les percevoir et de les réparer. Ca ne tient qu'à un fil.
    Larry Clark seul, en SDF et en pédophile, parvient à décrocher deux sourires à cet ado brisé. Larry Clark en réalisateur parvient à lui rendre justice. Qui est ce "us" ? Les ados ? les gens brisés qui se comprennent dans leurs vécus dominés ? Que dire de cette période adolescente qui cumule le paradoxe d'être le moment le plus transgressif et le plus attentif à l'autre, quitte à parcourir un chemin sacrément risqué avec l'autre. Par amour de l'autre. Et quand l'amour étouffe ?
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 19 janvier 2015
    fan des films de Larry Clark je suis bien entendu arrivé au ciné cet apres midi très impatient de découvrir son nouvel opus.... quelle déception.... je ne comprends pas ! L'histoire et le scénario étaient bons mais rapidement on a du mal à suivre, il y a plusieurs histoires en même temps, la fin est nulle.
    Les acteurs jouent bien mais le film n'est pas bon. je trouve cela vraiment dommage.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 22 septembre 2015
    Franchement je vois pas ou est le scénario, je vois pas à quoi se film sert et à quoi il fait réfléchir, je vois pas ou sont les scènes bien filmée car même une scène crue peu être bien filmée, je vois pas ou sa veut en venir, je vois pas comment des critiques de cinéma professionnel peuvent mètre 5 étoiles à ça. J'ai adoré des films comme 9 songs, ken park aussi il y avait quelques choses mais la rien. Ma note 0.5 car tout est mauvais dans se film
    spoty753
    spoty753

    3 abonnés 67 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 janvier 2015
    THE SMELL OF US
    Le dernier opus du controversé Larry Clark oscille entre sexe, drogue & skate! Subversif et sulfureux comme toujours, le cinéaste-photographe filme ici sa vision de l'univers parisiano-blasé où l'ado, après s'être adonné aux joies du skate, se livre à une autre "glisse" plus... exotique, explicite et rentable : la prostitution.
    Avec, navigant au milieu de tout cela, un anecdotique clochard septuagénaire (Larry, himself), témoin d'un temps qui passe où les relations sexuelles adolescentes sont devenues déshumanisées.

    La perte de repères voila le fer de lance de ce drame versant parfois jusque dans le glauque spoiler: (cf la scène de bouffage de pieds ou encore la mère à l'alcool incestueux)
    .

    Fidèle à lui-même, on retrouve là, la galaxie clarkienne et sa trashittude assumée : les corps sont jeunes, beaux, angéliques, rebelles, fétichisés et lascifs.

    En bref : Analogie entre une vieillesse perverse et une adolescence gourmande, désabusée : du Larry 100% pur jus quoi... on adore mais pour les adeptes du Monsieur!

    #movie #review
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