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    Son épouse
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    2,8
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    41 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 30 mars 2014
    Bouleversante histoire d'amour, ce film est avant tout un voyage, au coeur de l'âme humaine, ici et là-bas, dans une Inde loin des clichés et des cartes postales, une Inde sensible, intense, véritable, vibrante. Avec maestria, la réalisation déroule ses péripéties avec des variations de rythmes qui peu à peu nous entraînent ailleurs, et nous font partager le voyage d'un homme et les émotions fortes de personnages poignants. Les acteurs Indiens sont formidables, l'image et la musique sont superbes, et le couple Attal Gainsbourg donne aux deux personnages une touche de sincérité saisissante. Du grand cinéma.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 mars 2014
    Je ne suis pas Gracie, je suis Catherine
    Joseph et Catherine vivent heureux jusqu’au jour où il lui confie son envie d’avoir un enfant avec elle. Ancienne toxico, elle prend encore du Subutex tous les jours, mais Joseph n’en sait rien. Tout bascule. Catherine fini par disparaitre.

    Gracie, une jeune Tamoule, serait possédée par l’esprit de Catherine. C’est du moins ce que Joseph apprend, perplexe, lors d’un entretien.
    Il ne peut adhérer à cette idée. En définitive, son travail de deuil l’emmènera en Inde au chevet de Gracie. Un autre Joseph reviendra de ce voyage.

    Loin de Bollywood et de ses clichés, Michel Spinosa nous permet, l’instant de ce film, de prendre la place d’un ethnologue et, sans porter aucun jugement, d’être témoin privilégié de cette croyance. (Lorsqu’une personne décède d’une mort violente, son esprit, en déshérence, est malfaisant. Il ne peut trouver la quiétude. Il est nécessaire de le raccompagner pour que la sérénité revienne, celle de l’esprit, et celle du possédé).

    L’histoire est-elle un prétexte à ce voyage initiatique ? Une réflexion au sujet du deuil ? Peu importe. On en ressort agréablement possédé !
    Seemleo
    Seemleo

    64 abonnés 888 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 mars 2014
    "Son épouse" instille une atmosphère étrange et réussie, Le regard sur l'Inde et sur la petite communauté décrite, est touchant et pénétrant. L'intrigue, bien emmenchée se dilue sans véritable ressort, le réalisateur ne tablant un peu trop que sur le climat singulier du film. On ressort de la salle, tout de même séduit par l'originalité de l'histoire et par des actrices et acteurs habités. C'est peu de le dire.
    nathaliewell
    nathaliewell

    21 abonnés 160 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 mars 2014
    Yvan Attal joue à merveille ce mari qui cherche à comprendre ce qui est arrivé dans sa vie.
    Cependant, le film manque de travail scnénarique.
    Si les sujets traités sont intéressants, ils ne sont malheureusement qu’effleurés et cela affaiblit considérablement le résultat à l’écran avec une fin, bâclée de surcroît.
    C’est dommage parce que traiter des sujets comme la dépendance aux drogues dures, la grossesse, le couple,
    le deuil, la possession par les « Peys » (ces âmes malfaisantes), sont des sujets vraiment intéressants et, pour ma part, passionnants, mais Spinosa s’est, me semble t-il, perdu dans la construction de son film.
    Malgré la beauté de l’Inde, malgré les excellentes interprétations des acteurs, j’ai le sentiment que le résultat manque de travail.
    J’ai beaucoup aimé le jeu d’Yvan Attal, j’ai beaucoup aimé la construction non chronologique, pourtant, il me faut admettre que ce film, de part les manques évoqués dans mon analyse, reste assez creux et c’est bien dommage.
    Notons l’interprétation d’Yvan Attal qui joue merveilleusement bien.
    C’est d’autant plus dommage…
    dominique P.
    dominique P.

    833 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 mars 2014
    J'ai un peu hésité avant d'aller voir ce film mais au final je ne le regrette pas au contraire.
    Il faut reconnaître que le sujet est âpre, c'est une histoire malheureuse, triste, et par moments on s'ennuie franchement mais l'ensemble est bien.
    J'ai apprécié cette histoire.
    Aussi il faut croire et accepter l'idée des esprits, de l'au-delà pour adhérer à ce film.
    Christophe L
    Christophe L

    8 abonnés 378 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 mars 2014
    Le montage de ce film parsemé de flashback est particulièrement réussi. Le thème proposé par Michel Spinosa sur la culpabilité paraît du coup bien traité. Ce voyage en Inde nous fait découvrir d'autres façons d'envisager les troubles comportementaux. Pas facile de croire à cette vision culturelle qui n'a rien à voir avec l'esprit français plutôt terre à terre. Ce long-métrage filmé trop lentement n'apporte pas de réelles émotions si ce n'est le drame qui s'y déroule...
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 22 mars 2014
    bonne intrigue et très bonne réalisation.
    N'étant pas spécialement motivé pour aller le voir au départ ,j'ai été agréablement surpris .
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 21 mars 2014
    Je poste un 4.5 pour ce film en poussant juste un peu la note.
    C'est probablement le film le plus abouti de Spinosa où il reprend quelques uns de ses thèmes favoris: la relation de couple surtout avec des personnages psychotiques Emmène-moi (1995), la Parenthèse Enchantée (2000 - histoire de couples dans la période enchantée entre l'apparition de la pillule et le sida), Anna M (histoire d'une erotomane) et maintenant son épouse. Ce qui est étonnant c'est l'immiscion dans se film d'un réalisateur que je crois savoir athée dans les affaires religieuses et mystiques d'une Inde catholique (le film pour sa partie indienne est tourné à et autour de Chennai dans l'Etat de Tamil Nadu).
    On apprécie les prises de vue, surtout en Inde voir aussi celle que je suppose avoir été tournée en Belgique pour la maison du couple formé par Joseph et Catherine et le rendu saisissant entre la campagne wallonne et le grouillement d'activité d'un pays à l'économie émergeante. J'ai apprécié les sujets abordés par le film (un peu trop nombreux et restant donc trop superficiels dans leur approche), le scénario constitué sur une ligne de temps parsemée de "flash back" qui donne au film son suspense; les effets sonores sont fantastiques notamment sur l'utilisation des langages avec les conversations en traduction Tamoul vers le Français en utilisant un Anglais rudimentaire ou directement du Français vers le Tamoul en Français rudimentaire pour Gracie (jouée par l'actrice Janagi); les choix musicaux sont judicieux. Enfin de très bons acteurs aussi bien français qu'Indiens... Bref un film d'auteur, intimiste, un peu trop long, qui aurait (mériterait) une publicité et une programmation mieux assurée
    virnoni
    virnoni

    98 abonnés 578 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 mars 2014
    Magnifique film rempli d'émotion fines. L'histoire d'un deuil à travers la culture et les croyances d'un autre pays. L'histoire d'un couple qui n'a pu se parler de son vivant autour de l'addiction de l'épouse (splendide Charlotte Gainsbourg en qq scènes seulement mais quelles scènes!) et d'un événement tragique qui déchire le couple (le fait qu'il soit un vrai couple bouleverse d'autant plus, on sent comme une sincérité naturelle dans leurs échanges - Attal sublime dans un rôle subtil, presque sans dialogue dans certaines scènes). L'histoire d'un pays, l'Inde, pas du tout édulcoré, au plus près de ses contradictions et ses croyances. C'est l'histoire aussi d'un autre couple naissant qui doit faire face à une épreuve, seulement imaginable dans un pays où les croyances sont tout autre, portée vers l'irréel et le religieux. Le film est parfois lent, assez contemplatif (mais puissant parfois dans ses scènes "naturelles"). Le découpage entre le présent et le passé est assez bien amené, par petites touches, on comprend et on s'attache à ces personnages parfois austères ou...fous! Jusqu'où peut-on croire à l'irréel pour faire son deuil (si c'est possible!) ? Pour rentrer dans cette histoire, il faut accepter le parti pris du réal et se laisser happer par les couleurs, cultes etc de ce pays. Et une fois qu'on y rentre et qu'on se met à croire que Catherine est de nouveau avec Joseph, le réal remet la réalité en face, plus violente mais en même temps, à chacun de croire ce qu'il veut pour s'en sortir. Choisir "Les peys ou les esprits malfaisants" ou la fuite face à ses responsabilités dans la cause d'une mort ? Qu'est-ce qui est plus plausible ou à faire ? J'ai aimé que la réponse soit laissée au spectateur, qu'il se fasse sa propre compréhension, que la réal ne porte aucun jugement ni sur le "choix" de Catherine (addiction, fuite), ni sur les croyances de Gracie et son mari (superbe rôle d'homme attentionné, aimant, sincère...une manière de bien casser les clichés habituels encore sur ce pays) et encore moins sur le scepticisme de Joseph et enfin, son acceptation de la réalité par la croyance à "quelque chose". C'est donc un beau film sur l'amour, le deuil, les erreurs, le pardon aussi. C'est doux, comme dur parfois, souvent bouleversant mais jamais provoquant. Bravo au couple Gainsbourg/Attal d'oser tjs des choix judicieux. Je recommande.
    Septième Sens
    Septième Sens

    84 abonnés 762 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 mars 2014
    Une salle où est assise en cercle une dizaine de personnes. L'ambiance est aussi grave que les visages qui se scrutent les uns les autres. Puis une femme prend la parole, se présente, et avoue qu'elle est sous Subutex depuis sept ans. Catherine aimerait le dire à Joseph qui est également dans cette salle, mais n'y arrive pas. Elle le fait alors de manière plus douce et facile, par l'intermédiaire de tous ces inconnus.

    Cette introduction, très réussie, permet une chose importante. Elle nous fait entrer dans une histoire qui s'annonce tragique. Par le propos évoqué, mais aussi par ses protagonistes. Les scènes entre Attal et Gainsbourg fonctionnent très bien, où chacun se connaît par cœur (tant à la vie qu'à l'écran) et injecte sa dose de réalisme pour rendre leur scène éprouvante et limpide. Dommage que le film ne les réunit que trop peu, en se concentrant majoritairement sur l'Inde, le lieu où Catherine a pris la fuite pour des raisons inconnues.

    Nous assistons à un récit très « documentarisé », notamment au centre de récit, qui apporte son lot de lenteurs et de scènes répétitives. Alors que la narration posait la base d'un drame à mystères (qu'a t-il fait pour qu'elle parte ? Que lui est-elle arrivée ?), on s'aperçoit que la première moitié des réponses arrive trop vite, et que la seconde ne nous passionne guère, de sorte que l'attente d'un quelconque relief narratif se fait attendre sans qu'il n'arrive jamais.

    Le réalisateur aurait peut-être du plus insister sur la vision sociologique et européanocentrée du personnage de Joseph, ne croyant pas à ce qu'il voit lié à sa différence culturelle. Mais qu'est ce que la foi et que doit-on considèrer comme admis, réel ? Son épouse a plusieurs qualités mais n'arrive pas à les exploiter comme il faudrait, rendant l'ensemble inégal. Reste ce voyage mystique en terre inconnue, où les personnages n'en sortiront pas indemnes.
    poet75
    poet75

    270 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 mars 2014
    Que le cinéma est exaltant quand un cinéaste de talent choisit de promener sa caméra sur des terres lointaines, de se confronter à la différence, de s'aventurer vers d'autres cultures ! L'Inde avait déjà été visitée par des cinéastes de grand renom comme Jean Renoir ou Roberto Rossellini : ils y avaient tourné des films passionnants, limités peut-être par leurs regards d'occidentaux, mais néanmoins captivants par ce qu'ils essayaient de révéler à propos de cet immense pays, de ses habitants, de ses mœurs. Le voyage en valait la peine, et c'est aussi ce qu'on se dit après avoir vu ce superbe film de Michel Spinosa.
    La question se pose de manière aiguë pour Joseph (Yvan Attal) quand il apprend le décès de Catherine (Charlotte Gainsbourg), son épouse partie en Inde après une dure épreuve et, en fin de compte, retrouvée morte sur une plage près de Madras. A cela s'ajoute l'étrange, l'inouï : une jeune Indienne tamoule, Gracie, se dit possédée par un « pey », un esprit mauvais qui la tourmente et qui ne serait autre que celui de la Française défunte. « Chez vous, en France, explique une Indienne venue informer Joseph de ces faits, vous diriez de Gracie qu'elle est folle. Mais en Inde, on affirme qu'elle est possédée ! ».
    Non sans avoir hésité, Joseph se résout à entreprendre ce voyage et à s'immerger dans cet autre monde, cette réalité si lointaine et si proche à la fois. Habilement, Michel Spinosa a su éviter l'exotisme à deux sous, les clichés que transmettent volontiers les occidentaux venus à la découverte du continent indien. L'exotisme est même considérablement tempéré parce que l'on s'immerge au sein d'une communauté catholique de Madras. On a affaire à des chrétiens qui, comme tous les chrétiens du monde, prient en usant des mêmes gestes et des mêmes formules. Mais on a affaire aussi, c'est vrai, à un christianisme teinté de couleur locale, de croyances et de rites auxquelles nous ne sommes guère habitués chez nous. Gracie est possédée par l'esprit de la défunte et rien ni personne ne l'en fera démordre. Les paroles de sagesse et de raison de Joseph, venu à sa rencontre, n'ont d'autre effet que de la mettre en rage. Et c'est un autre voyage que doit entreprendre ce dernier : un voyage intérieur, un voyage qui oblige à se déposséder de soi-même pour mieux appréhender les hantises et les souffrances de l'autre.
    Plusieurs flashbacks interviennent au cours du film et nous font découvrir le voyage qu'avait entrepris Catherine : ses souffrances, ses tourments, le pourquoi de sa mort. En allant à Madras, en s'approchant de Gracie, c'est bien Catherine aussi que retrouve Joseph. Parviendra-t-il à délivrer la jeune Indienne possédée, à la libérer de l'esprit qui la tourmente ?
    N'hésitons pas à accompagner Michel Spinosa et ses personnages, à entreprendre nous aussi ce voyage, le temps que dure ce film captivant. Nos esprits rationnels et cartésiens en seront peut-être quelque peu déstabilisés, mais c'est tant mieux ! 8,5/10
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 18 mars 2014
    Enfin un film intéressant et différent,
    du cinéma et tous ses films abêtissants.
    Le film nous dit comment « L’âme a ses passe-droits
    que ni la raison ni le corps ne connaissent pas ».
    ourouty
    ourouty

    8 abonnés 143 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 mars 2014
    Oscillant entre Road trip et fantastique, le film vaut surtout par son interprétation et par sa vision de l'Inde , loin de bollywood. La fin est un peu bâclée.... Dommage.
    Julien D
    Julien D

    1 195 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 mars 2014
    Même si la façon dont Michel Spinosa développe parallèlement la double situation, celle de la rupture brutale entre Joseph et Catherine et celle du traitement thérapeutique de Gracie, est assez bancale tant sa construction non-chronologique n’apporte rien à leur ampleur dramatique, le contraste entre le caractère cartésien du personnage de vétérinaire incarné par Yvan Attal et le mysticisme tamoul auquel il est confronté apporte au film un lyrisme assez envoutant. Bien loin de l’imagerie enchanteresse que cherche à en donner Bollywood, la vision qui en est donné ici de l’Inde est terrible, tant dans les conditions de vie de ses habitants que dans ses traditions rétrogrades, et pourtant on retrouve dans ses décors une beauté rayonnante, en totale opposition aux scènes tournées en France. Cependant, le scénario ne fait qu’effleurer chacun de ses sujets, aussi bien la dépendance aux drogues dures, le deuil que l’ésotérisme hindoue, faisant de l’ensemble un film très agréable à regarder mais finalement assez creux.
    Dom Domi
    Dom Domi

    40 abonnés 303 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 mars 2014
    Toute croyance génère ses sorcières. Le film en sélectionne une et suit le parcours mortifère d'une junkie poursuivie par ses états d'âme est ceux de son mari, et par sa drogue; L'histoire est un peu courte, un peu trop " bateau ". Elle n'entraîne pas le spectateur et laisse plus ou moins dubitatif. Bref, il manque à ce film un vrai choix de scénario. Et à ne pas faire de choix, le film reste sur le tarmac d'un aéroport français...

    dom
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