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Ykarpathakis157
4 693 abonnés
18 103 critiques
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1,0
Publiée le 24 juillet 2021
Gracie une jeune femme tamoule vivant près de Madras qui présente des troubles du comportement depuis le jour de son mariage. Le souvenir de son amie française Catherine morte dans des circonstances non élucidées semble la hanter. Joseph (Yvan Attal) l'ex-mari en deuil de Catherine décide de se rendre en Inde pour rencontrer Gracie et peut-être au cours de son voyage réparer ses erreurs car Joseph a beaucoup à se faire pardonner. Son épouse est un film bidon avec une histoire bidon dans une Inde encore plus bidon. Seul aspect positif du film Charlotte Gainsbourg nous épargne de son anatomie...
Oscillant entre Road trip et fantastique, le film vaut surtout par son interprétation et par sa vision de l'Inde , loin de bollywood. La fin est un peu bâclée.... Dommage.
Un drame émouvant teinté de surnaturel sur une thématique universelle : l’amour et ses turpitudes, la culpabilité, le pardon… Ce film au scénario original surprend à défaut d’embarquer complètement le spectateur. Les images de l’Inde sont belles, la possession par les « Peys » explicitée. Enfin, belles prestations des acteurs principaux.
Le montage de ce film parsemé de flashback est particulièrement réussi. Le thème proposé par Michel Spinosa sur la culpabilité paraît du coup bien traité. Ce voyage en Inde nous fait découvrir d'autres façons d'envisager les troubles comportementaux. Pas facile de croire à cette vision culturelle qui n'a rien à voir avec l'esprit français plutôt terre à terre. Ce long-métrage filmé trop lentement n'apporte pas de réelles émotions si ce n'est le drame qui s'y déroule...
Bouleversante histoire d'amour, ce film est avant tout un voyage, au coeur de l'âme humaine, ici et là-bas, dans une Inde loin des clichés et des cartes postales, une Inde sensible, intense, véritable, vibrante. Avec maestria, la réalisation déroule ses péripéties avec des variations de rythmes qui peu à peu nous entraînent ailleurs, et nous font partager le voyage d'un homme et les émotions fortes de personnages poignants. Les acteurs Indiens sont formidables, l'image et la musique sont superbes, et le couple Attal Gainsbourg donne aux deux personnages une touche de sincérité saisissante. Du grand cinéma.
Je ne suis pas Gracie, je suis Catherine Joseph et Catherine vivent heureux jusqu’au jour où il lui confie son envie d’avoir un enfant avec elle. Ancienne toxico, elle prend encore du Subutex tous les jours, mais Joseph n’en sait rien. Tout bascule. Catherine fini par disparaitre.
Gracie, une jeune Tamoule, serait possédée par l’esprit de Catherine. C’est du moins ce que Joseph apprend, perplexe, lors d’un entretien. Il ne peut adhérer à cette idée. En définitive, son travail de deuil l’emmènera en Inde au chevet de Gracie. Un autre Joseph reviendra de ce voyage.
Loin de Bollywood et de ses clichés, Michel Spinosa nous permet, l’instant de ce film, de prendre la place d’un ethnologue et, sans porter aucun jugement, d’être témoin privilégié de cette croyance. (Lorsqu’une personne décède d’une mort violente, son esprit, en déshérence, est malfaisant. Il ne peut trouver la quiétude. Il est nécessaire de le raccompagner pour que la sérénité revienne, celle de l’esprit, et celle du possédé).
L’histoire est-elle un prétexte à ce voyage initiatique ? Une réflexion au sujet du deuil ? Peu importe. On en ressort agréablement possédé !
Film très surprenant car il nous emmène au cœur d une Inde que seuls quelques initiés connaissent. À voir avec bienveillance. Les acteurs sont tous très bons.
Dommage que le réalisateur ait choisi le couple Gainsbourg-Attal qui ne se renouvelle guère. Ils sont trop marqués à la culotte "bobos torturés". Ici sur fond d'exotisme, les mêmes personnages tourmentés dont les états d'âme nous indiffèrent totalement. Prévoir aspirine. C'est d'autant plus dommage que j'avais adoré du même auteur le remarquable et inquiétant "Et après" rempli de poésie avec R. Duris et J. Malkovitch.
Enfin un film intéressant et différent, du cinéma et tous ses films abêtissants. Le film nous dit comment « L’âme a ses passe-droits que ni la raison ni le corps ne connaissent pas ».