Film prenant qui réussit à ne pas tomber dans le pathos malgré le sujet et qui m'a fait revenir en mémoire cette phrase de Pestalozzi "Chasse le diable de ton jardin, et tu le retrouveras dans celui de ton fils.".
A l'origine de ce film, le best-seller de Fabrice Humbert. Le film commence par une photo qu'un jeune prof de français découvre en visitant Buchenwald. Il y croit reconnaître son père. On retrouve ici une histoire familiale complexe où s'entremêlent plein de bons sentiments chez ce jeune Nathan (Stanley Weber) qui veut éclaircir son passé. Richard Berry qui incarne le père n'est pas très à l'aise dans ce rôle où il fait preuve de mutisme sur son passé. De bonnes intentions mais force est de constater que les vraies réussites de ce film sont les seconds rôles comme Michel Bouquet. Une déception.
film, plat au début puis captivant, je n'ai plus détourné les yeux, un peut sur les fesses, après le film, c'est vraiment poignant. dire ou pas dire c'est racine après buzenval? infidélité?
Pour son nouveau long métrage, Elie Chouraqui choisit d'adapter le roman de Fabrice Humbert, L'Origine de la violence, récit d'un homme enquêtant sur sa famille dont le passé fourmille de secrets, notamment pendant la période la plus sombre de l'Histoire, la déportation et les camps de concentration.
Une histoire terrible, mais bizaremment malgré ça je n'ai pas du tout trouvé ce film émouvant. Juste un regard neutre, comme si on n'arrivait pas à rentrer dans l'histoire. Dommage...
Un film très sombre, et très intriguant par moment. L'écriture est globalement assez laborieuse, car le début manque vraiment d'enjeux forts, et la fin accumule de nombreuses révélations sans que soit très fluide, même si elle sont assez surprenantes et très plaisantes. Mais le film devient vraiment intéressant lorsqu'il met en scène la vie de ce déporté juif pendant la guerre. C'est très captivant, et l'horreur des camps est bien retranscrite par le biais du jeu de l'acteur qui nous montre l'effroi du personnage de Wagner. La thématique centrale du film reste malgré tout les secrets familiaux, et c'est au final un vrai plaisir d'assister à la reconstruction du puzzle, pièce par pièce.
Un tres bon debut de film tres prenant avec des acteurs tres bien pour cette histoire de famille et ses secrets. Dommage que la tension retombe trop rapidement et que le film devient meme un peu longuet.
Cette histoire inspirée du livre de FABRICE HUMBERT, est magnifiquement mise en scène par Elie Chouraqui.Le film nous emporte dans la quête de vérité du jeune Adrien Fabre sur les non-dits familiaux Le fils du réalisateur , César Chouraqui, crève l'écran par la justesse de son jeu, accompagné par de très bons seconds rôles (Michel Bouquet, Richard Berry
Il y a cependant un certain décalage entre l'âge que ce sont censés avoir les personnages et l'âge réel des acteurs (Richard BERRY est censé avoir 77 ans dans le film...)
Casting et bande annonce aguicheurs avaient réussi à me convaincre que ce film traiterait de manière différente un sujet récurrent au cinéma. Malheureusement il n'en est rien. Sans être mauvais, malgré quelques maladresses dans la réalisation et l'interprétation, le film a surtout un goût de déjà vu qui cumulé à un sujet rebattu m'ont plongé dans l'ennui. Je n'ose même pas imaginer ce que ça aurait été si j'avais lu avant cela le roman dont il est adapté.
L'origine de la violence. 9/10 Après 9mois d'attente enfin j'ai pu le visionner.
Ne pouvant plus aller le voir au cinéma j'ai lu le livre que j'ai déjà trouver exceptionnelle, mais le film dépasse toute mes attentes. L'origine de la violence, et laquelle ? Celle de Nathan Fabre qui lors d'une visite à Buchenwald reconnaît son père sur une photo du camp. C'est ici que les réponses et les questions sur s'entremêlent. Qui est ce David Wagner derrière ces barbelés ? Pourquoi ressemble t-il tellement à son père ? Pourquoi sent il que les réponses aux questions de toute une vie sont entrain de venir ? Pouquoi ? Un secret. Un secret de famille.
L'origine de la violence est une adaptation réussite haut la main par Élie Chouraqui. D'une violence, d'une tension inouïe. L'atmosphère du livre et retranscrite à la perfection.
L'origine de la violence est un film sur la mémoire des déportés, de la shoah. L'histoire d'un choix, d'un amour, d'une vie pesant sur les générations. L'un des meilleur films sur ce sujet.
Des performances d'acteurs impressionnante. Je vous le conseille vivement :) vous ne serez pas déçus.
"L'origine de la violence" est étonnant par la force de ses thèmes abordés mais aussi par la complexité du scénario qui joue avec le temps. Néanmoins, on ne peut que remarquer un manque de perfection dans l'image et la lumière qui donne l'impression d'un film d'auteur presque amateur (la lumière est souvent cramée, et on devine les gros projecteurs lors de certaines scènes qui donnent un rendu absolument pas naturel). Ceci parait contradictoire car la production ne semble pas manquer de budget pour ce qui est de la reconstitution des années 40... On accepte cet aspect bancal du film rapidement car l'histoire racontée réussit à nous saisir directement ! Le film d'Elie Chouraqui nous ramène à notre propre histoire, à notre passé et à celle de nos ancêtres. Le quotidien d'un professeur de français d'une trentaine d'année est obstrué par une découverte insolite ; celle d'une photo de son père jeune dans un camp de concentration alors qu'il poursuit une thèse. Une coïncidence qui va réveiller d'anciens démons auprès de tous ses proches et il comprendra vite qu'il aurait mieux fallut laisser ce secret sous silence. L'histoire, bien que complexe par ses nombreux personnages et flash-back, est très fluide et compréhensible ! J'ai trouvé cette histoire très intéressante bien que le sujet des origines refoulées soit un thème déjà vu et revu ! Néanmoins, le casting est peuplée de nouveaux venus très bons dont César Chouraqui, le fils du réalisateur, qui n'a pas un rôle évident mais qui s'en sort très bien. Le titre est très fort, peut-être trop fort pour ce film, et même si j'ai passé un bon moment, j'ai bien peur qu'il ne devienne qu'un vague souvenir...
Ce film est très long , l'histoire du passer et trop hacher on a du mal a ce mettre dedans . Je penser que ce film aurais plus d'anecdote historique mais en réalité il est plus Nian-Nian . Déçu ..
Ça aurait pu etre un meilleur film. Il aurait fallu pour ça approfondir la chose intéressante du sujet, les liens troubles entre les 2 grand pères, s'agissait il d'une vengeance etc ... une ambiance à la Mauriac dans la grande bourgeoisie d'avant guerre, bourgeoisie assez largement anti sémite. Au lieu de cela le scénario se centre sur le personnage du petit fils, de ses amours avec une jeune allemande (bonjour le symbole à 2 balles), de sa relation avec son père etc ... en gros le scénario aurait gagné à être simplifié (les flash backs à Buchenwald sont longs, pas très utiles, déjà vus 100 fois) mais considérablement étayé sur l'enquête du dénonciateur. Cela reste un film efficace mais avec une mise en scène un peu lourde et des longueurs (en gros on pourrait retirer 2 ou 3 secondes sur chaque plan). Je mets 3 malgré tout par sympathie avec certaine spectatrice ...