La première scène suit un procédé qui reviendra à plusieurs reprises dans le film : la caméra filme des plans larges dans lesquels les personnages sont assez loin, mais dont on entend clairement les dialogues. Une façon de marier le narratif et la réflexion à des plans d’une beauté sidérante. Esthétiquement ce film est un sommet, par les images des paysages, du village montagnard, par les lignes, La lumière et les couleurs (cette dominante de beige et bleu…). C’est aussi un film riche et profond. Dès les premières scènes, un mystère apparaît : que sont donc venus faire ces citadins dans un village perdu comme celui qu’ils découvrent ? La raison, dissimulatrice, qu’ils souhaitent donner aux villageois est un mensonge (ils seraient venus pour trouver un trésor !), mais la vraie réponse apparaitra progressivement dans le film. Film qui se centre sur le personnage principal de Behzad, « l’ingénieur », plus précisément sur sa découverte d’un autre monde, rythmé par la nature et les besoins essentiels. Un milieu au fonctionnement simple et frustre, mais authentique et logique, en particulier symbolisé par un enfant d’une pureté et d’une sincérité émouvantes. Au fil de cette découverte, Behzad va s’interroger sur le monde et sur lui-même, le film prenant une dimension philosophique sur la base d’échanges simples et naturels. Cette quête involontaire comprend des références et des moments poétiques, comme celui, merveilleux, de la lecture du poème à la jeune fille dans la pénombre de l’étable pendant la traite.… Au terme de ce séjour initiatique, les motifs initiaux du voyage semblent avoir disparu, et le mensonge du début semble être devenu réalité, le trésor consistant alors en un nouveau regard sur le monde, sur la vie et sur la mort.
Vous avez des problèmes d’insomnies? Alors Le vent nous emportera est fait pour vous! Il est impossible de rester éveillé devant ce concentré de somnifère sans scénario ni intrigue ni rien, au pouvoir soporifique inégalable.
Ce n’est pas faute d’avoir tenté de le voir plusieurs fois, mais moi, ce film m’endort. Certes c’est beau, mais il ne se passe RIEN. Le dernier tiers, je me demandais encore ce que ce film cherchait à nous raconter. Soit les péripéties s’étirent exagérément, soit elles se multiplient inutilement car n’aboutissant sur rien par rapport à l’intrigue principal. A la fin, les personnages partent, et je m’en fous, tellement j’ai trouvé qu'Abbas Kiarostami n’avait pas su leur donner de relief… C’est quand même un comble…
Comment un film comme celui-ci peut avoir 4,5/5 de critiques positives par la presse ? Je me pose la question depuis maintenant un moment et je n'ai encore trouver aucune réponse. Ah si, j'en ai une : ce sont de grands intellos qui ont mis cette note. Très long, très lent, et aucun intérêt ! je n'ai encore trouvé aucun film atteignant la nullité de celui-ci. Rien a dire de plus a part que je vous conseille de ne jamais regarder ce film.
C'est lent, c'est lent, ca manque de rythme, que ce soit la caméra, l'histoire, les dialogues, tout dedans est lent. Un excellent soporifique. C'est dommage car la philosophie du scénario (si il y en a un) et des décors aurait pu amener a quelque chose de beaucoup mieux, si elle n'était pas autant ralentie ainsi.
Ce film commençait bien, mais il s'est ensuite enlisé dans de longues scènes interminables. Pas de musique, pas d'action... De belles images ne suffisent pas à sauver un scénario inexistant. En fait, ce film ne raconte rien. C'est une sorte de contemplation d'un village oriental perdu dans les montagnes. Pour que la pilule passe, il aurait fallu couper une bonne trentaine de minutes.
Scènes répétitives au possible, jeu d'acteur sans panache aucun (voire mauvais), dialogues qui tournent en rond, aucun attachement au personnage principal qui aurait pu passer de vie à trépas que cela m'aurait ému autant qu'une table ou une chaise puisse l'être. J'ai tenu avec peine les presque 2h du film dans l'espoir que quelque chose puisse enfin se passer et me faire dire que je n'ai pas complètement perdu mon temps en le regardant et non, le générique de fin arrive mais toujours rien, mis à part de beaux paysages servant d'habillage à un vide intersidéral. J'aime le cinéma d'auteur et les oeuvres contemplatives certes mais où sont l'intrigue et le scénario dans ce film? Je me le demande. Bref, le vent nous emportera dans un mortel ennui pour sûr.
meme en m'endormant bien devant le film n'était pas fini.ennuyeux de chez ennuyeux.il se passe rien.les acteurs sont vraiment mauvais. et quand je pense que abbas kiarostami a mis 15 ans pour le faire.tout ça pour ça.dire qu'au début le film devait durer 4h25! j'étais excité à l'idée de le voir,le revoir serait une torture atroce.
Film sorti tout droit du cerveau d'un intello de gauche, incompréhensible du début à la fin, ça a ni queue ni tête, attention ennui mortel, encore un somnifére pris pour une oeuvre d'art...
Plutôt ennuyeux et une histoire pas ultra saisissante, je me suis pas détendu des masses. Le vent ne nous emportera pas mais les films d'intellos nous condamneront, de même pour le son ou musique, qui plus est, je pensais pas voir un téléphone avec une voix féminine, téléphon ou téléphone ? no le sais...
Film tout simplement parfait. Pour dormir. Soyons sérieux : il ne se passe rien. Absolument rien. Entre deux scènes, on nous projette une photographie de l'Iran, ouais bon c'est très beau mais au bout de deux heures, ça commence à être légèrement lassant. Ce film restera dans ma mémoire juste parce que c'est le seul film où je me suis endormi dans la salle.
Mi documentaire mi fiction comme à son habitude kiarostami s'amuse à nous perdre dans un paysage iranien magnifique tout en nous questionnant sur nous même, un chef d'oeuvre à voir absolument.