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tomPSGcinema
767 abonnés
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3,0
Publiée le 13 mai 2018
Premier film réalisé par l'acteur Ray Milland qui interprète également dans ce western le rôle principal. Un western plutôt sympathique dans son ensemble grâce surtout a son histoire qui tient en haleine et à la présence de la charmante Mary Murphy.- spoiler: Spoiler : A noter aussi la présence de Lee Van Cleef qui interprète évidemment un méchant ! -
Sur les 96 minutes, plus de la moitié se passe dans une maison entre la cave et le grenier ce qui pour un western aurait du être rédhibitoire. Milland s’en sort pourtant bien grâce à un beau début sans aucune parole, ce qui compte dans ce genre cinématographique. Ensuite, le scénario est un peu limite mais quelques séquences le sauvent comme celle qui voit Wes Steele porter Nadine endormie dans son lit ou la confrontation dans l’église entre Wes et Stanley. La fin est superbe et permet d’oublier les quelques faiblesses du film qui se retrouvent également dans les dialogues trop insistants à mon goût. L’ensemble demeure suffisamment original pour sortir ce western de l’ordinaire. L’idée de cette aventure qui arrive à un homme, fuyant incognito sa réputation mais qui est amené à la révéler à une étrangère pour sauver sa vie, était assez difficile à rendre crédible. Pour une fois le rôle d’une femme est essentiel et Mary Murphy le tient fort bien
« L’homme traqué » est une très bonne série B des années 50 qui ressemble plus à un thriller psychologique qu’à un western classique. Les dix premières minutes sont extrêmement prenantes, pas de dialogue, une excellente musique d’accompagnement (Victor Young). Chasse à l’homme de nuit et dans la tempête, puis le rythme ralenti pour laisser se développer une relation entre Ray Milland (l’homme traqué) et Mary Murphy. C’est peut-être là les limites du film, mais l’histoire est sans cesse relancée par l’acteur/réalisateur, Ray Milland. La montée en puissance de Ward Bond relance l’histoire. Mention spéciale aux deux méchants, l’incontournable Lee Van Cleef (sans sa moustache) et le colossal Raymond Burr (sans son fauteuil roulant). Le final est convenu et attendu. « A Man Alone » était vraiment « casse-gueule » et Ray Milland s’en sort extrêmement bien en tant que réalisateur, mais aussi comme acteur.
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