« L’homme traqué » est une très bonne série B des années 50 qui ressemble plus à un thriller psychologique qu’à un western classique. Les dix premières minutes sont extrêmement prenantes, pas de dialogue, une excellente musique d’accompagnement (Victor Young). Chasse à l’homme de nuit et dans la tempête, puis le rythme ralenti pour laisser se développer une relation entre Ray Milland (l’homme traqué) et Mary Murphy. C’est peut-être là les limites du film, mais l’histoire est sans cesse relancée par l’acteur/réalisateur, Ray Milland. La montée en puissance de Ward Bond relance l’histoire. Mention spéciale aux deux méchants, l’incontournable Lee Van Cleef (sans sa moustache) et le colossal Raymond Burr (sans son fauteuil roulant). Le final est convenu et attendu. « A Man Alone » était vraiment « casse-gueule » et Ray Milland s’en sort extrêmement bien en tant que réalisateur, mais aussi comme acteur.
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