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soniadidierkmurgia
1 174 abonnés
4 168 critiques
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3,0
Publiée le 13 août 2023
Pas sûr qu’il y ait eu beaucoup d’acteurs qui ont joué dans autant de westerns que Randolph Scott qui à partir des années 1940 va les enchainer en tête d’affiche. Les cinéphiles connaissent bien sûr la série devenue culte des sept westerns qu’il a produits et tournés sous la direction de Budd Boetticher entre 1956 et 1960 mais Randolph Scott a aussi été fidèle à d’autres réalisateurs comme André De Toth juste avant sa rencontre avec Boetticher et encore avant à Edwin L. Marin avec lequel il a tourné neuf films dont sept westerns. “ La piste des caribous” est l’un de ceux-là, sorti dans les salles le 1er août 1956. Le scénario plutôt classique est écrit par Frank Gruber (auteur de romans policiers et de westerns) à partir d’une histoire écrite par John Rhodes Sturdy. A l’époque de la ruée vers l’or qui a pris naissance en Californie, Jim Redfern (Randolph Scott) avec son associé Mike Evans (Bill Williams) remontent vers la Colombie-Britannique (Canada) nouvel eldorado pour aller dénicher le précieux métal. Mais Redfern a consenti à suivre son ami dans la seule optique de fonder son propre ranch pour y élever du bétail. Activité dont il pense qu’elle sera bien plus pérenne. Mais bien sûr les choses ne vont pas se passer sans incident car leur troupeau arrive aux abords d’une petite ville sur laquelle un magnat local (Victor Jory excellent dans un rôle de méchant visqueux qu’il connait sur le bout des doigts) sans scrupule à la mainmise. Tous les ingrédients dès lors sont réunis (y compris la charmante tenancière du saloon local interprétée par la ravissante et très crédible Karin Booth) pour permettre au flegmatique Randolph Scott de régler avec méthode et pragmatisme les embûches qui sont jetées en travers de son chemin. La narration est plutôt fluide avec toutefois une caractérisation des personnages un peu manichéenne voire stéréotypée. Mais on ne s’ennuie pas grâce aux mimiques de l’éternel “good old boy” joué par Gabby Hayes qui avec sa barbe blanche et à l’image de Walter Brennan a trainé ses guêtres et son humour roboratif sur tous les plateaux de westerns. Le Cinécolor, procédé de colorisation bicolore (bleu et orage) très utilisé dans les années 1920-1930, réactivé pour cette production modeste n’ayant pas accès au Technicolor possède son charme avec le chef opérateur Fred Jackman Jr. aux commandes. Les contrastes assez poussés et désormais visibles depuis la récente rénovation numérique du film donnent un aspect carte postale à ce western qui s’il ne figure pas dans les musts du genre ne démérite en aucune manière. Et puis Randolph Scott est là qui au plan final se sera présent sur la colline, admirant le nouvel avenir qui lui tend les bras une fois le ménage effectué.
Un western sympa et surtout qui prône la beauté des paysages. les cow-boys s'extasient eux-même devant la nature. Les indiens sont méchants et l'aventure assez intéressante.
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3,0
Publiée le 12 décembre 2012
Ah le Canada, ses belles montagnes et ses dèserts de glace! Un pays riche en histoire, en tradition et en grande aventure! A une èpoque, on trouvait de l'or en Colombie-britannique et les hommes se ruaient de tous les U.S.A et le Canada! Ces derniers trouvèrent de grands arbres, des rapides et un chemin tortueux, le long du Fraser: l'unique entrèe dans le pays de l'or! La ruèe vers l'or du Cariboo est passèe à la postèritè mais ces lieux alors dèsertès allaient renaître grâce au bètail de la Colombie britannique où ètaient jadis les ranchs du Cariboo et Chilcotin. "The Cariboo Trail" est en fait l'histoire d'un Randolph Scott rêvant d'un troupeau, un homme qui aida à bâtir une nation! Son nom: Jim Redfern qui prit la route Cariboo jusqu'aux terres Chilcotin! De l'or, du bètail, des indiens, ce western d'honnête facture se voit avec beaucoup d'agrèment! C'est bien jouè, les paysages sont magnifiques et le vieux Grizzly est attachant...
Très friand des films des westerns des années 50, j’adore les acteurs de séries B tels que Audie Murphy et Randolph Scott, des types droits dans leurs bottes que pas grand-chose ne semble atteindre. « La piste des caribous » est une petite série B datant de 1950 courte et dynamique. Un film de 80 minutes, cela nous change des blockbusters de trois heures. Le problème avec « La piste des caribous » est que réalisateur, Edwin L. Marin, ne prend pas le temps de développer la psychologie des personnages et il multiplie des sous-intrigues qui sont résolues à coups de baguette magique. Randolph Scott affronte tous ses problèmes avec une forme de détachement de circonstance. Les scénaristes ont rempli le scénario avec une multitudes de rebondissement plus ou moins crédibles. Les Indiens sont très méchants et pas très intelligentsspoiler: (la scène ridicule de la mule) . Le fond de l’histoire est douteux, spoiler: la spoliation assumée d’une vallée appartenant aux Indiens par des éleveurs , Randolph Scott en tête de convoi. De l’action, du rythme, de l’aventure, mais zéro profondeur. Mention spéciale à l’impayable George Hayes !
Retrouvez mon amour du Far West dans le roman WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU - Eds VERONE - TOME 1.
Une note pour remonter un peu la moyenne. L'histoire est très bonne. Pour une fois, la durée pêche uniquement par ce qu'elle est trop courte : la fin est un peu trop vite expédiée, alors que le film est assez prenant et aurais méritée 20 min de plus. Un Western dont on sort coutent de l'avoir vu. Sans faire partie des musts du genre, passer un bon moment est des fois tout ce que l'on demande.