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chrischambers86
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3,0
Publiée le 1 juin 2016
De Robert Vernay, on se rappelle surtout des deux versions du « Comte de Monte Cristo » . L'une (la meilleure de toutes) avec Pierre-Richard Willm et l'autre, avec Jean Marais! En revanche, on connait beaucoup moins "Les carottes sont cuites..." avec le tandem Raymond Souplex-Jane Sourza qui jouent ici des parents russes ambitieux dont l'enfant prodige bat la mesure! Curieusement, ce sont les huit gosses de Paris qui leur volent la vedette! Cette nostalgie du bon vieux temps, on la retrouve dans cette comèdie de 1956! Un regard nostalgique sur une èpoque rèvolue (ah, les fameux billets de satisfaction) avec les mythiques Halles de Paris que Vernay filme de nuit! C'est mignon comme tout spoiler: (les diffèrentes mèthodes de torture) et il y a dans ce film une solidaritè enfantine qui fait plaisir à voir! Le temps d'une sèquence, on voit même Sourza, Pauline Carton et Jeanne Fusier-Gir danser le french cancan! Bonne photographie dans l'ensemble, et tout particulièrement dans les scènes nocturnes! Bref, un film sympathique avec d'excellents acteurs en herbe que l'on peut re(dècouvrir) grâce à Renè Chateau...
Edmond est un garçonnet prodige de la musique, accaparé par des parents cupides et pas très dignes (Raymond Souplex et Jeanne Sourza dans des personnages passables), qui n'aspire qu'à intégrer le groupe des gosses du quartier, ceux de la communale. C'est un film d'enfants qui, en dépit de la présence clairsemée et inutile (commerciale?) des Lucien Baroux, Pauline Carton et Jeanne Fusier-Gir, raconte une histoire d'enfant qui voudrait être comme les autres. C'est commun et tissé de fil blanc, suivant un scénario très médiocre, mis en scène par un Robert Vernay tellement sans idées ni conviction qu'il en devient inconsistant. Le film navigue entre la tristesse (celle d'Edmond), le mélo conventionnel et la comédie espiègle quand, pour finir, le réalisateur décide de laisser le pouvoir à la petite bande de gentils garnements. Les accents de l'enfance, faux jusqu'alors, prennent enfin un caractère plus original et ludique, d'autant que rares sont les adultes qui sont les alliés des petiots. C'est la démarche de ce film, insuffisant dans la comédie et insincère dans sa tonalité plus sombre, que de montrer des adultes bêtes ou méchants ou indifférents. Mais c'est vraiment trop mal écrit pour convaincre.