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    Goodbye Morocco
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    Arlette et les mécanos
    Arlette et les mécanos

    69 abonnés 560 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 juin 2013
    Depuis Incendies, je suis devenue une inconditionnelle de Loubnal Azabal que j'avais déjà remarquée bien avant dans un film de Tony Gatlif et ici, bien évident je l'ai trouvée prodigieuse. Toutefois, même si je me suis laissée prendre lors du déroulement du film, j'ai été déçue, une fois le film fini. En fait c'est un petit polar bien foutu sans plus, au scénario sans grande envergure. On reste un peu sur sa faim. J'attendais mieux. ,
    Loïck G.
    Loïck G.

    336 abonnés 1 670 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 juin 2013
    Une histoire sombre pour un film noir qui aborde plusieurs sujets de société, sur la vie marocaine, son économie, mais aussi ses traditions , le tout mêlé à l’esprit d’un thriller qui met en scène des travailleurs émigrés sur un chantier immobilier. L’un d’eux disparaît. On dit qu’il tentait de passer le détroit pour l’Europe … Moknèche, sur un canevas habilement tressé, met en scène et en lumière Lubna Azabal, souveraine dans son rôle de femme fatale, mais de mère désespérée.C’est un film à voir, absolument. Peut-être en ressortirez vous comme moi, étrangement surpris, mais agréablement aussi.
    Pour en savoir plus
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 31 mars 2013
    un film noir, avec une intrigue classique et un personnage de femme fatale assez réussi.
    benoitG80
    benoitG80

    3 412 abonnés 1 464 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 mars 2013
    "Goodbye Morocco" est une histoire d'un genre que l'on pourrait appeler hybride, mais assurément rondement menée !
    À la base, on se sent en présence d'une étude de caractère d'une femme marocaine occidentalisée et séparée, plutôt déterminée dans son choix de vie...
    Puis tout doucement le mystère s'installe suite à la disparition d'un des ouvriers clandestins du chantier que Dounia dirige de main de fer et sans état d'âme, partagée entre l'architecte avec qui elle vit et son chauffeur/homme à tout faire qui lui est aussi indispensable.
    Ce seront les flash-backs détaillés qui nous donneront la lumière sur cette énigme et sur la personnalité de cette femme manipulatrice et dissimulatrice !
    Et au fond, comme souvent lors de ce type scénario, sans être inintéressant pour autant, le spectateur est donc forcément et assez vite privé de suspens tel qu'on pourrait l'espérer d'un véritable thriller ce qui n'est certes pas le véritable enjeu ici !
    Cependant, l'atmosphère lourde et sombre est bien rendue, certainement grâce à ces différents lieux filmés dans un Tanger un peu mystérieux à la lumière très travaillée mais surtout et principalement, c'est l'actrice Lubna Azabal, elle-même qui donne tout le poids et toute la mesure à cette réalisation plutôt réussie...
    Cette sombre histoire distille donc ses secrets au goutte à goutte sans oublier quelques rebondissements, ce qui nous donne au final un film assez original à découvrir !
    Yves G.
    Yves G.

    1 457 abonnés 3 487 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 mars 2013
    L'histoire que raconte "Goodbye Morocco" n'est pas simple à raconter. Elle l'est d'autant moins que sa présentation alterne les flash-backs et les flash-forwards, nous livrant un puzzle déroutant dont tous les éléments ne finiront par se mettre en place qu'à la toute fin du film.
    L'action se passe à Tanger au Maroc. Femme occidentalisée et divorcée, Dounia (lumineuse Lubna Azabal) y dirige un chantier de construction mais nourrit le désir de quitter le pays avec son fils, dont son père assume la garde exclusive. L'exhumation de reliques chrétiennes pourrait le lui permettre si elle réussit à les vendre sur le marché noir de l'art international. Son amant et son chauffeur vont l'aider à leur façon.
    Le film brasse les thèmes de prédilection de Nadir Moknèche, l'auteur des très réussis "Délice Paloma" et "Viva Laldjérie".
    La place de la femme au Maghreb et son impossible émancipation : Dounia se débat sans succès pour fuir un pays dont son divorce l'a mise au ban.
    La corruption des systèmes de gouvernement au Maghreb : le directeur du musée d'archéologie de Tanger est une crapuleuse visqueuse.
    L'hypocrisie de la société face au sexe : l'hétérosexualité de Dounia, divorcée et amante d'un bel étranger, l'homosexualité de Fersen.
    Le désir d'émigration porté non seulement par Dounia, mais surtout par Gabriel, l'Africain employé illégal sur le chantier immobilier dont la disparition constitue le noeud de l'intrigue.
    On l'aura compris : à force d'empiler les thèmes comme un millefeuille, Nadir Moknèche finit par rendre le loukoum un peu indigeste. D'autant que le fil qui les relie emprunte aux codes hitchcockiens de la femme fatale et du meurtre - presque - parfait.
    C'est beaucoup pour un film dont la modestie du budget n'est pas à la hauteur des ambitions du propos.
    JOELLE S.
    JOELLE S.

    12 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 mars 2013
    Beau film avec des personnages attachants, roles principaux comme secondaires.
    Les blessures et chagrins de chacun sont joues avec subtilite et sincerite.
    Jusqu'au denouement final, le spectateur est tenu en haleine.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 8 mars 2013
    Un bon film "néo noir" prenant cadre dans la ville de Tanger, avec un fond sociologique sur la société Marocaine (l'immigration clandestine, les différences sociales,la place de la femme) et un peu de drame passionel. J' ai apprécié.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 2 mars 2013
    Voilà ce qui aurait pu être un très grand film policier, reflet actuel d'un pays aussi mystérieux que contrasté: Le Maroc.

    Nadir Moknèche a choisi de mêler plusieurs intrigues comme autant de problématiques de l'identité de la société Marocaine( actuelle et historique): Le travail clandestin d'Africains, l'homosexualité, l'archéologie méconnue du pays, et aussi et surtout le canevas du film: la maternité. Hélas, de tout cela ressort un film choral , finement policier et au résultat terne et sans grande tension, auquel il manque indiscutablement le souffle du très beau VIVA LALDJERIE.
    ninilechat
    ninilechat

    71 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 février 2013
    Je crois bien que cet excellent film (qui a eu des critiques moyennes, et AUCUNE couverture médiatique, contrairement aux Onteniente, Youn et consorts.... Une honte!) a déjà disparu de la plupart des salles.

    Pourquoi? je subodore une bien triste raison: Nadir Moknèche n'aurait il pas insuffisamment joué à l'arabe de service? Il signe un thriller que n'aurait pas renié Brian De Palma (à sa grande époque). Apparemment, ce n'est pas ce qu'on attend de lui, mais du folklore, de la provocation, Biyouna en vedette..... Ben non.

    Mais un portrait de femme saisissant au sein d'une histoire bien glauque. La très belle Dounia (Lubna Azabal) est architecte à Tanger. Elle dirige la construction d'une résidence, surement destinée à être luxueuse, en bord de mer. Une vraie réussite professionnelle, donc! Elle a quitté son mari, et vit avec son amant serbe, Dimitri (Radivoje Bukvic), architecte également.

    Elle a un chauffeur /homme de main /souffre douleur, Ali (Faouzi Bensaïdi). Ils se connaissent depuis l'enfance. Ils ont le même âge, et c'était le fils de la bonne de la famille. Manifestement, il est amoureux d'elle, et si il a accepté que Dounia épouse un homme riche, Inch Allah! c'est la force des choses, il n'encadre pas l'amoureux serbe.

    Pendant les travaux de terrassement, on tombe sur des catacombes; c'était une nécropole chrétienne, et il y a une magnifique fresque (qui nous rappelle les portraits du Fayoun.....) que Dounia va chercher à vendre à l'étranger, avec la complicité du responsable des affaires culturelles, lequel évidemment touchera sa part.... Il ne s'agit surtout pas de vous révéler trop de détails sur l'intrigue, qui ne nous sont dévoilés que petit à petit d'une façon assez alambiquée, sachez juste que Gabriel, un jeune ouvrier nigérian, va se faire bouffer par les chiens des gardiens du site; il faut donc le faire disparaître; mais Gabriel a un amant français (l'excellent Grégory Gatebois), qui le recherche, et tout cela va constituer une trame très noire, un suite de faits qui ne peuvent que très mal se terminer.

    Le personnage de Dounia, cette Scarlett O'Hara à la sauce maghrébine, est magnifique. Elle veut tout: choisir ses amants. Du fric. Foutre le camp du pays avec son fils. Et pour obtenir ce qu'elle veut, elle n'a ni états d'âme, ni scrupules; rien ne la retient. Elle est à la fois fascinante et terrifiante.

    Et, si le film n'a pas l'air d'avoir des ambitions sociétales, il en dit en fait bien plus qu'un film militant. Car.

    Le chantier est en zône inconstructible, mais comme le propriétaire du terrain est un richard du Golfe, personne ne s'en soucie. Les ouvriers sont tous des Africains au noir. Des ouvriers marocains devraient être payés bien trop cher.... Le ministre est prêt à brader un trésor culturel en loucedé, du moment que cela rapporte. Bref, c'est corruption à tous les étages. Un portrait du Maroc terrifiant!

    Quant à Dounia.... ce n'est qu'une apparence de réussite. Son fils a été confié au mari. Elle ne peut le voir que quelques instants, sous surveillance, dans la maison du père.... pas question, par exemple qu'elle sorte se promener avec lui. Et toute la société, à commencer par sa propre mère, insiste pour que Dounia quitte Dimitri et retourne dans cette maison maritale qu'elle n'aurait jamais du quitter. Bon prince, le mari accepterait de la reprendre..... Donc, le portrait de la condition féminine, une fois écarté les rideaux de la modernité, est terrifiant aussi...

    Bref, pour toutes ces raisons, vous devez voir Goodbye Morocco tant qu'il y a encore un ou deux cinémas pour le diffuser!
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 20 février 2013
    Le film raconte un peu de tout, l'amour, la trahison, l'historique, la corruption, etc. La découverte de catacombe bombarde tous ces liens de l'argent, de l'intime et du complice. la vie de la femme revient au calme, mais encore angoissante.
    J'aimais bien la musique du film.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 19 février 2013
    Ce nouveau film de Nadir Moknèche est très différent du précédent (Delice Paloma) que j'avais beaucoup apprécié ; très différent parce qu'ici toute lueur d'espoir est gommée, nous sommes vraiment dans un film noir. On retrouve cependant la qualité de réalisation et surtout l'impeccable direction d'acteurs ; avec ce genre de sujets, bien d'autres auraient pondu un "drame engagé larmoyant" qui vous donne envie de quitter la salle au bout de cinq minutes. Moknèche traite cette histoire comme un film policier et parvient ainsi à maintenir l'attention ; je prends déjà l'engagement de ne pas rater sa prochaine réalisation.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 19 février 2013
    Un polar d'une intensité rare qui dépeint magistralement une certaine facette de la société marocaine
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 18 février 2013
    Film plutôt pas mal dans son genre, un peu lent a débuter tout de même.. Mais les affaires de corruptions qui sont bien présentes malheureusement, mènent aux drames..
    Lubna Azabal est vraiment une très bonne actrice.
    poet75
    poet75

    270 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 février 2013
    Les scénaristes et les réalisateurs s'ingénient assez souvent, dans les films, à l'art de la simplification: simplifier les intrigues et les personnages, les rendre un peu plus lisses que ceux qu'on rencontre dans la vie réelle permet de ne pas trop désorienter les spectateurs. Ici, rien de tel. Que ce soit dans l'intrigue, que ce soit, surtout, dans la description des personnages, Nadir Moknèche ne craint pas la complexité. Et pourtant, passées les premières scènes, tout se met en place et, même s'il demeure beaucoup de zones d'ombre, on se passionne pour ce thriller sans concession qui fait appréhender un Maroc gangrené par la corruption, la violence et le déni de la réalité.
    Toute l'intrigue, précisément, tourne autour de Dounia (Lubna Azabal), une marocaine divorcée qui vit à présent avec un serbo-croate, ce qui apparaît aux yeux de ses compatriotes comme un scandale. Lorsque, dans le chantier où travaille ce dernier, on découvre un site paléochrétien comprenant des catacombes et la fresque d'une orante, Dounia tisse tout un projet lucratif qui lui permettra, après avoir récupéré l'enfant qu'elle a eu de son mari, de le mettre à l'abri hors du Maroc.
    Mais autour de Dounia gravitent des personnages qui enrayeront cette mécanique si bien conçue. Il y a, sur le chantier, des travailleurs clandestins, dont l'un d'eux, un nigérian, aura la mauvaise idée de vouloir ramener de nuit un crâne qu'il avait dérobé... Il y a la relation homosexuelle que celui-ci entretient avec un projectionniste de cinéma... Il y a surtout Ali, le chauffeur de Dounia, qui se meurt d'amour et de désir pour elle... Que de tensions, que de passions contradictoires dans tous ces êtres! Amour et haine, respect et mépris, violence et paix: tout s'entremêle dans les coeurs et dans les esprits. Et, bien sûr, il y aura d'inévitables drames...
    Ce film, sûrement, fait partie de ceux qui se bonifient au fil du temps, comme les films noirs de l'Hollywood des années 30 ou 40, les films avec Humphrey Bogart, par exemple, qu'on peut voir et revoir sans se lasser... On pourra également visionner plusieurs fois "Goodbye Morocco" sans l'épuiser: il y a trop de richesses dans le scénario et dans les personnages pour se fatiguer d'eux!
    Cluny
    Cluny

    74 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 février 2013
    Depuis "Mektoub" en 1919, la liste est longue des films qui ont pris Tanger pour cadre. Il faut dire que sa situation de ville-frontière en face de Gibraltar, son histoire qui a vu se succéder Phéniciens, Carthaginois, Romains, Omeyyades, Portugais, Anglais, Français et Espagnols, ainsi que le passage dans ses murs de Matisse, Kerouac ou Capote, en ont fait le lieu idéal pour y placer une intrigue tortueuse sur fond de trafic. André Téchiné y a notamment tourné deux films, "Loin" (2000), déjà avec Lubna Azabal, et "Les Temps qui changent" (2004). Nadir Moknèche, interdit de tourner dans son pays depuis " Délice Paloma" y a donc posé sa caméra, et c'est assez naturellement le genre du polar qu'il a choisi pour traiter des sujets qui touchent aujourd'hui le monde arabe.

    Déjà le titre,"Goodbye Morocco", évoque le désir de s'enfuir. C'est celui de Gabriel, ouvrier sans papier nigérian dont la disparition s'avère être le déclencheur de l'intrigue. C'est aussi celui de Dounia, qui souhaite quitter le Maroc avec de l'argent pour kidnapper son fils et pouvoir vivre avec son amant serbe, Dimitri, qui devrait se convertir à l'islam pour pouvoir épouser Dounia au Maroc. C'est aussi la destination de la peinture d'orante datant de l'époque chrétienne trouvée dans une catacombe sous le chantier de Dounia, qui grâce à l'entremise du directeur du musée local va partir vers l'Europe contre un bon paquet à se partager.

    On le voit, si les thèmes de la cupidité, de la jalousie et de la vengeance structurent classiquement ce polar, leur déclinaison s'inscrit profondément dans le contexte local. Ainsi la relation qu'entretenait Gabriel avec un Français exploitant d'un cinéma aborde le sujet tabou de l'homosexualité, et la scène où ce dernier demande aux policiers de récupérer son corps pour lui éviter la fosse commune est une des plus émouvantes du film. De même, l'ambigüité sur la place de la femme dans la société marocaine est illustrée par la scène où Dounia, patronne à poigne souvent autoritaire et blessante, demande aux deux gardiens du chantier s'ils sont mariés, ce à quoi l'un répond qu'il donné sa sœur à l'autre, et que Dounia la scandaleuse répond "C'est bien..." La condition des travailleurs africains est aussi évoquée ; ainsi quand les ouvriers sénégalais découvrent l'entrée de la catacombe, l'un d'eux dit en riant "C'est un tunnel pour l'Espagne". Et Dounia, qui incarne quand même un aspect positif par sa volonté farouche de s'imposer dans cette société d'hommes, se montre détestable quand elle justifie ainsi la garantie que ses ouvriers se tairont : "Rien à craindre, ce sont des étrangers sans papiers".

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