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TTNOUGAT
582 abonnés
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4,0
Publiée le 24 novembre 2012
Film exclusivement joué par des femmes(on verra juste une photographie d'homme et une ombre de soldat),c'est une rareté française. Et quelles femmes! Parmi les plus célèbres de l'époque. De plus, c'est une féroce comédie qui commence avec une scène inoubliable puisque 7 d'entres elles discutent avec une vrai masque à gaz sur le visage. Pour de l'insolite,c'est difficile de mieux faire. Une fois de plus Françoise Rosay aura le rôle principal car Gaby Morlay n'occupera pas l'écran en permanence et c'est bien dommage. Micheline Presle prendra de l'assurance plus le film avancera et il apparait alors évident ,en la voyant jouer, qu'elle deviendrait une grande vedette. En 1940 ,sa carrière était devant elle. Tous les coups de mauvaises langues étant permis,on se régale des dialogues et des situations inventées. C'est vraiment amusant de voir ,sous un même toit ,toutes ces femmes oisives ne sachant pas gérer leur temps sans ragoter ou même médire. La cuisinière n'étant pas en reste. Seule madame Marion généreuse et naïve risquant de faire les frais de tout ce remue ménage. C'est du beau travail bien filmé mais il est vrai que tout ce que fait Yves Mirande est bien avec ou sans l'aide de George Lacombe. Je ne sais jamais qui fait quoi entre ces deux noms du cinéma français. __________________________________________________________________
12 femmes c'est manifestement 4 de trop. Courrons voir Ozon à la place..... C'est du bavardage, des dialogues ennuyeux et une histoire sans intérêt. Cela commence par des femmes qui parlent au travers de masques à gaz. On ne comprend rien. Et puis quand elles les enlèvent, on a envie de s'en aller. Bref c'est véritablement passable à tous les niveaux.
Sortie en 1940, pendant la drôle de guerre, cette fantaisie sentimentale et sociale exclusivement au féminin n'a pas d'autre but que de participer à l'effort de guerre et, si son contenu est généralement futile et ne surpassant pas ceux de la Bibliothèque Rose, elle a au moins l'intérêt de témoigner de la mentalité du temps. Une gentille et riche roturière (Gaby Morlay), méprisée par des femmes du monde, leur vient en aide au moment où ces dernières décident de s'impliquer dans une oeuvre sous la forme d'envois de vivres aux soldats du front.
Le film n'a pas d'autre but que de suggérer la réconciliation nationale, de dénoncer les parasites sociaux -la duchesse réac et pincée (mal) jouée par Françoise Rosay, est la cible principale des auteurs- et de dicter aux femmes leur conduite. Au long de bavardages en intérieurs, où la seule idée des auteurs digne d'être relevée sera de créer pour ces dames une forme de casernement -analogie plaisante avec leurs hommes mobilisés- les femmes de l'arrière sont invitées à se rendre utiles à la collectivité et...à rester fidèles à leurs maris. D'ailleurs, celles qui ont un amant y renoncent d'elles-mêmes! L'esprit moral qui encadre le récit en fait tout le sel en l'absence de qualités cinématographiques. Ces douze femmes sont caractérisées grossièrement: elles n'ont, comme on s'en doute, que l'utilité de porter un message édifiant et on voit bien que tout ce qui est subalterne dans le scénario n'est que remplissage. En résumé, la valeur historique du film dépasse largement sa valeur artistique.