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RedArrow
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3,0
Publiée le 15 septembre 2015
Après 12 ans de prison, le meilleur perceur de coffres autoproclamé de toute l'Angleterre regoûte enfin à la liberté. Il en profite pour régler quelques affaires laissées en suspens et, au passage, reconquérir une fille qu'il n'a pas connu.
Très curieux, ce "Dom Hemingway"... Si la scène d'introduction où Dom se lance dans une diatribe démentielle sur la puissance de son organe reproducteur (pendant qu'un codétenu lui fait une fellation) donne d'emblée le ton en inscrivant le film dans le registre des comédies noires so british de gangsters, "Dom Hemingway" part néamoins dans une direction narrative totalement différente de la plupart de ses confrères en se concentrant avant tout sur les états d'âme de son personnage principal. De ce fait, pendant sa majeure partie, il est quasiment impossible de savoir où le long-métrage veut exactement nous emmener.
Très souvent désarçonnant jusque dans sa construction en chapitres, le film transpire à chaque scène le comportement versatile de son personnage. Il en ressort un côté complètement artificiel mais souvent très drôle lorsque Dom laisse exploser son côté délirant et colérique (ses digressions métaphoriques hilarantes sont un régal) mais aussi un fil rouge plus profond, quoiqu'un peu simpliste, lorsque celui-ci cherche à se remettre en question vis-à-vis de sa relation avec sa fille (Emilia Clarke). Il en résulte donc une sorte de yo-yo filmique qui trouvera enfin son sens lorsque Dom reverra quelles sont ses priorités grâce à l'intervention d'une prostituée-bonne fée (et ouais, il y a même une touche de conte dans cette affaire).
Respectueux des codes formels du genre (réalisation tape-à-l'œil idéale pour ce type d'histoire et bande-originale à se damner), "Dom Hemingway" est donc un film aussi atypique que son personnage mais diablement attachant et surtout l'écrin parfait à un Jude Law déchaîné (aucun autre personnage ne parvient à exister face à lui à part peut-être son sidekick Richard E.Grant).
"Un homme qui n'a plus d'option a soudain toutes les options du monde" nous avait dit Dom, on aura finalement aimé le suivre pour découvrir quelles étaient les siennes...et puis on aura aussi appris qu'un pénis peut servir de cale-porte, toujours pratique.
Longtemps abonné d’abord aux rôles de jeune premier, puis à celui de gentleman élégant et discret, Jude Law, à travers le rôle de Dom Hemingway que Richard Shepard a eu la bonne idée de lui proposer, embrasse enfin avec jubilation sa condition de quadragénaire à la chevelure sénescente. Gratifié de quelques kilos en trop, l’acteur anglais casse avec fureur son image proprette pour portraiturer cet ex-criminel qui après 12 ans en prison sort enfin et compte bien récolter les fruits de son silence et rattraper avec tout le temps perdu, entendez toutes les bringues qu’il n’a pas faites. Incontrôlable, enragé et rongé par la culpabilité, le personnage de Dom Hemigway ne laisse pas le spectateur froid et, malgré soi parfois, on se laisse conquérir par cet homme borderline et dantesque qui dynamite toutes les situations. Si le personnage et la prestation de Jude Law sont très réussies, l’intrigue patine un peu et les différents numéros de soliste du personnage principal, pour fendard qu’ils soient, ralentissent un peu une histoire un peu linéaire et aux personnages secondaires parfois un peu faibles. Notamment celui de la fille qui apparaît un peu ectoplasmique tant ses apparitions sont courtes, laissant un pan de la problématique du personnage d’Hemingway traité de façon un peu superficielle. En somme le film vaut surtout pour une prestation électrisée de Jude Law, une mise en scène idoine de la part de Richard Shepard, mais qui aurait pu être plus fort si l’histoire avait été plus écrite. À voir néanmoins sans hésitation.
Dom Hemingway, l'histoire d'un impulsif, qui sort de prison, et retombe vite dans ses mauvaises habitudes. De bon dialogue et de bon acteurs, mais l'histoire reste un peu trop monotone. A voir une fois.
Un film qui se laisse voir , des acteurs qui remplissent bien leurs rôles , et le personnage principal , jude law qui y joue le rôle d'un homme qui sort de prison et qui commence , sa reconversion , pour cela il va tout en France cher un certain Monsieur Fontaine qui lui doit de l'argent..
malgre la présence d'un Jude law qui nous fait une vraie démonstration du grand acteur qu'il est, la fin inexistante de ce film nous a complètement laissé sur notre faim. D'autant que ce long métrage aurait vraiment pu être excellent... dommage !
Dom Hemingway est un petit voleur qui vient de passer 12 ans en prison. A sa sortie, il se rend en France pour rencontrer Mr Fontaine et récupérer son dû pour ses années de silence…
Jude Law a vraiment l’air s’éclater dans le rôle de ce parfait salaud égoïste complètement largué mais parfois émouvant. Les dialogues sont tellement improbables, drôles et crus que ça sonnerait presque comme de la poésie. La plupart des dialogues sont des métaphores ou des jeux de mots, je vous conseille de regarder le film en VO si vous voulez saisir toutes les subtilités de langages.
Le scénario n’est pas très poussé et sans grande surprise mais le film est original et la mise en scène de qualité. Dom Hemingway est un film sympa sans être exceptionnel qui mérite d’être vu pour les dialogues et la performance de Jude Law.
He is funny, alcoolic, druged, violent, proud, extravagant, wild and limitless. He is Dom « fu**ing » Hemiiiiiiiiingway !
Alors les dialogues sont bon, les répliques originales. Le scénario ne chamboule pas l'histoire du cinema mais jude law tien le film très haut. La musique colle au style. Original sans révolutionné le genre.
Dom Hemingway est égoïste, égocentrique, alcoolique en puissance, et a des problèmes de crises coleriques massives. Après un larcin qui tourne mal dans le sud , Dom se retrouve en taule pour 12 ans et est convaincu que tout lui ai du pour avoir sur la fermer pendant son incarceration envers M. Fontaine (Demian Bichir), un des plus grands patrons du crime en France. Dom dès sa sortie exige un paiement inimaginable mais se rend compte qu'il tiens plus à la vie qu'a l'argent, l'alcool, le sexe et la cocaïne .
Les cinq premières minutes de "Dom Hemingway" sont consacrés à Jude Law va sur une tangente narcissique sur la façon dont son magnifique organe génital est. Les brefs moments qui ont précédé la libération de Dom de prison sont particulièrement stylisée; écran rouge, voix off, et une image de Dom avec un contraste délavé utilisé pour le générique.
À la base, "Dom Hemingway" est plus qu'un film brut sur un homme corrompu .Tout semble se fonder sur ,si la chance est de votre côté ou non.
Jude Law donne une performance extrêmement passionné alimenté par des accès de rage explosifs. "Dom Hemingway" est en fait l'histoire d'un homme qui compte sur sa chanceet qui veut désespérément renouer avec sa fille. Malheureusement, l'histoire elle-même tourne un peu en rond .
Une bonne performance de Jude et l on se s'ennuie pas je note 3/5
La grossièreté permanente dès les premières images n'était vraiment pas nécessaire. Jude Law n'est d'ailleurs pas convainquant dans ce registre, le scénario est pourtant bon.
Le film est décevant pour plusieurs raisons : Le scénario manque de contenu, les scènes qui se veulent comiques se résument à dom Hemingway criant des suites d'injures sans fin à caractères sexuels. Le personnage principal n'est pas attachant, il se lamente beaucoup alors qu'il est largement responsable de ce qui lui arrive.
Cette comédie est, malgré une idée de départ relativement intéressante et interprétée par un Jude Law étonnant, dotée d'un scénario qui se révèle bâclé, sans réel intérêt et dénuée d'humour. On s'attendait à beaucoup mieux...
J'ai trouvé Jude law changé, c'est plus le gars à minettes, il assume sa calvitie, il a beaucoup évolué, il veut conquérir un autre public . Le film en lui même n'est pas terrible le scénario n'est pas très creusé.
Un Jude Law méconnaissable pour un film sans réel intérêt... je l'ai regardé par curiosité pour lui et Emilia Clarke j'aurai mieux fait de m'abstenir ! 1,5/5
Une belle prestation de Jude Law dans un rôle de malfrat mal-chanceux et, il faut bien l'avouer, un brin demeuré également. Les dialogues se composent à 70% de métaphores sexuelles, mais ces touches comiques qui contrastent le genre se savoureront principalement dans la première partie avant d'effleurer du doigt la lourdeur.