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Eowyn Cwper
121 abonnés
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3,0
Publiée le 2 février 2017
Impossible d'être tout de suite à l'aise dans ces décors entièrement constitués de peintures que ne peuplent que deux acteurs. Leur jeu théâtral est une prise de moins à laquelle se raccrocher. Heureusement, on se rend bien vite compte de son aspect doux et poétique et c'est là qu'on va se retrouver à l'aise. Et cela pourrait durer si le final - un témoignage - n'était pas si long.
J'ai vu un film... vraiment très courageux avec une immense parti pris créatif. En effet, ici à part le duo de comédiens, rien d'autres, pas d'autres comédiens... On découvre cette grand-mère belle et fière qui cache depuis toujours son lourd secret et son petit-fils, jeune artiste peintre homosexuel en panne d'inspiration. Juste de l'imagination, de l'imaginaire et un focus sur un duo émouvant. Les arrières-plans sont en effet en peinture... et la musique très légère et printanière... Le film démarre dans une note acidulée et musicale pour se terminer par la narration de l'horreur en plan serré sur un visage qui raconte l'horreur. Il s'agit d'une expérience originale qui rend ce film unique, car il force à s'adapter aux codes nouveaux... Et on s'y adapte facilement et on est pris...du fond du coeur...
La particularité de La Duchesse de Varsovie c’est ses décors. En effet, aucun n’est réel. L’artiste Juliette Scwhartz a réalisé environ 60 peintures et le réalisateur a planté son histoire dedans. Ce film aux allures espiègles est donc très original. Car à part les deux protagonistes, les autres personnages sont également des peintures avec une voix off. Si c’est étonnant dans un premier temps, on prend goût. La scène au cinéma réelle cette fois, marque encore plus cette différence. Un vrai plaisir. La Duchesse de Varsovie est une poésie théâtrale. Et puis la séquence finale oublie toutes ces couleurs et fioritures pour prendre à témoin le spectateur. Regard caméra, fond noir, l’actrice raconte Auschwitz. On finit par se croire dans un documentaire. La Duchesse de Varsovie étonne par son audace. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
Ah non, moi j'ai pas du tout accroché! Tout un film avec seulement 2 personnages qui se tiennent devant de faux décors, c'est à dire des toiles représentant le Paris des années 40, c'est pas supportable. Les peintures sont magnifiques, c'est une certitude mais bon, le postulat de départ est quand-même ardu! Dommage car j'adore les films sur cette période de l'histoire Et enfin, j'ai trouvé que ces deux acteurs jouaient faux. J'espère que cette fois, ma critique conviendra au modérateur...Je précise que partir avant la fin d'un film est la démonstration d'un mécontentement qu'on est en droit d'exprimer, de cette manière là comme d'une autre, par exemple, rédiger une critique.
film neuneu et très répétitif au vu du nombre de films sur la shoah, on est au courant depuis bien longtemps que les pauvres juifs ont souffert, pas besoin d'en remettre une couche . Le réalisateur aurait pu en faire un film dix mille fois plus intéréssant en s'attardant sur le yiddishland, sa culture, or cet aspect a totalement été négligé, hormis la magnifique scène de la chanson en yiddish. En tout cas, ce film m'a donné envie de me documenter sur le yiddishland pour découvrir et comprendre l'environnement dans le quel évoluaient les juifs d'Europe Centrale. La scène où l'actrice principale se prend pour superman, c'est vraiment du grand n'importe quoi.
Comment traiter d'un sujet sensible comme la Shoah sans tomber dans l'obscénité ? Comment aborder ce thème ô combien sensible, sans tomber dans l'écueil du naturalisme ? Comment représenter l'"irreprésentable" ? Conscient de la responsabilité de l'artiste face au monde contemporain, Joseph Morder prend tous les risques en optant pour la stylisation. Dans un Paris fantasmé, majestueux écrin digne des plus beaux films de Stanley Donen ou Vincente Minnelli, Joseph Morder orchestre en virtuose les retrouvailles entre une grand-mère belle et altière cachant un lourd secret (magnifique Alexandra Stewart) et son petit-fils, jeune artiste peintre homosexuel en panne d'inspiration (Andy Gillet, intense et d'une élégance folle). De ce parti-pris de stylisation et d'artifice (tous les décors sont des toiles peintes faisant écho à l'imaginaire des personnages), de toutes ces références saisissantes et jubilatoires au grand cinéma hollywoodien de Douglas Sirk, Minnelli, Donen, ou encore de Jacques Demy, naissent une émotion et une vérité absolument incomparables. Courez voir l'un des plus beaux films de ce début d'année, une oeuvre atypique d'une rare puissance, un OFNI (Objet Filmique Non Identifié) comme vous n'en verrez plus dans votre vie !
Un film magnifique servi par un duo d'acteur dont la complicité crève l'écran. Joseph Morder a réussi un pari audacieux en les faisant évoluer dans un univers entièrement factice. Mention spéciale pour les décors réalisés par Juliette Schwartz !
Film bouleversant par l'émotion qui s'en dégage et le parti pris courageux de cette narration. Comment représenter l'irreprésentable dans des décors peints. La beauté et le charisme des deux acteurs Alexandra Stewart et Andy Gillet, aux filmographies si particulières, rendent ce paris audacieux une réussite.
Un sublime hommage au grand cinéma hollywoodien de Vincente Minnelli et Douglas Sirk, dans un Paris rêvé. A la fois tendre et déchirant, grave et flamboyant, un petit bijou que je recommande à tous. Courrez-y !
Magnifique film sur la transmission de la mémoire qui réussit le pari osé d'enrober l'indicible horreur de la guerre dans une liberté et légèreté formelle propre à une créativité débordante, sans pour autant jamais tomber dans un excès "arty" qui déroberait le propos sous une esthétique opaque. Joseph Morder a su trouver le juste milieu pour que son univers décalée serve le propos grave et solennel du film. L'émotion advient alors avec douceur, profondeur et simplicité.
L'audace du parti pris n'a d'égal que la poésie du résultat. Les acteurs étincellent au milieu de ces décors peints qui rappellent l'âge d'or des studios hollywoodiens. Rarement un témoignage ayant pour trame de fond la seconde guerre mondiale aura sonné si juste. Il résonne en chaque spectateur comme une petite musique douce amère.
Un film superbe au dispositif original et porté par un duo d'acteurs touchant et charismatique. Un vrai beau geste de cinéma comme on en fait peu. Un film précieux et indispensable.
Vu le film en avant-première hier soir! je suis sortie bouleversée.. c'est magnifique !!! Andy Gillet est beau comme un dieu et Alexandra Stewart solaire. Très original cet hommage au cinéma hollywoodien qui reste moderne.. Surprise au départ par le procédé des toiles peintes comme décor, et ce Paris tout en couleurs, mais on se laisse très vite bercer par la musique du film, jusqu'à la révélation finale..beaucoup beaucoup d'émotions..