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kal-el 02
119 abonnés
843 critiques
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3,5
Publiée le 26 janvier 2016
Dans la lignée de Millénium ce petit polar nordique inspirée des romans olsen, est imparfait mais intrigant. Un scénario assez basique mais une ambiance froide et torturée propre aux pays nordiques. Le casting est correcte, le suspense présent. Un film qui se laisse largement regarder et m'a donné envie de voir la suite.
J'avais découvert le deuxième volet au cinéma et j'avais été agréablement surpris. Ce premier opus est tout aussi bon. Les acteurs sont parfaitement choisis, l'ambiance est glauque et parfaitement maîtrisée. Une réussite !
Par son ambiance sombre et une enquête bien ficelée, ce policier est une réussite. La tension est forte, les personnages sont intéressants et le duo fonctionne bien. Le film fonctionne de manière classique mais sans fausse notes.
Un nouveau duo à la poursuite d'un tueur en série qui n'est pas sans rappeler Cassel/Reno dans "Les rivières pourpres". Le relationnel entre notre deux protagonistes fonctionne bien et Peter Plaugborg joue très bien les psychopathes sinon rien de bien de neuf dans un genre déjà exploité dans tous les sens que ce soit "Seven" ou "Le silence des agneaux"...
Une excellente adaptation du roman de Jussi Alder-Olsen. Une bonne enquête policière à suspens. Un bon film policier. Une vraie réussite qui succède à la saga suédoise Millénium. C'est écrit par le scénariste de Millénium. Un très beau drame.
Ce film est une superbe découverte dans la lignée de la trilogie millenium (l'originale pas le remake US). On a affaire à un policier rythmé où l'on suit l'enquête de deux inspecteurs mis au placard et qui vont se démener pour résoudre une affaire de meurtre. A voir ! ça sent les suites.
Téléfilm policier danois assez classique, deux flics, une enquête, avec quelques originalité dans le scénario (issu d'un roman policier) , une tension permanente voire oppressante qui maintiennent l'attention du spectateur, bien que la fin soit assez prévisible.
Un bon polar sans fioritures... Des acteurs qui jouent justes, un scénario bien ficelé, une ambiance un peu glauque... Le département V mérite le coup d'œil... J'ai hâte de voir de deuxième !
Dans la lignée de Millénium ce petit polar nordique est imparfait mais intrigant. Un scénario assez basique mais une ambiance froide et torturée propre aux pays nordiques. Le casting est correcte, le suspense présent. Un film qui se laisse largement regarder et m'a donné envie de voir la suite.
Que j'ai adoré ce film, franchement on ne s'ennuie pas aucune longueur chiante, Hâte de regarder le 2éme même si il faut d'abord que je finisse le livre. Et ensuite il faudra lire celui sorti récemment Délivrance, j'espère qu'il y aura une adaptation pour celui ci aussi
Le roman policier venu du nord de l’Europe est aujourd’hui un gage de qualité mais aussi et surtout de succès. La trilogie Millenium de Stieg Larsson publiée à titre posthume, le journaliste écrivain décédant d’une crise cardiaque en 2004 sans avoir pu goûter au succès d’édition mondial de son travail, avait ouvert la voie. La déclinaison cinématographique ne s’est pas fait attendre, trois films sortant coup sur coup pour faire du journaliste enquêteur taciturne Mikael Blomkvist (Mikael Niqvist) et de sa collègue de fortune Lisbeth Salander (Noami Rapace), les deux rénovateurs du traditionnel buddy movie à l’américaine. Comme souvent dans pareil cas Hollywood jamais en peine d’opportunisme n’est jamais loin pour se réapproprier les bonnes recettes susceptibles d’alimenter la machine à cash. C’est David Fincher très à l’aise dans le thriller glauque qui s'est collé au projet. Le succès sera bien sûr au rendez-vous. Depuis, tout ce qui vient des rives de la mer du Nord est regardé avec un œil bienveillant, les danois, suédois ou norvégiens ayant étendu leur savoir-faire aux séries télévisées à suspense (« Borgen », « Clown »,..). Opportuniste, l’écrivain danois Jussi Adler-Olsen a poursuivi dans la veine de Stieg Larsson en proposant un cycle de six livres sur les enquêtes du département V de la police de Copenhague en charge de clore administrativement les vieilles enquêtes non résolues. « Miséricorde » est le premier film inspiré de cette série d’enquêtes. La société de production Zentropa fondée par Lars Von Trier jusqu’alors plutôt spécialisée dans les films à connotation intellectuelle des réalisateurs affiliés au fameux Dogme 93 s’est adjoint les services de Nikolaj Arcel déjà scénariste sur le premier Millenium et de Mikkel Norgaard metteur en scène de télévision ayant officié sur la série à suspense politique « Borgen ». Toutes les assurances ont donc été prises en amont pour fournir au spectateur l’ambiance si particulière qui fait le succès du roman noir nordique devenu un genre à lui tout seul. Un nouveau genre qui a déteint sur une série américaine comme « True detective ». Le duo de flics est constitué de Carl Mork (Nikolaj Lie Kaas), flic à l’humeur plus que maussade, placardisé au département V après qu’il a été jugé responsable d’une bavure consécutive à ses méthodes musclées et d’Assad (Fares Fares) autre exclu dont on ne saura pas grand-chose du passé hormis que sa bonne humeur et son optimisme vont formidablement se marier avec l’ours mal léché qui vient de débarquer dans les sous-sols du département V où il écoutait tranquillement de la techno. Sans plus de préambule après une mise en situation ultra-rapide, la première enquête se pointe. Il n’aura pas fallu longtemps pour que le nez un peu endolori de Mork se débouche. C’est la disparition d’une jeune politicienne en vue qui va sceller l’union du duo déjà en désobéissance hiérarchique à peine constitué. Le scénariste Nikolaj Arcel en choisissant le décalage temporel donne d’emblée un léger temps d’avance au spectateur qui en sait toujours un peu plus que les deux enquêteurs qui avance en aveugle. Ce procédé repris de la série « Columbo » qui dévoilait toute l’intrigue en préambule est ici fragmenté pour le plus grand plaisir ou l’agacement de chacun selon le cas. Mikkel Norgaard qui a bien retenu les leçons des maîtres américains du thriller distille ce qu’il faut de suspense et d’images choc tout en n’oubliant pas de nous intéresser aux relations fraternelles qui doucement se créent entre les deux hommes. Le directeur de la photographie Eric Kress (« Millenium », « Borgen », « Taken 3 ») donne au film une tonalité morodorée qui se démarque un peu de la froideur habituelle des films scandinaves. Quant à l’intrigue qui puise ses sources dans le passé lointain de la victime et de son bourreau, elle est en revanche beaucoup plus attendue. Nous sommes donc en face d’un film complètement pensé pour viser un certain public qu’il cherche à fidéliser sur plusieurs épisodes mais qui se révèle particulièrement efficace sans effet racoleur ce qui n’est pas toujours le cas dans d’autres entreprises du même acabit.
Et bien belle petite surprise que ce film ! Franchement, ambiance pesante voir glauque par moments, bons acteurs, belle direction et surtout bonne photo ! Le tout servit pas un scénario bien trouvé et intelligent. Le second opus sorti en France reste dans la même veine et c'est avec plaisir qu'on retrouve ces deux policiers et leur Département V aux enquêtes trop vite closes. A ne pas louper !