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chrischambers86
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2,5
Publiée le 31 janvier 2023
Personne n'a jamais traversè la vallèe de Hardy Bishop en en ressortant vivant! Aucun convoi n'est allè plus loin, sans parler de la menace des Indiens! Et pourtant [...] Un Joel McCrea en fin de carrière avec tous les ingrèdients rèunis pour faire de "The Tall Stranger" (1957) un western frèquentable dont l’atmosphère est bien rendue et exposant comme il faut les conflits et la cupiditè! Un McCrea qui va à l'Ouest comme tout le monde, chevauchant fièrement à travers ces belles terres, ne manquant pas de cran quand la tension monte! Et pour tous, la force de chercher une nouvelle vie! Telle est la devise de "The Tall Stranger" (1957). Toujours très bien, Virginia Mayo cuisine, se rafraîchit furtivement dans une rivière, tire avec une carabine winchester, et l'aficionado aime la regarder en gardant dans un coin de sa tête qu'elle joua jadis dans le magnifique "Colorado Territory" avec le même McCrea! spoiler: Fort heureusement la fin est plus heureuse que le film de Walsh ...
« Violence dans la vallée » (« The tall stranger ») est un western « série B » plutôt réussi qui joue sur plusieurs tableaux : deux demi-frères en situation de contentieux, un convoi d’expatriés sudistes qui cherche une nouvelle terre d’accueil et un « homme d’affaire » calculateur et véreux qui convoite le ranch du propriétaire de la vallée (Barry Kelley) qui n’est autre que le demi-frère du héro joué par Joel McCrea. La boucle est bouclée. Du rythme, de l’action, des coups de poings, une intrigue amoureuse en devenir, une réconciliation familiale… Virginia Mayo et Joel McCrea compose un joli couple ; deux adultes matures qui se tournent autour sans s’attraper. Il faut attendre la scène finale pour apprécier le dénouement de cette idylle platonique. Les seconds rôles sont abondants et permettent de densifier l’histoire. Parfois, le film pâtit de baisses d’intensité ou de scènes un peu « faciles » comme celle à la rivière ou l’attaque du ranch qui n’est absolument pas anticipée par les assiégés. Quelques incohérences pour permettre à l’histoire de garder une continuité. Un film plaisant avec une intrigue « à tiroirs » qui converge vers une happy-end attendue. Retrouvez mon amour du Far West dans le roman WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU - Eds VERONE - TOME 1).
Petit western de série B réalisé par Thomas Carr, réalisateur peu connu en France et surtout homme de télévision, il raconte l’histoire d’une caravane qui doit traverser les terres d’un dénommé Hardy Bishop, qui n’est autre que le demi-frère de Ned Bannon (Joel McCrea) qui accompagne la caravane. Un vieux différend sépare les deux hommes qui vont s’accorder temporairement. Bishop est un homme acariâtre qui ne tolère personne sur ses terres. Le démarrage est banal certaines scènes s’enchaînent malaisément. Mis à part ce défaut, le film monte progressivement en intérêt. Virginia Mayo n’a qu’un rôle assez effacé. On reconnaîtra au passage Michael Ansara dans le rôle de Zarata, un voleur de bétail violent et Leo Gordon dans celui de contremaître, deux habitués des seconds rôles dans les westerns de l’époque. Distrayant mais pas passionnant.