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Un visiteur
0,5
Publiée le 28 décembre 2012
très mauvaise retransposition du conte de blanche-neige (et les sept nains, qui ici sont des "travailleurs" vus de façon péjorative) fanny ardent est mauvaise comme jamais , les autres aussi d'ailleurs que ce soit jean-pierre kalfon (qui n'a plus sa place ) ou aurore clément , j'en passe et des pires
L'idée d'adapter Blanche neige dans un contexte contemporain et de détourner le conte de Perrault est excellente. Hélas, malgré un casting de premier ordre, le résultat est catastrophique. Les dialogues sont en particulier affligeants et les comédiens donnent parfois l'impression de réciter leurs - très mauvais - textes dans une pièce de fête des parents d'élèves. Seule Fanny Ardant parvient à tirer un peu son épingle du jeu, mais ni Blanche Neige ni son prince n'ont le moindre charme. Il aurait fallu franchement situer l'histoire dans un milieu moderne, par exemple des familles de grands bourgeois, mais le scénariste et le réalisateur sont restés au milieu du guet avec ces rois et ces reines complètement ridicules. On est à des années lumières du Petit Poucet dont l'adaptation sulfureuse et subversive a été parfaitement réussie par Marina de Van dans la même collection de films produits pour Arte. Dommage...
Qu'il est agréable de pouvoir contempler ce conte avec un nouveau regard, celui de l'adulte. Les oiseaux, les nains, la pomme rouge, le(s) miroir(s) sont toujours là... la haine entre une mère et sa fille de même. Mais tout ceci est exploité dans un univers sophistiqué (dénué de superflu, moderne, stricte) qui oriente l'attention sur le verbe et les déplacements. Aucun personnage n'est anodin et a son mot à dire.... des mots qui révèlent la souffrance et la tourmente de chacun. Nous voilà entraînés dans une psychanalyse. Mais la gravité se voit adoucie par une note de burlesque et de légèreté, comme si les révélations pouvaient être ainsi moins crues. La douleur de l'une s'évapore, tandis que celle de l'autre (re)naît : le passage de témoin réalisé, par l'intermédiaire d'une robe élégante et de talons hauts, Blanche-Neige peut devenir la reine de plusieurs hommes. Ce que nos yeux d'enfants se refusaient de voir, nous est ici présenté à la fois cruellement et sublimement (comme si la beauté ne pouvait trouver ailleurs sa sublime que dans la noirceur) !