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Mouais, je trouve ce film faiblard pour être présenté à Cannes.
Le déroulement est sans surprise, linéaire, et ne met pas tant que ça sous tension (thriller?). On ne croit pas une seconde qu'un plateau de TV puisse être si facilement attaqué. L'interprétation du preneur d'otage n'est pas convaincante tandis que le tandem Roberts-Clooney fait le job. Certaines scènes relèvent de l'exagération ou de la facilité [spoiler] ( le type qui retourne indifférent à sa partie de baby foot une demi-seconde après avoir vu un homme se faire tuer en direct à la TV )[fin spoiler] .
Par contre la vulgarité et le grotesque made in USA sont bien rendus de même que la multi-médiatisation de nos sociétés et la vacuité d'esprit qu'elle peut génèrer (par exemple une scène reprise à l'envi par des youtubeurs).Le scénario, aussi simple que puisse permettre le sujet de la finance virtuelle, rappelle ou apprend les risques qu'encourt le quidam non averti à jouer dans la cour des "grands". La cause des faibles est assez bien défendue : pression financière, épuisement moral, perte d'estime de soi.
Je me suis souvenue en regardant ce film un fait des années 80 dont la réalisatrice Jodie Foster ce serait bien passé : un de ses admirateurs avait attenté à la vie du Président Reagan, dans le but de se servir des médias pour exprimer son amour. Même si la cause du preneur d’otage est très compréhensible ici, le thème de l’action choc devant les caméras de TV est bien là.
Le déroulement est sans surprise, linéaire, et ne met pas tant que ça sous tension (thriller?). On ne croit pas une seconde qu'un plateau de TV puisse être si facilement attaqué. L'interprétation du preneur d'otage n'est pas convaincante tandis que le tandem Roberts-Clooney fait le job. Certaines scènes relèvent de l'exagération ou de la facilité [spoiler] ( le type qui retourne indifférent à sa partie de baby foot une demi-seconde après avoir vu un homme se faire tuer en direct à la TV )[fin spoiler] .
Par contre la vulgarité et le grotesque made in USA sont bien rendus de même que la multi-médiatisation de nos sociétés et la vacuité d'esprit qu'elle peut génèrer (par exemple une scène reprise à l'envi par des youtubeurs).Le scénario, aussi simple que puisse permettre le sujet de la finance virtuelle, rappelle ou apprend les risques qu'encourt le quidam non averti à jouer dans la cour des "grands". La cause des faibles est assez bien défendue : pression financière, épuisement moral, perte d'estime de soi.
Je me suis souvenue en regardant ce film un fait des années 80 dont la réalisatrice Jodie Foster ce serait bien passé : un de ses admirateurs avait attenté à la vie du Président Reagan, dans le but de se servir des médias pour exprimer son amour. Même si la cause du preneur d’otage est très compréhensible ici, le thème de l’action choc devant les caméras de TV est bien là.
Vu en VO. Julia Roberts est très crédible en réalisatrice d'émission de TV, la tension monte au fil des minutes, Jack O'Connell qui tient le rôle de Kyle Budwelle est excellent dans un rôle d'apprenti terroriste un peu paumé et très mal dans sa peau. On notera la prestation de la divine Caitriona Balfe qui tient le rôle de Diane Lester, la Dir Com de l'entreprise incriminée dans le scandale qui est mis à jour; C'est haletant du début à la fin. Un super film !
Yves G.
"Money Monster" est le nom d'une émission télévisée produite par Patty Fenn (Julia Roberts) animée par Lee Gates (George Clooney), un journaliste boursier qui refile à ses auditeurs des tuyaux pas toujours fiable. Le cours de la société Ibis vient de décrocher. Un petit épargnant en colère (Jack O'Connell) déboule sur le plateau, prend Lee Gates en otage et veut comprendre pourquoi il a été ruiné.
Bingo pour Jodie Foster, aussi douée derrière la caméra que devant. Elle réussit avec "Money Monster" un film aussi divertissant qu'intelligent. Divertissant : on ne regarde pas sa montre une seconde devant un scénario qui filme en temps réel cette prise d'otage. Intelligent : "Money Monster" contient une critique de la société spectacle et du capitalisme fou sans verser dans le moralisme.
Avec en bonus deux coups de cœur. Le premier pour un plan sur un babyfoot sur lequel le film aurait dû s'achever. Le second pour une actrice irlandaise au nom imprononçable et à l'élégance à couper le souffle : Caitriona Balfe.
Bingo pour Jodie Foster, aussi douée derrière la caméra que devant. Elle réussit avec "Money Monster" un film aussi divertissant qu'intelligent. Divertissant : on ne regarde pas sa montre une seconde devant un scénario qui filme en temps réel cette prise d'otage. Intelligent : "Money Monster" contient une critique de la société spectacle et du capitalisme fou sans verser dans le moralisme.
Avec en bonus deux coups de cœur. Le premier pour un plan sur un babyfoot sur lequel le film aurait dû s'achever. Le second pour une actrice irlandaise au nom imprononçable et à l'élégance à couper le souffle : Caitriona Balfe.
Money monster me fait penser au film : Un après midi de chien de Sydney Lumet (1975). On y trouve la même dramaturgie, la même tension dans l'impasse d'une situation désespérée. Le huit clos du studio ressemble à celui de la banque du film de Lumet et la progression de l'histoire est la même jusque la fin. Bien sur, les motivations ont changé. Notre monde médiatique, néo libérale d'escrocs en tous genres, nourrit le scénario très bien écrit. La mise en scène virtuose et les acteurs impeccables, font de ce film un très bel album sophistiqué. Malgré tout, il manque un peu de rudesse, un peu d'authenticité, mais ne faisons pas la fine bouche, c'est quand même un bon film !
j'ai adore! et ca faisait longtemps que je n'avais pas aimé un film à ce point! on retrouve Presque l'esprit des films des années 90! puissant. bien joué, avec un vrai suspens, une fin réussie, on ne voit pas le temps passer. un très bon divertissement
Incroyable Jodie Foster! Encore un très beau film qui laisse une suspense tout au long de l'histoire. Clooney et Roberts juste merveilleux!
Efficace mais assez banal. Rien à reprocher aux acteurs mais le propos est simpliste, manquant de finesse. L'image est laide, constituée en majorité d'écrans TV.
Excellent triller parfaitement construit avec un vrai message à toute l'humanité sur le pouvoir, l'argent, l'Internet, et ce qu'être humain signifie.
Quel plaisir de retrouver l'excellent George Clooney sur grand écran, ici présentateur télé pris en otage dans son émission économique. Scénario intelligent sur les dérives des marchés boursiers, thriller palpitant à l'humour omniprésent, remise en question de l'argent électronique; séance pleine pour un film qui le mérite amplement.
Efficace, sans lourdeur, sans logorrhée intellectuelle. On ne s'ennuie pas une minute dans ce film mi-thriller mi-satire.
Jodie Foster nous offre un thriller financier très bien orchestré pour un G Clooney et une Julia Robert excellents dans leurs rôles.
Jack O Connel en victime en colère contre les manigances de la bourse, est tout à fait à sa place et réaliste.
Un manque de moral bien décrit, et la réalisatrice de Panic Room, qui nous à réfléchir.
Un bon moment !
Jack O Connel en victime en colère contre les manigances de la bourse, est tout à fait à sa place et réaliste.
Un manque de moral bien décrit, et la réalisatrice de Panic Room, qui nous à réfléchir.
Un bon moment !
Jodie Foster nous prouve qu'en plus d'être une bonne actrice, elle assure drôlement bien derrière la caméra avec la casquette de réalisatrice! Money Monster met en avant les sujets suivants: Les dérives et ravages de la spéculation financière. La puissance voir influence qu'ont les médias dans leurs courses à l'audimat au détriment de la fiabilité de leurs infos. Pendant le film, impossible de ne pas penser aux derniers scandales financiers, mais aussi de réfléchir sur le réel fonctionnement des banques, des grosses multinationales et bourses mondiales. Bien que l'on n'évite pas les bons sentiments à la fin et une morale assez "gentillette", le jeu d'acteurs la mise en scène et l'histoire, nous tiennent en haleine jusqu'à la fin.
Invraisemblable...comportement des forces spéciales qui n'interviennent pas durant la prise d'otage tandis que le preneur se lamente sur sa situation.
Et les voici tous qui se baladent dans les rues de la ville sous les applaudissements sans que personne n'ait songé à faire évacuer le périmètre sous peine d'être explosé. Merveilleux !
Et les voici tous qui se baladent dans les rues de la ville sous les applaudissements sans que personne n'ait songé à faire évacuer le périmètre sous peine d'être explosé. Merveilleux !
Un excellent thriller qui entre dans la double catégorie des films qui dénoncent la finance et le bourrage de crânes télévisuel. On notera à ce propos la référence aux manifestations Occupy Wall street, lorsque la foule acclame le preneur d'otages - séquence qui rappelle Un après-midi de chien. Mais Jodie Foster, la réalisatrice, ne se contente pas de s'en prendre aux spéculateurs et escrocs de la Bourse, elle donne un caractère social très marqué à son film en mettant en scène un jeune livreur qui ne peut s'en tirer avec son salaire et disjoncte. Le rythme ne faiblit jamais, le scénario est bien ficelé, quoique classique, et il faut donner un coup de chapeau à Julia Roberts qui compose un beau personnage de femme. Clooney en fait beaucoup, mais c'est son rôle de présentateur star, à la limite du clown, qui veut cela. On en redemande !
gimliamideselfes
Alors que je rentrais du cinéma, France Culture diffusait une émission sur les cahiers du cinéma et leur dérive (sic) gauchiste des années 60/70. Ils s'en prenaient, à l'époque, aux fictions de gauche, ces films fades, qui ne s'adressent qu'à ceux déjà convaincus et qui n'interrogent jamais vraiment ce qu'ils filment...
Et ça tombe vraiment bien, parce que c'est exactement ce qu'est Monster Money. Un petit film fade et bienpensant, tellement bienpensant qu'il ne s'en prend jamais au système en lui-même (c'est l'excuse donnée par le vilain pas beau à la fin du film), mais justement à une seule personnage qui fait du mal aux petits épargnants en magouillant.
Vous le voyez le problème là ? Parce qu'il n'est pas petit. Venir et faire un film comme ça, pour finalement dire : "ouais le système n'est pas pourri, mais juste certains individus", c'est assez complaisant... et ça ne prend pas de risques. En même temps c'est produit par Sony, qui peut ainsi dire : "on est trop des socialistes, on produit des films sur le Capital en disant que c'est mal". Sauf que bon, si un film vraiment corrosif était sorti en 2007 ou 2008 on aurait pu dire que c'était visionnaire, là on a surtout l'impression qu'ils tentent de surfer sur la vague. Et mal en plus... puisque rien que cette année on avait déjà the big short qui est sorti et qui lui s'en prenait au système de manière un peu plus large (mais sans renier le capitalisme non plus, ne soyons pas fou).
Donc ce film est là pour dire, tu n'aimes pas les mauvais patrons, nous non plus... Mais qui, à part tous les types qui se présentent aux primaires des Républicains (Juppé, candidat des jeunes ayant échoué en 95, faut-il le rappeler, y compris) et les guignols du gouvernement, est encore là à aduler le Capital ?
En plus, j'ai beau être contre le "monde de la finance", ce film, bien qu'il tente d'humaniser le preneur d'otage qui tente de faire éclater la vérité, le type est assez ridicule. Limite j'appellerais ça de la sélection naturelle que de faire perdre son fric à un type qui croit ce que lui raconte un présentateur télé qui danse au début de chaque émission...
Et puis, j'aurai aimé un type vraiment sûr de lui, motivé, pas juste un type faible et influençable. Bien que sans doute quelqu'un qui soit réellement contre le Capital représenté au cinéma, fondamentalement capitaliste, aura toujours l'air d'un demeuré. C'est la société qui veut ça.
Et si le côté Network ou Valse des pantins est sympa, (et que Caitriona Balfe est super jolie pour son âge avancé) ça ne suffit pas pour en faire autre chose qu'un petit film qui ne sert à rien, qui est juste divertissant et qui défend le système qu'il était censé critiquer.
Et ça tombe vraiment bien, parce que c'est exactement ce qu'est Monster Money. Un petit film fade et bienpensant, tellement bienpensant qu'il ne s'en prend jamais au système en lui-même (c'est l'excuse donnée par le vilain pas beau à la fin du film), mais justement à une seule personnage qui fait du mal aux petits épargnants en magouillant.
Vous le voyez le problème là ? Parce qu'il n'est pas petit. Venir et faire un film comme ça, pour finalement dire : "ouais le système n'est pas pourri, mais juste certains individus", c'est assez complaisant... et ça ne prend pas de risques. En même temps c'est produit par Sony, qui peut ainsi dire : "on est trop des socialistes, on produit des films sur le Capital en disant que c'est mal". Sauf que bon, si un film vraiment corrosif était sorti en 2007 ou 2008 on aurait pu dire que c'était visionnaire, là on a surtout l'impression qu'ils tentent de surfer sur la vague. Et mal en plus... puisque rien que cette année on avait déjà the big short qui est sorti et qui lui s'en prenait au système de manière un peu plus large (mais sans renier le capitalisme non plus, ne soyons pas fou).
Donc ce film est là pour dire, tu n'aimes pas les mauvais patrons, nous non plus... Mais qui, à part tous les types qui se présentent aux primaires des Républicains (Juppé, candidat des jeunes ayant échoué en 95, faut-il le rappeler, y compris) et les guignols du gouvernement, est encore là à aduler le Capital ?
En plus, j'ai beau être contre le "monde de la finance", ce film, bien qu'il tente d'humaniser le preneur d'otage qui tente de faire éclater la vérité, le type est assez ridicule. Limite j'appellerais ça de la sélection naturelle que de faire perdre son fric à un type qui croit ce que lui raconte un présentateur télé qui danse au début de chaque émission...
Et puis, j'aurai aimé un type vraiment sûr de lui, motivé, pas juste un type faible et influençable. Bien que sans doute quelqu'un qui soit réellement contre le Capital représenté au cinéma, fondamentalement capitaliste, aura toujours l'air d'un demeuré. C'est la société qui veut ça.
Et si le côté Network ou Valse des pantins est sympa, (et que Caitriona Balfe est super jolie pour son âge avancé) ça ne suffit pas pour en faire autre chose qu'un petit film qui ne sert à rien, qui est juste divertissant et qui défend le système qu'il était censé critiquer.
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