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    Snow Therapy
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    3,3
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    219 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 11 février 2015
    Malgré quelques bonnes idées de mise en scène(j'ai beaucoup aimé les interludes paysagers ou la scène de brouillard-le blanc qui irradie l'écran)il faut reconnaître que la symbolique est lourdingue(Freud continue à faire des ravages)et qu'on s'y ennuie comme dans un film de Hanneke.
    schemaman
    schemaman

    19 abonnés 277 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 février 2015
    Pour aimer ce film, il faut aimer la subtilité des mots, des non-dits, des regards fugaces porteurs d'une lourde éternité, des instants interminables où le poids de mots socialement inconvenants rend muet une équipe jusque là rigolade. Bref, ce film est destiné aux spectateurs qui décodent les attitudes et les codes sociaux...jusqu'à en devenir schizophrène (elle) ou paranoïaque (lui). On appréciera enfin de voir si bien rendu à l'écran la célèbre froideur suédoise, qui n'est pas feinte spoiler: , avec une femme qui n'hésite pas à terre son mari devant témoins en brisant et trompant un accord pourtant explicite établi dans ce couple
    . Et cela devant témoins, ce qui est évidemment un sans-gêne énorme, un coup de poignard dans le dos du mari. Le manque d'empathie d'elle, de respect de la finesse des sentiments, et l'absence de pardon détruisent ce couple spoiler: dans lequel lui fait tout pour garder une bonne humeur artificielle (en France, on dirait que son épouse est une "pétasse" ou une tête à claques) tandis qu'elle fait tout pour le détruire subtilement : elle l'ignore, le délaisse, prend les commandes de la famille...
    Là encore, il s'agit de techniques de harcèlement moral et lui fait mine de ne pas le voir. Mais il souffre, jusqu'à la rupture psychologique. Et la fin où elle demande au grand viking roux de porter la fille, spoiler: alors que son mari est là pour le faire, et se met à marcher aux côtés de ce même grand viking au lieu d'être aux côtés de son mari
    montre que la messe est dite, la rupture est consommée...et lui rit béatement en pensant à on ne sait quoi...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 11 février 2015
    La scène qui nous frappe le plus est sans consteste la scène de l’avalanche, impressionnante de réalisme et complètement innatendue par le spectateur. Une famille suèdoise, Ebba, la mère, Tomas, le père, et leurs deux enfants, sont en train de déjeuner dans un restaurant au pied des pistes. Soudain, une avalanche programmée se déclenche. D’abord émerveillés par le spectacle de cette vague blanche et face à cette avalanche ne semblant pas s’arrêter comme annoncé, les vacanciers attablés commencent à prendre conscience du danger et un vent de panique finit par gagner l’assistance. C’est alors que, face à cette déferlante, Tomas prend son téléphone et s’enfuit, laissant Ebba et ses enfants, seuls face à l’adversité.
    Le film semble véritablement démarrer à ce moment. Il s’agirait alors d’un film sur la place du père au sein de la famille, sur son importance, son rôle. Ce film pourrait donc avoir pour objet de s’interroger si, au fond, le bon père de famille, protecteur des siens, a complètement disparu du fait du changement des mœurs sociétales ou bien peut être, celui ci, n’aurait, finalement jamais existé. Peut-être serions nous victimes, simplement, de notre insconscient colllectif, imaginant le père comme un héros, un héros qui sauverait coûte que coûte sa famille, peut être même avant lui même. Ce serait passer à côté du film. Plus qu’un film sur ce sujet, Snow Therapy est en réalité un film qui s’interroge sur le couple et la valeur de l’être aimé. A l’image du film « mardi aprês noël », de Radu Muntean, qui peint avec minutie la fin d’un couple et détricôte non sans plaisir l’image que l’on avait de l’autre, Snow Therapy nous offre avec précision le spectacle d’un couple qui s’interroge sur ce qui fait qu’on aime l’autre, sur ce que l’on projette sur l’autre, nos fantasmes et sur la triste réalité qui fait de l’autre un homme, une femme, simplement, avec ses faiblesses. Faut-il y laisser la vie pour montrer à l’autre que l’on aime ? Faut-il l’aimer plus que soi-même ? Et sommes-nous vraiment fidèles à l’image que l’on a de soi ? En sommes nous la réplique exacte ? Ce sont les questions suscitées par ce film. L’avalanche est alors vu comme une métaphore du couple. Même programmé, maintenu, celui-ci peut déborder à tout moment, tout recouvrir et anéantir sur son passage.
    C’est donc avant tout un film sur le couple.
    Les enfants, le couple d’amis, entre parenthèses, excellemment joué, ne sont que spectateurs omniscients, presque voyeurs de ce couple qui s’interroge sur leur essence. Ils sont les réceptables de leurs interrogations. Il ne faudrait pas oublier les premières scènes du film. Incapables de tendresse naturelle, on sent un malaise évident lorsque le photographe demande aux protagonistes de se rapprocher pour rentrer dans le cadre. Leurs casques s’entrechoquent. Ils sont déjà loins l’un de l’autre. Puis, cette longue scène, lourde de silences criants et inquiétants où ils se suivent en skis sans savoir quoi faire…
    Il est difficile de définir le film. Drame ? Comédie ? Le réalisateur ne prend pas le partie de se ranger dans telle ou telle catégorie. A l’image de ce couple, le film est indéfinissable, on ne sait pas. On ne sait pas vraiment ce que ressentent véritablement Ebba et Tomas mais, étonnamment, on est dans leur tête. C’est le bordel, la confusion, les sentiments contraires, les frustrations. A tout moment, cela peut déraper. A tout moment, ils peuvent rire, pleurer. Ils s’aiment c’est évident.
    cinoque
    cinoque

    11 abonnés 56 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 11 février 2015
    Pour la forme, c'est encore un de ces gibiers de festival international: dispositifs de mise en scène voyants et affectés faits de longueurs et lenteurs compassées, de cadres chics et désespérément fixes, d'imperceptibles travellings avant, etc. bref, du cliché "arty" pour jury cannois.
    Pour le fond, c'est pire encore, un galimatias glacé sur la lâcheté et le sentiment de culpabilité. Pas une once de vie là-dedans...Pas une once de cinéma non plus.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 11 février 2015
    Vacances d’hiver aux Arcs, pour une famille suédoise, Tomas, Edda et leurs deux enfants. Alors qu’ils déjeunent sur la terrasse d’un restaurant d’altitude, une avalanche leur fonce dessus. Dans la panique générale, Tomas détale, abandonnant femme et enfants à leur sort. Apparemment, plus de peur que de mal… Sauf pour le couple qui va devoir soigner quelques traces douloureuses laissées par cette fuite précipitée !
    Tomas est-il un lâche ? Edda le pense sans le dire. Et comme elle n’a pas de quoi être fière de son mari, le mépris s’instille sournoisement dans le couple. Dans un premier temps, Tomas dit juste avoir été « victime de son instinct », avant de craquer. Deux occasions lui permettront de retrouver une certaine estime de soi. D’abord lorsqu’ils se perdront sur les pistes noyées dans le brouillard. Puis dans un car, lorsqu’il verra Edda pas si différente de lui face au danger.
    Dans un environnement feutré par la poudreuse, crissant comme un hors-piste, le suédois Ruben Östlund signe un film original, déjà multi-primé, sur la lâcheté ordinaire des hommes. La machinerie psychologique, froide et cynique, fonctionne parfaitement. Et si cette « thérapie familiale », fait parfois penser à Bergman, son auteur aurait aimé « piquer » le titre Bunelien « Le charme discret de la bourgeoisie ». De bonnes références tout de même !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 10 février 2015
    Ce film passionnant a été compris à l'envers par les critiques français qui ne connaissent pas la Suède. Il n'y a pas condamnation de l'homme mais remise en cause de tout le non-dit contraignant de la vie de couple et AUSSI du féminisme dominateur en Suède, avec la femme érigée en symbole de gardien de l'ordre moral. En le comprenant dès le début le film prend un autre aspect de protestation masculine. Inutile d'insister voyez le mais le dialogue final donne la clé: descendus du bus une rangée de touristes mâles marchent devant, l'un propose en anglais au héros du film de fumer , il refuse puis revient sur sa décision et prend une cigarette, son jeune fils lui demande alors avec un accent de perplexité qui cache mal son indignation "Papa du rëker ?! " "Papa tu fumes " et le père qui répond "Ja, ,jag röker" d'une telle manière que lorsqu'il répond "oui, je fume..." il sous entend "vous m'emmerdez". Tout le message du film est aussi dans cette conclusion et cette ambiguité sur la relation de pouvoir moral homme-femme fait tout l'intérêt du film, en plus des images splendides.
    petitbandit
    petitbandit

    94 abonnés 635 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 février 2015
    Une réflexion intéressante sur le couple, la vision de l'un vis à vis de l'autre, le regard d'une famille sur l'un ou l'autre des parents. Snow thérapy est une bonne analyse sur un acte ayant de lourdes conséquences. Les acteurs sont bons (le passage avec le père en pleurs est très touchant), les images superbes. Les plans sont astucieux et les dialogues efficaces. Toutefois, un film bien trop long, de nombreuses séquences inutiles, une fin également déroutante et curieuse. Impression mitigée
    François Martin-Chave
    François Martin-Chave

    227 abonnés 51 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 février 2015
    Tout débute pourtant si simplement : des vacances familiales un peu plus convenues, d'une famille aisée, qu trouve là le moyen de se retrouver ... jusqu'à ce que l’anodin vienne tout bouleverser : la bénigne avalanche et l’avalanche de conséquence que cela entraîne.

    Lâcheté masculine, solidité d'un couple face l'épreuve, non-dits et remises en questions : on passe par l'arc-en-ciel des émotions, en l'espace de quelques heures et on s'interroge rétrospectivement sur ce que l'on croit et ce que l'on ferait, en situation.

    Les apparences sont souvent trompeuses et l'émotions, palpable ... remarquablement maîtrisé, bien que souffrant de longueurs inutiles, un film utile, quant à lui.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 10 février 2015
    Suédois!
    Comment réagir face à la peur?
    Glaçant ce film suédois tourné dans les Alpes : un famille proprette qui va imploser d abord puis exploser avant de se reconstruire. Le non dit s exprime souvent de façon violente. L auteur ne juge pas : il expose, à nous de faire le tri. Hormis la fin très "expliquante", ce film tient ses 2 heures sans faiblir.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 9 février 2015
    C'est un film à la fois plaisant (quoique un peu long) et dérangeant. La femme en veut à son mari de ne pas s'être conduit en héros, en pater familias, mais je finis par la trouver trop vindicative. Comme disait quelqu'un dans un film célèbre : personne n'est parfait. En tout cas, tous les acteurs sont excellents et les seconds rôles permettent d'aérer l'histoire car ce huis-clos devenait étouffant et répétitif malgré de belles images de la montagne enneigée. Il manque quand même une certaine crédibilité : dans cette station (en réalité Les Arcs que je connais bien) dont on nous montre toutes sortes de remontées mécaniques, celles-ci sont vides, tout comme les pistes. Ils sont toujours seuls sur les télésièges et même dans le téléphérique! Dans l'hôtel, on dirait qu'il n'y a qu'eux ! Pourtant les restaurants sont pleins et le car en descente aussi... Justement, je ne comprends absolument pas la fin et cela ne fait pas une bonne publicité pour les touristes étrangers de penser qu'on arrive dans une grande station par une route aussi étroite. On dirait plutôt que cela a été tourné sur une route du Tour de France, genre Col du Galibier. En tout cas, les deux dernières séquences m'ont laissée perplexe et c'est dommage.
    Blog Be French
    Blog Be French

    41 abonnés 263 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 janvier 2016
    À travers une réalisation maîtrisée dans un cadre surnaturel d'une intensité incroyable, Ruben Ostlund livre ici un film minutieux sur ce couple de suédois aisé dont le vernis, dont il semble couvert, craquelle petit à petit. Maîtrise du montage, utilisation judicieuse de la musique, film bien écrit, acteurs charismatiques... La méthode est fatale !
    Joce2012
    Joce2012

    210 abonnés 594 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 février 2015
    Le début du film commence bien mais il y a des longueurs et ensuite cela part dans un burlesque ridicule, dommage car le thème est bien mais on a l'impression qu'il,il y a un manque d'imagination et la fin est complètement ridicule...pas super
    Isabelle E.C.
    Isabelle E.C.

    58 abonnés 307 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 février 2015
    Le titre original de ce film suédois est "Force majeure", il se passe dans les alpes françaises, mais les sujets qu'il traite sont universels : qu'est-ce qu'un couple, une famille, un père, un homme, un ami ? La vie de famille est-elle une imposture, peut-on être soi même et peut-on faire de nouveau confiance après une défaillance ?
    Malgré quelques longueurs, ce film grinçant fait parfois sourire et donne à voir des portraits de femmes et d'hommes et à entendre des dialogues très justes.
    À voir pour ensuite en parler et se poser honnêtement cette question : j'aurais fait quoi à sa place ?
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 7 février 2015
    NUL .. longuet - très longuet .. les décors : si vous aimez le blanc... vous êtes servis... Des avalanches, des questions,des re-questions ... des pseudos dialogues interminables .... A FUIR .... ( juste un passage de glisse sur poudreuse extrêmement sympa..... (c'est le seul moment- il ne faut pas le manquer...........!!! ) Je ne mets pas 0 juste pour ce passage !! **
    ninilechat
    ninilechat

    74 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 février 2015
    En version originale suédoise, le film de Ruben Östlund s'appelait: Force majeure. Traduit en français, ça donne: Snow Therapy. Dingue, non?

    Une exquise petite famille de bobos suédois vient passer une courte semaine de vacances, qui va s'égrainer jour après jour, en France. Les parents skient comme des dieux, les deux petits suivent (sans jamais râler..... sont-y bien élevés!!). Et sont ils beaux, après leur première et radieuse journée sur les pistes, faisant la sieste tous blottis les uns contre les autres dans leurs petits Damarts pastels.... Dans la nuit, il se met à neiger, d'une force! Le lendemain, les déclenchements d'avalanche se succèdent (puis je insister sur une première idiotie: on déclenche la nuit, avant l'ouverture des pistes, jamais le jour). Voilà notre petite famille en train de faire un délicieux déjeuner à la terrasse d'un restaurant d'altitude, et dans le couloir juste en face, une avalanche part. Elle est énorme! elle ne s'arrête pas, ne fait que grossir au point qu'on se demande si elle ne va pas sauter le mur et passer sur la terrasse. Panique. Tout le monde reflue vers l'intérieur. Ebba (la ravissante Lisa Loven Kongsli, qui ressemble à Marina Hands avec ses yeux de chat) cherche avant tout à prendre contre elle ses deux petits. Mais Tomas (Johannes Bah Kuhnke), lui, s'est déjà carapaté, non sans oublier de ramasser soigneusement ses gants et son smartphone.... Les enfants ont compris que leur père les avait laissé tomber. Et quand Ebba demande des explications, son compagnon est complètement dans le déni. Ce qui est le summum de l'insupportable pour la jeune femme. Comment vont ils ensuite pouvoir vivre ensemble? Quand celui qui est encore considéré, dans une optique traditionnelle, comme le pivot, le protecteur de la cellule familiale en est indigne, c'est tout un petit monde clos qui s'effondre....

    C'est un point de départ absolument formidable. A condition de savoir ensuite en faire quelque chose. Qu'en fait Östlund? Absolument rien.

    Déjà, il enferme son film dans un carcan de conventions idiotes pour qu'il ait l'air le plus faux possible. Où ont ils été chercher cette station qu'on ne voit jamais, cette résidence hôtelière dont on ne voit jamais que l'immense vide intérieur genre prison (mais en bois...) sur lequel donnent les appartements. Le couple va sur ce couloir pour régler ses comptes (symbole en gros sabots de l'enfermement familial); il n'y passe jamais personne, à part un garçon d'hôtel vaguement voyeur (et fort mal élevé, tout à fait indigne du supposé chic des lieux....).

    Delors, les télé -sièges tournent complètement à vide, les bennes sont vides et sur les tire-fesses il n'y a que la petite famille. Personne sur les pistes. Pas un anorak rouge à l'horizon. Personne n'a testé, avant Tomas et son ami, les itinéraires de poudreuse. A ce propos, l'opérateur ne sait même pas filmer en montagne; là où l'on devrait avoir une sensation de pente, on n'y voit que du plat...... Bref, imaginez Courchevel privatisé pour six personnes; la faillite!

    Je ne sais pas du tout où cela a été tourné. Je ne reconnais rien. La montagne est si énorme qu'elle pourrait être l'Himalaya.... Est ce vraiment filmé? Est ce du matte paint? Tout sonne faux..... Bref, le réalisateur ne nous envoie pas dire qu'il est un intello, ah mais, et que les Bidochon font du ski, c'est pas son genre.

    Pourtant les deux acteurs sont excellents et les scènes qu'ils partagent avec un couple d'amis (Mats, un gigantesque Viking norvégien roux et barbu, Kristofer Hivju, et sa souris qui pourrait être sa fille, Fanni Metellius), sont assez bien vues. Edda remâche sa déception, et le brave Mats aligne toutes les raisons qui pourraient expliquer le comportement de Tomas: après tout, en avion, en cas de dépressurisation, le père de famille responsable doit d'abord prendre soin de lui en mettant son masque pour mieux pouvoir ensuite veiller sur ses enfants, pas vrai? Non seulement personne n'est convaincu, mais le couple d'amis se met à son tour à se chercher des poux dans la tête...... Ca c'est le côté très positif du film, perdu dans un océan d'ennui. Sans doute, en tant que montagnarde j'ai beaucoup de mal à me passionner pour des plans fixes interminables de dameuses montant à l'assaut..... de télé sièges (vides) tournant dans le vide..... quand ce ne sont pas nos deux héros en train de se brosser les dents (variante; l'un se brosse les dents tandis que l'autre fait pipi en arrière plan). Ca, elles doivent étinceler, leurs molaires, pour sûr!! A côté, Ingmar Bergman, c'est du western spaghettis.

    Le film est tué par sa prétention à jouer les films d'esthète. On nous propose un cas psychologique vrai, humain, proche de nous, et on le noie dans un déluge d'artificialité. On devrait se poser de vraies questions sur le courage, la responsabilité, l'instinct et l'éducation, l'image de soi..... Même pas!

    Pour bien montrer qu'il est un intello pure laine, le réalisateur se doit de terminer pas une scène à la Bunuel, laquelle n'a pas grand chose à voir avec le reste.... mais qui m'évoque un souvenir de cinéma -que je ne suis pas capable de matérialiser. Ces personnes qui se mettent en marche, je les ai déjà vues quelque part -mais où?

    Raté. Dommage.
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