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    Les Bonnes Manières
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    3,4
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    76 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 5 avril 2018
    De beaux acteurs mais histoire lamentable, les histoires de loup garou ne me font plus peur ni rire depuis fort longtemps. Les effets spéciaux sont grotesques...
    AZZZO
    AZZZO

    307 abonnés 814 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 avril 2018
    Qu'il est difficile, parfois, de faire naître et d'élever des enfants... surtout à Sao Paulo !!!
    Ce film mélange les genres, à la fois thriller psychologique, épouvante gore, métaphore sociale et comédie musicale, on s'y perd un peu mais la réalisation ne manque pas d'originalité. Amusant.
    Laurent M.
    Laurent M.

    8 abonnés 73 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 avril 2018
    Un OVNI cinématographique ! Rares sont les réalisateurs qui savent prendre autant de risques. Ça aurait pu casser, mais on se retrouve devant un petit chef d'oeuvre. Les thèmes des classes sociales au Brésil, de l'homosexualité, du droit à la différence, de la religion... sont traités à travers une fable de manière subtile et touchante, voire parfois amusante. Les acteurs sont superbes et la photographie sublime. J'ai adoré !
    jaggg
    jaggg

    23 abonnés 197 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 avril 2018
    Un peu de poudre onirique, un peu de mystère, un peu de fantastique, un peu de contraste entre quartiers chics versus banlieue de Sao Paulo, un peu de relations entre les 2 femmes, mais par contre beaucoup de lenteur et de longueurs, et ça donne un dessert de fruits mixtes étrange certes, toutefois pas franchement accrocheur. La cerise sur la salade, c’est le loup-garou numérique, pathétiquement risible tant il aurait pu sortir tout droit de 5 rue Sésam’. Sans parler de la scène finale qui clôt le film en queue de poisson ou eau de boudin comme vous voudrez. Encore un exemple (mais pas des meilleurs) que les bonnes manières et les bons sentiments ne font pas toujours le poids devant la différence.
    Victor-Hugo Rodriguez
    Victor-Hugo Rodriguez

    16 abonnés 40 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 avril 2018
    La bande-annonce est trompeuse, mais qu'importe, Les bonnes manières est un film d'abord intrigant, puis divertissant, et qui acquiert enfin une profondeur inattendue tout à la fin, celle-ci arrivant même trop tôt à mon goût... C'est bien plus que l'histoire de lesbiennes montrée dans la bande-annonce, c'est avant tout une extraordinaire histoire d'amour maternel, servie par de très bonnes musiques et une réalisation comme on les aime, tout en finesse, avec des enchaînements inattendus, touchants ou comiques, l'humour n'étant d'ailleurs pas absent du film... Et même s'il met un peu de temps à démarrer, foncez, et savourez.
    this is my movies
    this is my movies

    714 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 avril 2018
    Parmi les défauts les plus évidents, à mon sens, on retrouve encore une fois cette foutue durée du film. Comme beaucoup trop de films, il est bien trop long (2h15 au compteur). En épurant un peu les séquences, en faisant plus d'ellipses et en évitant certaines redondances, mais aussi en faisant jouer ses acteurs à une vitesse normale (trop de films récents, pour imposer une atmosphère posée et méditative, étirent les scènes et nous montrent des acteurs presque amorphes, qui marchent au ralenti). Surtout qu'il ne raconte pas beaucoup de choses durant ce laps de temps et qu'il reste même assez évasif sur pleins de sujets. Les autres défauts, c'est déjà une écriture qui manque de subtilité, de grosses facilités scénaristiques et surtout, une nécessité pour le spectateur de faire vraiment appel à une grosse suspension d'incrédulité. Et pourtant, il y a également plein de qualités. En effet, les acteurs sont très bons et les auteurs sont parvenus à jouer intelligemment avec les codes du film de monstre, respectant plusieurs codes (terme que je préfère à clichés quand on parle de cinéma de genre) tout en les incorporant à leur propos et à leur histoire plus «auteuriste». On n'a pas vraiment la sensation qu'ils ont pris le genre de haut mais plutôt qu'ils ont pris ça comme un canevas leur permettant de raconter une histoire classique de manière détournée. De plus, on retrouve dans quelques séquences cet amour pour le genre, avec déjà des effets spéciaux particulièrement soignés (et signés par une boîte française, prouvant que le savoir-faire est bien là et qu'il ne demande qu'à être exploité par des cinéastes français à qui on donne des moyens et du crédit) mais aussi de pures séquences de terreur, avec des plans réellement iconiques et marquants (la photo est par ailleurs magnifique). Si le film n'est pas toujours hyper captivant, il reste tout de même intéressant, tout en étant réservé à un cercle de connaisseurs et de fans du genre, tandis que les plus curieux pourront toujours se raccrocher aux scènes intimistes, qui témoignent d'une certaine sensibilité qui pourraient les toucher. Quant au discours sur la maternité, sur les relations entre une mère et son enfant, on est dans le classique pur et dur, mais ça reste bien vu, l'angle d'approche lui donnant une toute autre saveur. D'autres critiques sur thisismymovies.over-blog.com
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 30 mars 2018
    Un film original et stimulant. Il s'agit d'une fable allégorique, qui me paraît s'inscrire dans la tradition sud-américaine du "réalisme magique" : le surnaturel, le fantastique, le démoniaque y interviennent comme des données quasi ordinaires de la vie-de-tous-les-jours. Sur le plan formel, la dimension poétique et onirique est ici renforcée par certains choix de réalisation (ex. : de belles séquences chantées qui flirtent avec la comédie musicale, un flashback mémoriel en dessin animé, etc.). Au premier abord, le titre du film ("Les bonnes manières") pourra sembler trompeur ou déroutant, car en surface il ne fait écho qu'à ce que dit brièvement l'un des personnages concernant l'éducation qu'il a reçue. Mais c'est pourtant la clef qui permet de comprendre le statut allégorique de la créature surnaturelle dont il est question dans le film (loup-garou). En effet, cette créature représente quelque chose comme le "ça" (au sens freudien) qui entrerait en contradiction frontale avec le "surmoi" des personnages, c.-à-d. les interdits et les attentes sociales qu'ils ont intériorisés : d'un côté le (ré-)enfantement d'une sorte d'innocence primitive qui contrevient à la morale du groupe et donne corps aux tendances refoulées, à la fois érotiques et agressives ; de l'autre, la matérialisation des défenses psychiques et sociales déployées contre la libre expression de ce "ça" (par ex. : le révolver, arme d'auto-défense au sens fort, puisque la créature contre laquelle il finit par être utilisé, n'est que l'incarnation allégorique de pulsions primitives en nous ; les chaînes avec lesquelles la créature est entravée par sa mère adoptive ; la foule qui, à la fin du film, se fédère et se mobilise pour en finir avec la créature et les dangers qu'elle représente...). Certains passages du film tombent dans le gore et le kitsch, on peut aussi avoir la sensation d'un certain flottement et percevoir quelques faiblesses dans le scénario, mais ces défauts sont en partie compensés par la satisfaction trouvée à explorer les niveaux de lecture et d'interprétation.
    Christoblog
    Christoblog

    835 abonnés 1 684 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 mars 2018
    Voici une nouvelle bonne surprise en provenance du Brésil, après, par exemple, le remarquable Aquarius.

    Difficile de parler du film sans en dévoiler trop. La découverte progressive des ressorts de l'intrigue fait en effet partie du plaisir qu'on éprouve à la vision de ce type d'oeuvre, dont on ne sait pas exactement où elle veut nous mener. Le tout début évoque une chronique sociale sur les différences de classe, avant de virer assez vite à la romance lesbienne. On sent par ailleurs qu'il y a une étrangeté dans le film qu'on a du mal à qualifier, et qui ne se dévoile que progressivement, en multipliant les fausses pistes.

    Le film comprend deux parties séparées par plusieurs années. La première m'a beaucoup plu : les décors irréels d'un Sao Paulo fantasmé et l'étrangeté des décors intérieurs apportent alors beaucoup à l'esthétique du film. La seconde partie est plus conforme à l'idée classique que l'on se fait d'un film d'épouvante à visée bien-pensante. Elle m'a paru moins originale.

    L'ensemble est un objet fort original, qui n'hésite pas à emprunter de nombreux chemins de traverse, comme celui de la comédie musicale par exemple. Je conseille Les bonnes manières aux amateurs de cinéma sud-américain, et plus généralement aux cinéphiles curieux.
    Domnique T
    Domnique T

    68 abonnés 241 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 mars 2018
    Et pourtant, je n'apprécie guère les films d'horreur/surnaturel ...
    En fait je ne connaissais pas à l’avance cet aspect du film. Et justement, le film est une perpétuelle invitation à réviser ses attentes et à s’échapper du sens commun. Tous les rebondissements nous surprennent ! Dans un décor et une histoire banale et coutumière – ou presque – le surnaturel apparait insidieusement au long d’accumulations de situations choquantes. La quotidienneté du récit met en relief ces indices troublants de la survenance de faits extraordinaires.
    Reste les fortes questions posées par le récit : quelles sont les motivations pour élever, protéger un « monstre » ? Jusqu’où mène l’amour ?
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 388 abonnés 4 208 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 mars 2018
    Deux films en un ou long-métrage en deux actes, Les Bonnes Manières raconte l’histoire de Clara, une infirmière engagée comme nounou par une riche, mystérieuse et belle femme pour son futur enfant. Au fur et à mesure qu’elles font connaissance et se rapproche, Clara constate qu’Ana fait du somnambulisme. Voici brièvement la première partie d’un film au ton gracieux, solennel, ténébreux, presque érotique et tout de même énigmatique. La seconde partie que nous ne raconterons pas, si ce n’est qu’il réinvente le mythe du loup garou avec éclat, change de cap en établissant une fable fantastique ancrée dans une réalité sociale et parsemée d’une pointe horrifique qui ne doit surtout pas hésiter les âmes sensibles. En effet, ce film de genre est d’une beauté absolue. Les séquences se lient harmonieusement et ne se ressemble jamais. Les comédiens apportent une incroyable touche de fraîcheur à une trame qui vacille sans ménagement d’un style à l’autre. Les Bonnes Manières est un chef d’œuvre qui se vit et nous ouvre les portes de l’imaginaire.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 28 mars 2018
    Je n’ai pas trouvé ce conte fantastique. Un sentiment d’insatisfaction, d’inachevé après avoir été promené durant plus de deux heures dans un spectacle qui ne manque ni de qualités plastiques ni de rythme, qui foisonne de signes comme autant de fausses pistes (il y a matière à une thèse nouveau régime sur les crucifix et les curés en soutane) et se termine sur un cul de sac qui trahit l’incapacité du scénario à dominer le récit. Voilà pour l’humeur du spectateur ; assez maussade. Il reste à dire pourquoi, de mon point de vue, ce film déclenche si peu l’adhésion. Certes, les réalisateurs sont doués, l’équipe est top, le décorateur est cool ; il a su retrouver un style qui magnifie certaines scènes (vues de nuit sur Sao Paolo…). Des moments musicaux étonnants comme celui durant lequel la mère adoptive passe à la chansonnette à la suite de la logeuse pianiste alors que le drame est en train de monter d’un cran. Malgré toutes ces ressources, le problème semble venir de la surcharge du projet : avoir voulu réaliser un film à la fois hyperréaliste et fantastique et n’avoir réussi ni l’un ni l’autre, et encore moins l’impossible émulsion des deux. Alors que, comme cela se passe ici dans la longue phase d’exposition, le genre fantastique ne s’autorise qu’une ambiance suggérée par des flous, des ombres inquiétantes, des sons bizarres, ce film décide soudainement de montrer l’action avec un réalisme cru. spoiler: C’est une histoire de loup garou, d’accord ; mais qu’avait-il besoin de montrer en détails et à plusieurs reprises les transformations et de faire réaliser (à grands frais probablement) un modèle numérique qui, pour être une remarquable prouesse technique, n’en est pas moins un gag digne des dessins animés de la Warner puisque le résultat n’est pas un loup mais un diable de Tasmanie, comme celui là-même qui batifole avec Bugs Bunny et Duffy Duck en poussant le même cri effroyable, mais parfaitement ridicule ? Même pas peur !
    Audrey B.
    Audrey B.

    9 abonnés 35 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 28 mars 2018
    Chiant au possible! Très mou et pas d action pour ce film sans intérêt. J ai failli partir plusieurs fois mais je suis restée en me disant que ça allait peut être partir d un coup. Bah non. Grosse déception.
    Marilou M.
    Marilou M.

    5 abonnés 42 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 mars 2018
    Après la forme de l'eau, encore une histoire d'amour entre un personnage marginal et un être non humain, plein de désignations et un format hors du commun (2h15.....).
    Un film étrange, excentrique, décalé, érotique, tendre, en réalité 2 films en un réalisé à 4 mains, dont je me serais satisfaite du premier (la première heure et demie).
    Histoire d'amour certes, mais qui brasse tant de thèmes qu'on ne peut s'empêcher de chercher des messages qu'on ne trouve pas.
    À voir pour l'objet en lui-même, malgré que les deux films en un risquent de plaire à deux publics différents.
    Jorik V
    Jorik V

    1 279 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 mars 2018
    On peut sans peine affirmer que des films tels que « Les Bonnes Manières » ne courent pas les écrans ! Mieux, il est clair que cette proposition de cinéma ne ressemble à aucune autre. En effet, ce long-métrage réalisé à quatre mains ose mélanger des genres aussi différents et à priori difficilement solubles entre eux que le conte fantastique, la romance lesbienne, la fable sociale et le film d’horreur lycanthrope. Et pour faire les choses de manière encore plus incongrue ce film brésilien est coupé en deux parties où les protagonistes ainsi que les facteurs de temps et de lieux diffèrent. De plus, il se termine de manière très abrupte. On pourrait croire que tout cela manque de cohérence mais pourtant ça tient formellement la route, donnant un aspect intemporel mais homogène à cette œuvre. Et on ne peut que louer l’imagination des auteurs qui nous offre un film tout à fait original.

    Cependant tout cela s’avère quelque peu boiteux sur le fond. Et on en vient à sa demander la finalité de tout ce procédé qui semble avec le recul bien vain. C’est bien beau de mélanger les genres, de pratiquer la rupture de ton de manière excessive et de mettre en branle quelque chose de totalement nouveau mais encore faut-il que tout cela dépasse le simple exercice de style. Les motivations des auteurs nous apparaissent bien floues au final et le côté intrigant de « Les Bonnes manières » fait place à une certaine forme d’incrédulité. Qui plus est, le long-métrage est beaucoup trop généreux en durée et on finit par trouver le temps très long. « Tout ça pour ça ! » serait-on même tenté de dire. Toutes les pistes narratives et les genres empruntés ne sont pas assez poussées ou digérées et la symbolique de l’œuvre finit par nous échapper.

    Si les partis pris esthétiques et narratifs sont clairement assumés, la mayonnaise finit par tourner au vinaigre et la perception d’ensemble nous apparaît plus confuse que limpide et pertinente. Ce genre de projet est bien la preuve que parfois l’originalité montre ses limites car on en vient à se demander où les auteurs ont bien voulu en venir, ce qu’ils ont voulu nous dire ou s’ils ont juste voulu proposer quelque chose de différent pour dire de sortir des sentiers battus. L'esthétique générale bien particulière en totale adéquation avec le côté onirique du film est néanmoins un bon point. L’insertion de faits et légendes fantastiques dans le réel, avec en point d’orgue un accouchement très gore et réussi, en est un second. Mais quand la tendresse fait place à l’horreur, l’expression de sentiments passionnels à l’angoisse, l’aspect social au thriller, on finit par être perdu et c’est la perplexité qui finit par remplacer la curiosité.

    Plus de critiques cinéma sur ma page Facebook Ciné Ma Passion.
    Ufuk K
    Ufuk K

    523 abonnés 1 486 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 mars 2018
    " les bonnes maniéres " récompensé dans de nombreux festivals dont celui de Gerardmer est un petit bijoux. En effet le film est découpé en deux parties, la première partie s'attarde plutôt sur l'aspect social et dramatique de l'histoire revenant sur la lutte des classes sociales au Brésil , l'homosexualité, la différence de traitement entre les noires et les blancs la seconde partie se veut plus gore revenant sur le mythe du loup garou . Le temps passe à une vitesse folle grâce aux nombreux rebondissements.
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