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Ce n'est pas trop ainsi que je me représente les contes de fée...c'est juste un film fantastique potable reprenant le thème
spoiler:
du loup garou qui se transforme, avec tous les clichés, sauf qu'ici le monstre est un enfant
. Mais peu (pas?) de peur ou de magie dans tout ça, pour un film qui avance lentement, au son de belles musiques brésiliennes. Bonne interprétation (surtout Marjorie Estiano dans le rôle d'Ana) mais rien qui nous fasse hurler de bonheur à la pleine lune, le mythe du loup garou ayant selon moi plus sa place dans un vrai film d'horreur que dans un cinéma "d'auteur" dans lequel on cherche des métaphores qui n'existent peut être pas.
. Mais peu (pas?) de peur ou de magie dans tout ça, pour un film qui avance lentement, au son de belles musiques brésiliennes. Bonne interprétation (surtout Marjorie Estiano dans le rôle d'Ana) mais rien qui nous fasse hurler de bonheur à la pleine lune, le mythe du loup garou ayant selon moi plus sa place dans un vrai film d'horreur que dans un cinéma "d'auteur" dans lequel on cherche des métaphores qui n'existent peut être pas.
Pas super convaincu par la fin, c’est dommage car globalement le film réussit un petit tour de force en mêlant à merveille le conte fantastique et le drame familial, en général je n’aime pas ce genre de mix mais là j’ai adhéré, notamment grâce à l’originalité de l’univers, les décors oniriques et surtout l’émotion qui transpire dans les relations entre le personnages. Et le scénario est très bien écrit et amené, le virage opéré en son cœur fonctionne pour nourrir de nouveaux enjeux, tant qu’on reste dans ce climat de tension, comme avec le gamin qui s’échappe et les conséquences encourues (entre sa mère adoptive et les autres restés hors confidence) le film est juste passionnant. Juste l’impression qu’il se refuse à la tragédie, le dernier acte semble mâcher ses influences pour laisser sur un petit goût amer, malgré tout j’ai beaucoup apprécié, je n’ai pas vu les 2h15 passer.
Un film étonnant, qui revisite un thème fantastique classique dans le Brésil contemporain et ouvre tout un champ de possibles interprétations : variation sur la peur ou la haine de "l'autre", évocation d'une certaine monstruosité tapie dans l'inconscient collectif, célébration de l'instinct maternel, roman d'éducation... L'ensemble est un peu déséquilibré par une composition en deux parties très distinctes, un peu lent aussi, mais toujours intéressant et formellement très soigné.
Avec les Bonnes Manières, le duo brésilien Juliana Rojas et Marco Dutra revisite le mythe ancestral du loup-garou et donne vie à un film protéiforme puisant autant dans le cinéma d'horreur que dans la fable social ou le conte de fées, en passant par la comédie musicale, le tout dans un Sao Paulo aux couleurs pastels.
Primé à Gérardmer, ce film brésilien est bien plus qu’un film fantastique tant il embrasse des genres différents : horreur, conte, romance, pamphlet politique, comédie musicale,… Il a donc déjà le mérite de rénover le film de loup garou. Construit en deux parties ; la première est très prometteuse dans une forme de poésie terrifiante. En filagramme, c’est toute la société brésilienne qui est radiographiée. Se recentrant très fortement sur l’éducation d’un être inadapté à la société car issu des deux extrêmes d’une société brésilienne coupée en deux (blanche bourgeoise et noire des favelas) ; il devient besogneux et étriqué oubliant le contexte brésilien au passage. Dans cette seconde partie on retrouve alors plus un film de genre faisant penser à son pendant français : « Grave ». Tout en restant de très bonne facture, il perd son âme dans cette partie. Donc pas très original mais d’une beauté plastique assez bluffante. La mise en scène est foisonnante et sophistiquée et réussi parfaitement l’alliance entre fantastique et réel. Un beau film mais qui s’arrête au moment où l’on devrait s’attaquer à l’os.
tout-un-cinema.blogspot.fr
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Ce film est un petit bijou de film fantastique brésilien à voir d'urgence pour les aficionados. Deux femmes totalement différentes font connaissance, lors de l'engagement d'une nounou pour un futur bébé, mais entre elles va se lier une amitié très spéciale.
Même si je ne suis pas fan de ce type d'histoire, je reconnais que ce film brésilien est particulièrement bien réalisé et interprété. De même, sa situation dans l'immensité d'une mégapole souligne la détresse des personnages. On peut lui reprocher néanmoins quelques longueurs et penser qu'un récit ramené à 90 minutes aurait gagné en intensité.
Vous avez aimé Rosemary’s baby, La belle et la bête, Frankenstein, Dr Jekyll et Mr Hyde, les films de loup-garou en général, et un film comme Caroll, alors vous aimerez Les bonnes manières. Les deux réalisateurs brésiliens livrent ici « un tout en un » absolument abouti qui malgré de multiples références trouve son identité propre et emporte l’adhésion. D’autant plus qu’il s’agit aussi de deux formidables histoires d’amour interdit : une femme noire aime une femme blanche, puis une mère (adoptive) aime son enfant malgré ses différences. Une réussite !
Un conte d'épouvante bien sympa même si j'ai l'impression de ne pas encore avoir compris toutes les lectures du film. Les acteurs sont époustouflants. La scénographie est originale le décor la musique le langage nous plongent dans un univers fantastique mais bien ancré dans le réel. dommage peut être car on ne perd pas pour autant nos repères... à voir pour changer de contexte et se laisser envoûter. juste dommage que ça ne soit pas plus aventurier et trop manichéen!
Les bonnes manières a été présenté dans de nombreux festivals. De cette large campagne festivalière, Juliana Rojas et Marco Dutra ont accumulé de nombreuses récompenses. Ainsi, au Prix spécial du jury du festival de Locarno en 2017 sont venus notamment s’ajouter les Prix du jury et de la critique du festival Gérardmer 2018. Ce palmarès souligne la qualité d’un exercice de style qui débouche sur un film hybride inclassable. Dans une veine fantastique, Rojas et Dutra livrent une sorte de fable… d’épouvante aux portées sociales et politiques. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com
Un film hybride qui mêle différents genres(horreur pure,romance,épouvante,film social,musical) renouvelant avec bonheur le thème de la lycanthropie avec particulièrement une scène hommage au cultissime "Loup-garou de Londres de John Landis.Des moments certes de pure terreur mais également des moments de grâce.La surprise brésilienne de l'année.
Super film. Pas de longueur pendant les 2h00 en salle. Les actrices jouent très biens et justes. Film qui monte creschendo, en deux parties, qui passe de la sérénité à "l'horreur" tout en finesse. Sans hémoglobine ni image "trop choque" mais avec la peur au ventre tout en suggestion. Tout cela dans une atmosphere autour du fantastique qui coule de soi, naturellement, sans extravagance.
Vraiment un film à conseiller.
Vraiment un film à conseiller.
Belle surprise que ce film brésilien assez atypique. En effet, l’œuvre de Marco Dutra et Juliana Rojas est un mélange des genres très original. On pense, au départ, assister à un drame social puis à une film d’amour pour terminer sur un film fantastique revisitant un des thèmes les plus célèbres du genre, le tout mâtiné de passages musicaux. Malgré un aspect visuel assez dépouillé, le duo de réalisateurs réussit tous ses aspects en baladant le spectateur tout au long de leur œuvre. Le tout est porté par une Isabél Zuaa extraordinaire. Par sa structure en deux parties bien distinctes (ce qui est déjà trop en dire) et son mélange des genres original
spoiler:
(ainsi que par le fait que l’aspect numérique des effets spéciaux est assez visible)
, certains spectateurs risquent d’être perdus et ainsi de rejeter le film mais, si on accepte le fait de voir une vision novatrice du fantastique, on peut facilement se laisser par porter par la poésie et la sensibilité d’un film qui détonne dans la production audiovisuelle contemporaine et qui mérite amplement ses différents prix (notamment le Prix du public de L’Étrange Festival 2017 et le Prix du jury ex-æquo du Festival international du film fantastique de Gérardmer 2018).
, certains spectateurs risquent d’être perdus et ainsi de rejeter le film mais, si on accepte le fait de voir une vision novatrice du fantastique, on peut facilement se laisser par porter par la poésie et la sensibilité d’un film qui détonne dans la production audiovisuelle contemporaine et qui mérite amplement ses différents prix (notamment le Prix du public de L’Étrange Festival 2017 et le Prix du jury ex-æquo du Festival international du film fantastique de Gérardmer 2018).
Une mise en scène ultra léchée qui dessert finalement le pitch fantastique. Sur la bande annonce on avait l'impression d'un basculement qui n'arrive jamais vraiment. Clairement l'idée de la ville et du supermarché façon décor inquiétant et surréaliste était une excellente idée. Le jeu sur les couleurs est intéressant. Mais au final au résultat on a un fantastique au rabais doublé de ce que le cinéma social a de plus insupportable.
Un très beau conte, cruel et émouvant, et un drame moderne qui revisite le thème d'une créature légendaire. Interprétations magistrale de 3 rôles principaux, mise en scène douce qui laisse percer la tension, j'avais envie qui le film continue après la fin.
Une très bonne surprise.
Une très bonne surprise.
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