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    Ali a les yeux bleus
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    3,5
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    13 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 3 mai 2014
    Une semaine dans la vie de Nader, 16 ans, un peu paumé entre ses racines égyptiennes et son désir d’intégration. Résultat, il est aussi mal dans sa peau au lycée que chez lui.
    Du bahut, il se sauve avec un copain qui l’entraîne sur quelques mauvais coups (vol, agression, braquage…) De la maison, il fugue car il ne supporte pas que ses parents, rigides et tradis, l’empêchent de fréquenter Brigitte, Italienne catholique.
    En dehors de sa vie d’errance, Nader n’est pas au clair avec lui-même, car l’intransigeance qu’il reproche à ses parents, il la reproduit sur sa sœur qu’il ne veut pas voir sortir avec Stephano, son copain de délinquance !
    Un premier film assez bien maîtrisé. Sans angélisme, ni condescendance. Ici la caméra est dans le cerveau et le cœur des deux ados.
    Thierry M
    Thierry M

    162 abonnés 2 435 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 mai 2014
    Assez crispant tout le long de l ' histoire, mais passionnant.
    César D.
    César D.

    37 abonnés 616 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 mai 2014
    Ali n'a pas les yeux bleus, alors pour faire plus italien, il porte des lentilles de couleur. ces lentilles symbolisent son envie d'être un italien comme les autres, le bleu couvrant le marron de ses origines égyptiennes. ses parents musulmans (enfin, surtout sa mère) réprouvent le fait qu'il ait une petite amie, et plus encore une petite amie non musulmane. il se rebelle et part durant une semaine pour essayer d'imposer son envie d'être italien avant tout. seulement voilà, si être un italien est bon pour lui, ça ne l'est pas pour sa soeur. elle, elle n'a le droit que d'être une musulmane soumise, et il redevient égyptien quand quelqu'un ose la regarder. deux poids, deux mesures, dans sa vie et dans sa tête. c'est joliment exprimé dans ce film plein de vérités et qui décrit avec justesse les tensions entre communautés (roumaines et arabes surtout). le point qui m'a dérangé, c'est que Ali a 16 ans, et que l'acteur qui l'incarne en fait beaucoup plus.
    velocio
    velocio

    1 311 abonnés 3 140 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 avril 2014
    Réalisateur romain de 36 ans, Claudio Giovannesi se partage entre documentaires et fictions, des fictions qu'il alimente d'ailleurs d'éléments en provenance de ses documentaires. C'est ainsi que "Ali a les yeux bleus", son deuxième long métrage de fiction, est la suite fictionnelle de "Fratelli D’Italia" (frères d'Italie"), un documentaire sorti en 2009 : mêmes lieux, même thème, des personnages communs. "Ali a les yeux bleus" nous entraîne donc à Ostie, tout près de Rome, aux côtés de Nader et Stefano, deux petits voyous de 16 ans. D'origine égyptienne, Nader est partagé entre sa culture familiale et la culture italienne qu'il cherche à assimiler du mieux qu'il peut, au point de porter des lentilles transformant la couleur de ses yeux. Lors des discussions familiales, il utilise l'italien alors que sa mère lui parle en arabe; le ramadan, ce n'est pas vraiment sa tasse de thé; les rapports entre garçons et filles ? Très intéressant de noter que, le concernant, il est pour une liberté "à l'italienne", liberté dont il profite dans la mesure où sa relation avec Brigitte, une italienne pur jus, est beaucoup mieux acceptée par la famille de celle-ci que par la sienne, mais quand Stefano se permet de fricoter avec sa sœur cadette, il en revient à une conception beaucoup plus musulmane des choses ! Par ailleurs, les rapports des deux jeunes amis avec la communauté Rom sont plutôt tendus, d'où un certain nombre de problèmes. Pour partager l'univers de cet émigré de la deuxième génération et de son meilleur ami, le réalisateur nous plonge dans dans une mouvance esthétique à mi-chemin entre néo-réalisme et frères Dardenne. Il va même très loin en la matière, puisque tout ce que raconte le film vient de la vie réelle, puisque le film a été tourné dans l'ordre chronologique, puisque ce sont tous les personnages qui jouent leur propre rôle. Il y a par ailleurs un clin d'œil appuyé à Pasolini, assassiné sur la plage d'Ostie : son poème "Prophétie", dédié à Jean-Paul Sartre, paru dans le recueil "Alì dagli occhi azzurri" ("Ali aux yeux bleus") a été une source d'inspiration pour le film. "Ali a les yeux bleus" a des qualités évidentes mais il est toujours difficile d'apprécier totalement un film lorsque vous n'avez d'empathie pour aucun des personnages, ce qui est le cas ici.
    Benito G
    Benito G

    671 abonnés 3 162 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 mai 2014
    Pourtant pas friand de ce genre de film au caractère assez féministe^^. Les acteurs, interprétant leurs propres rôles arrivent à nous transmettre des émotions assez forte ou l'empathie gagne le spectateur et ou on cerne mieux les problèmes d'intégration vis à vis des origines. Ayant un petit coté documentaire, cela ajoute un plus à la réalité du film qui fait référence quoiqu'on en dise à la réalité. Chacun à la parole et ceux de façon libre et souvent pertinente. Rendant l'ensemble plus percutant qu'il n'y parait. Une approche donc très réaliste que l'on a souvent tendance à oublier ou à omettre, au profit des clichés habituels. On ressent une réelle conviction de la part des "acteurs" et une authenticité que l'on retrouve habituellement que très rarement. Mais malheureusement, étant une production Italienne, le film n'a pas eu de distribution à sa hauteur ; qui aurait pu le faire connaitre par un plus grand public (trop peu de cinéma le diffuse au détriment des blockbusters du moment...). JE reconnais donc, que même si ce n'est pas mon style de "film/docu". LA sincérité, l'émotion et tout ce qui ressort de cette réalisation et faite d'une façon qu'il est vraiment dommage que la distribution soit si faible. Pour ceux, qui on un cinéma pas loin de chez eux qui le diffuse, c'est une des production de la semaine à aller voir, et qui montre la réalité des choses que l'on cache souvent par autre chose... (je me comprends^^). Il mérite amplement la majorité de critique positive tant de la presse que des spectateurs qui ont pu avoir la chance de le voir.
    Anton75
    Anton75

    26 abonnés 74 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 mai 2014
    Excellent ! Ce qui repose la question de la distribution des films, pourquoi 500 copies pour des navets formatés sans originalité et quelques séances pendant une seule semaine pour des premiers films très prometteurs comme celui-là...? On suit le parcours de Nader (Nader Sarhan, tous les prénoms des acteurs ont été conservés) pendant une semaine, les jours s'égrènent à l'écran en italien et en arabe, ses deux cultures. Après ses larcins, ses conneries, ses amours et ses bastons, commencent sa déscolarisation et sa descente aux enfers. "Je n'ai pas envie de devenir clochard à 16 ans" proteste-t-il. Et pourtant... Interprétation magistrale des jeunes acteurs. Seule réserve, la photographie est par moment d'une qualité effrayante. Dommage.
    NoPopCorn
    NoPopCorn

    28 abonnés 286 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 avril 2014
    Une adolescence tiraillée entre l'amour et la différence !
    Même s'il est un peu long et léger scénaristiquement, Ali a les yeux bleus est un beau film réaliste sur un adolescent près à fuir ses parents, tiraillé entre l'amour et la différence.
    Pour en savoir plus, lisez notre critique complète NoPopCorn !
    mem94mem
    mem94mem

    117 abonnés 575 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 mai 2014
    Décidément l'Italie continue a nous envoyer des pépites. Le film est très KenLoachien, par le sujet : social, l'interprétation exemplaire, on dirait un documentaire, et la conviction. Le personnage central est bien Ali, tiraillé entre sa famille, sa petite copine et les problèmes qui vont en découler. le film vaut largement le détour et ne devrait laisser personne indiférent, tellement il sonne vrai.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 15 mars 2013
    Film remarqué à l'Univerciné Italien nantais 2013 pour sa personnalité. Les contradictions adolescentes sont ravageuses quand s'y ajoute l'obligation identitaire. Ainsi même si l'on naît à Rome de parents égyptiens, il faut faire des choix en tenant compte de l'islam. Ce film l'explique à travers des situations simples où le tiraillement affleure sans cesse. On comprend la difficulté que crée la souplesse de moeurs du pays d'adoption comparée à la bride que sont les valeurs familiales traditionnelles (être renié = impensable). Ils paraissent plus que seize ans les deux copains, Nader l'oiseau sur la branche, fascinant avec son regard bleu lavande et ses allures sensuelles, Stefano le Romain libre d'entraves religieuses, g... butée, volonté franche de s'affirmer, un tantinet mauvaise graine a priori, qui l'entraîne dans la débrouille... Le titre laconique "Ali les yeux bleus" se réclame du poème "Prophétie" de Pier Paolo Pasolini afin d'illustrer discrètement le printemps arabe... Au moins, Claudio Giovannesi prend-il discrètement position en exposant les différents angles qu'il entend décrire. Chaque étape amène le déclic permettant de se mettre à la place des personnages lors des crises (tristesse pour le spectateur médusé que les lentilles teintées nimbant de mystère le regard de Nader soient finalement sacrifiées à l'image, banalisant le personnage en dernière partie !). Les parents, les copains, Brigitte... L'islam semble loin de leurs préoccupations globales au quotidien, voire incompatible... A moins que Stefano, qui lorgne une pudique jeune fille à la chevelure engageante, la serre d'un peu trop près... L'escalade de violence est inévitable.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 7 mai 2014
    Les acteurs jouent leurs propres rôles. Le réalisateur, venu du documentaire ("Fratelli d’Italia"), a souhaité s’approcher au plus près de leurs vies. Cet "Ali a les yeux bleus" a le mérite de justesse. Un témoignage des difficultés d’intégration qui ne tombe jamais dans les lieux communs.

    Sans grande tension ou surprise, Claudio Giovannesi remplit le contrat.
    Loïck G.
    Loïck G.

    337 abonnés 1 672 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 31 juillet 2014
    Les sportifs disent « on a fait le travail ». C’est un peu ce qui me vient à l’esprit quand je pense à ce film qui aborde un sujet très sérieux autour de l’intégration d’un jeune italien d’origine arabe, issu d’ une famille qui revendique avant tout le droit du sang. Une double acceptation pour l’ado qui ne sait pas trop sur quel pied danser et dérive lentement vers la délinquance. Seul l’amour pourra le sauver nous dit le réalisateur qui filme avec trop de précaution me semble-t-il pour donner une véritable é jeunes comédiens sont parfaits.
    Pour en savoir plus
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 1 octobre 2013
    Le titre du film s’inspire d’un poème écrit par Pasolini en 1962. Il y prédisait l’arrivée massive, en Occident, d’immigrés pauvres du Sud, entraînant un choc culturel entre deux composantes difficilement conciliables, une culture « rationnelle » et une culture « magique ». Pour le poète et cinéaste, les « Ali aux yeux bleus » du Sud représentaient les futurs révolutionnaires, reprenant le flambeau de la révolution des mains des ouvriers. Près d’un demi-siècle plus tard, Giovannesi renoue avec l’interrogation de Pasolini sur l’incidence des immigrés sur les sociétés européennes, mais en la déplaçant sur les acteurs mêmes du changement, les enfants d’immigrés. Le jeune Nader est l’un d’eux, enfant de la première génération, italien d’origine égyptienne, dont la volonté d’intégration se heurte aux traditions familiales et religieuses. Le conflit entre le fils et ses parents opposent deux visions différentes de l’immigration. Pour lire ma critique complète, voir mon blog sur les idées au cinéma.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 11 mai 2014
    Une histoire passionnante jusqu'au bout!
    J ai hésité à allez voir et c est sans regret bien au contraire!!
    A ne surtout pas manqué!!!!
    Les meilleurs films de tous les temps
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