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    Grigris
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    46 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 19 juillet 2013
    Bravo pour ce scénario, de belles idées et mises en scène. Allez y !
    Septième Sens
    Septième Sens

    84 abonnés 762 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 18 juillet 2013
    Un grigri est un porte-bonheur, un talisman africain ayant pour but d'éloigner les mauvais esprits. Mais paradoxalement, notre personnage enchaîne les galères. Il commence par naître avec une jambe paralysée. Son rêve de devenir danseur sera brisé par un événement tragique. Et sans parler des mauvaises rencontres qu'il fera sur son chemin, le destin semble s'acharner sur ce pauvre Souleymane. À moins qu'enfin, la vie ait placé la bonne personne sur sa route tumultueuse.

    Il y a de petites touches documentaires dans le film de Saleh Haroun. La vie des habitants est représentée de manière simple, réaliste, sans esthétique particulière et quasiment sociologique à certains moments (chant d'une tribu africaine). Mais c'est dans le personnage de Souleymane, alias Grigris que le réel et la fiction se mélangent réellement. Cet homme est un véritable danseur paralysé que le cinéaste a rencontré par hasard. Son histoire sincère échoue malheureusement et n'arrive pas à nous toucher, faute d'acteurs peu convaincants (à commencer par l'interprète principal, amateur) et d'éléments narratifs peu crédibles qui ne fonctionnent pas (la nage, la course-poursuite, le dénouement).

    On reproche surtout au réalisateur de ne pas réussir à capter la magie et la grâce de Grigris lorsque ce dernier est en train de danser. En le regardant, le spectateur est à l'extérieur d'un spectacle qui manque de charme. Nonobstant, Saleh Haroun réussit dans la relation qu'il créé entre Souleymane et son patron, Moussa (joué par le seul qui arrive à s'en tirer, Cyril Gueï). Ces deux hommes semblent pourtant être de purs opposés. Le premier, très taciturne, se fait dominer par le second, bien plus bavard et charismatique. Avant de le considérer comme un ennemi, Grigris le voyait comme une personne de confiance, un ami, un maître. C'est cette évolution dans ces rapports humains qui donnent à Grigris ce ton intimiste attirant.

    C'est finalement la base même du scénario de Grigris qui n'arrive pas à nous faire apprécier cette seule œuvre africaine présente à Cannes. Construite sur des stéréotypes, cette histoire reprend des lieux communs vieux comme la naissance du septième art. Pourquoi les deux individus les plus fragiles doivent forcément se retrouver ensemble ? Pourquoi toujours tenter de sauver les autres en mettant sa vie en péril ? Pour faire un film tout simplement, dommage qu'il y ait cependant si peu à dire...
    Flore A.
    Flore A.

    34 abonnés 518 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 juillet 2013
    Un beau film sensible et délicat auquel Souleymane Démé prête sa démarche si particulière et l'Afrique ses beaux paysages. Une histoire pleine d'humanité qui montre en évitant tout misérabilisme la rencontre de 2 êtres maltraités par la vie qui vont lutter pour la survie.
    Julien D
    Julien D

    1 195 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 juillet 2013
    Ce sont toujours de belles images que nous ramène Mahamat Saleh Haroun du continent noir, préférant en décrire les habitants que sombrer dans le misérabilisme ou l’exotisme par lesquels serait tenté tout réalisateur occidental. Grisgris est exactement dans cette optique néoréaliste, faisant de son héros un être remarquable sachant faire de son handicap un atout dans sa passion qu’est la danse. Mais hormis ce portrait très juste et les très belles scènes de danse qui le ponctue, le reste du film se base sur un scénario sans originalité ni enjeux intéressants ( spoiler: un oncle malade, un coup de foudre pour une prostituée et un trafiquant de pétrole excentrique
    ), faisant de l’ensemble un récit monotone, ma rythmé et qui, en plus, multiplie les longueurs au point de finir par devenir ennuyeux. On sort de la séance en regrettant de ne pas avoir davantage appris à connaitre ces personnages atypiques dont les péripéties nous ont pourtant laissés indifférents.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 16 juillet 2013
    Un film serein. Un sentiment agréable face au film. Un personnage fort. De la simplicité. Et surtout un sorte de fascination visuel de ce qui est montré. Grâce surement a une camera qui devrait faire réfléchir les gros sous. Ce grigris arrive, dans une séquence de danse nocturne, à donner envie d'être un être humain. Certes, mais demande à rêver ; pour véritablement faire voyager.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 14 juillet 2013
    Les critiques des professionnels de la presse et celles des abonnés de ce site me laissent dubitatif.
    Je suis sorti de ce film avec un gout de rien. Certes c'est, d'un point de vue formel, un film bien mis en scène et construit, avec des personnages très forts. Mais cette distance vantée nous en laisse loin et jamais pour nous toucher.
    Et pourquoi, à partir de la rencontre avec cet acteur/danseur si incroyable de présence, le réalisateur nous amène cette construction d'une histoire pseudo-tragique du beau père malade qui le contraint à des trafics ?
    "Kof, kof, tu es comme mon fils, je te lègue tout". Les clichés s'alignent ainsi, de la maladie, de la prostituée, des méchants, de l'abnégation amoureuse, etc.
    Je sais, pour aimer l'Afrique et le cinéma africain, que d'autres voies de descriptions des difficiles réalités sont possibles.
    Le scénario enfonce ainsi ses beaux personnages dans un déroulement sans intérêt.
    La fin met en scène un groupe de femmes dont les visages sont résolument ennuyées par une histoire (ou un tournage) qu'elles ne se sont pas appropriées. Elles nous font alors nous questionner sur le regard du metteur en scène et son travail, sur la préparation, sur ses liens avec elles et les acteurs. Ces scènes produisent l'effet de ces photos et vidéos de français qui dans les années 90 faisaient des raides en motos et voitures en Afrique de l'ouest et ramenaient des images consternantes de condescendance et de distance mêlées.

    Bref, mille autres voies possibles avec ce potentiel visible pour un résultat qui ne nourrit rien.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 13 juillet 2013
    Très bon film, traitant sans misérabilisme de la situation d'exclus de la société tchadienne. Ce film aurait mérité d'être plus médiatisé lors du festival de Cannes. Dommage qu'il sorte en juillet car ce n'est pas la meilleure période pour avoir beaucoup de public.
    Patrick Braganti
    Patrick Braganti

    91 abonnés 406 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 juillet 2013
    Film qui mêle et fait coexister le sordide au merveilleux, film politique qui se teinte d'une ambiance de polar, enfin film qui peut légitimement s'enorgueillir d'une ambition formelle déployée dans la lenteur des plans, l'exposition et le langage des corps, la palette des couleurs qui crée une atmosphère sensuelle et moite. Le principal corps exposé est celui de Grigris qui, malgré sa jambe gauche morte l'obligeant à claudiquer de manière presque cocasse si elle n'était d'abord douloureuse, se rêve en danseur. Qu'il se produise dans le dancing local ou en solitaire, dans un hangar ou sur un toit, c'est à chaque fois le même instant de grâce et d'oubli d'un handicap dont il fait alors un élément de ses incroyables chorégraphies. Dans le besoin impérieux de trouver de l'argent pour payer l'hôpital qui soigne son oncle mourant, Grigris qui en pince pour la charmante Mimi qui, elle, se verrait bien mannequin, s'acoquine avec des trafiquants d'essence.

    Le réalisateur tchadien, auteur des déjà remarqués Daratt saison sèche et Un Homme qui crie, parvient à déjouer les pièges d'un scénario qui pourrait aisément basculer dans l'apitoiement, le drame et la violence. Si le pire est toujours possible, il prendra peut-être des voies détournées. En attendant, Mahamat Saleh Haroun montre sans fioritures ce qu'est l'existence d'un jeune homme sérieusement mutilé qui doit se débrouiller et faire preuve de ruse et d'intelligence pour survivre comme danseur, photographe ou réparateur de radios. L'envoûtement que suscite globalement Grigris provient pour une large part de l'acteur Souleymane Démé, source d'inspiration directe. Au-delà de sa démarche singulière qui provoque presque le malaise, le mutisme, l'extrême douceur et l'intensité de son regard hypnotique font de son personnage un être terriblement attachant et fascinant. Imbriquant avec subtilité documentaire et fiction, le réalisateur courageux tient à bonne distance l'allusion pittoresque ou folklorique pour tisser une histoire terrible où l'instinct de survie, porté notamment par l'amour, triomphe des mauvais coups de la vie.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 11 juillet 2013
    J’ai vu le film « Grigris », la descente aux enfers d’un personnage que l’on aurait aimés mieux connaître, dans la nuit sombre de N’Djamena.

    Grigris est le nom du jeune interprète masculin, qui malgré la malformation de sa jambe est un excellent danseur qui se produit dans les bars de N’Djamena. Il va faire la connaissance de Mimi, splendide créature qui s’espère mannequin, mais paye sa vie en se prostituant. Ensemble, ils sont les mal-lotis de cette ville tchadienne et sont broyés par une société urbaine en développement.

    Peu de films sortent d’Afrique avec une volonté de faire découvrir ce continent, et peu de place lui est offerte. Ce film a eu les honneurs de Cannes et donc une visibilité certaine à sa cause, montrer les déboires de la société tchadienne et les fléaux qui la hantent.

    Pour raconter son histoire, Mahamat Saleh Haroun a choisi un personnage tout à fait hors du commun, le jeune Souleymane Démé, une gueule, une démarche due à sa jambe atrophiée, une sensualité et une danse hypnotique. Quand Souleymane est sur la piste de danse, le public l’acclame et il s’enivre de sa popularité. Mais en dehors de la piste, l’acteur est beaucoup moins serein, son personnage est taiseux et indécis, mal à l’aise dans toutes les circonstances.
    Ce contraste entre la force et pugnacité qu’il a fallu à Souleymane pour s’exhiber devant le public et ses hésitations dans les autres situations sont difficiles à appréhender. Malheureusement le film étant plus suggestif qu’explicatif, on ne se saura rien de qui est vraiment Souleymane Démé.

    Pour nous montrer la fraude et les fléaux d’une capitale tchadienne, le réalisateur a plongé son personnage principal dans une sombre histoire de trafic d’essence et de règlement de compte brutal comme on les connaît dans les mafias du monde entier.
    Un parti pris de scénario qui fait porter sur les épaules de ce jeune danseur ce polar sombre qui va précipiter les amants malheureux dans la fuite. Une surenchère d’histoires dont aucune n’est vraiment développée. En les multipliant ainsi le film ne développe ni les qualités du danseur et sa persévérance, ni les personnages parallèles, comme la jeune Mimi. On traverse les situations, caméra à l’épaule en suivant Souleymane dans cette jungle urbaine.
    Alors il faut prendre le film comme il vient, brut de décoffrage, comme une promenade dans les bas fonds de N’Djamena. Et spectatrice, je me suis senti frustrée de ne pas mieux connaître ces personnages et de n’être qu’observatrice.
    Heureusement que la lumière est splendide, et que la caméra a su capter cette énergie de l’espoir ou du désespoir quand Souleymane danse.

    Une fin ambiguë, choc, qui elle aussi ne sera pas développé ; mais le contraste saisissant de la ville et de la communauté éloignée souligne toute la richesse des sujets ébauchés dans le film.

    Allez, j’arrête mon cinéma, comme disait papa et je vous souhaite une Bonne séance !
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 11 juillet 2013
    Grigris et Mimi étaient faits pour s’entendre. Ce sont deux cœurs tendres. Et aussi, à leur façon, des parias dans leur quartier de Ndjamena, au Tchad. Lui pour cause de boiterie le condamnant aux petits boulots, mais surtout à la condescendance des autres. Bien que sa patte folle ne l’empêche pas d’être un super danseur, au point de faire de son handicap un atout. Elle est aussi une réprouvée, mais à l’inverse, pour trop de beauté. Ne pouvant atteindre son légitime désir de mannequinat, elle continue à se livrer à la prostitution occasionnelle pour améliorer son ordinaire. Ca n’arrange pas sa réputation.
    Mais les bons sentiments de Grigris lui font faire des bêtises. Pour trouver l’argent qui permettrait de faire soigner un parent, il n’hésite pas à plonger dans un vilain trafic d’essence, ni à tricher avec les tricheurs. Le danger qui guette le couple, les conduit à se réfugier dans un village de brousse.
    Après un détour par le polar, le film retourne au docu. Et aux noirceurs de la ville succède la joie d’une communauté ou les valeurs d’hospitalité et de tolérance, sont ici symbolisées par les femmes. Ce qui ne veut pas dire qu’elles se laissent faire… Et pour Grigris et Mimi, ce retour à la brousse, c’est comme une arrivée à la case amour. On sourit à la complicité et l’indolence des mal-aimés. On a craque devant la beauté de certains plans et la liberté de ton du film.
    velocio
    velocio

    1 299 abonnés 3 134 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 juillet 2013
    En 2006, le réalisateur tchadien Mahamat Saleh Haroun avait donné un grand souffle d'espoir quant à l'avenir du cinéma africain, notoirement en perte de vitesse : son film "Daratt", Grand Prix spécial du jury à la Mostra de Venise 2006, proche du chef d'oeuvre, était superbe. Malheureusement, le film suivant, "Un homme qui crie", Prix du Jury à Cannes 2010, n'était plus qu'un bon petit film. Exactement comme l'est "Grigris", également présent en compétition à Cannes, cette année. Centré sur un danseur pas vraiment handicapé par sa jambe folle et sur Mimi, une très belle mannequin/prostituée, le scénario arrive à s'écarter de ce que nous montre habituellement le cinéma africain : avec les rebondissements liés à une histoire de trafic d'essence, on entre quasiment dans le monde du film noir avec une conclusion particulièrement surprenante ! Dommage que la réalisation soit vraiment par trop mollassonne.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 8 juillet 2013
    Le nouveau souffle venu du Tchad

    Au-delà des films grand attendus du Festival de Cannes 2013, Grigris est certainement celui qui affiche la véritable promesse d’un souffle régénérateur dans l’univers du cinéma. «Il y avait plus d’improvisation dans les dialogues et plus de liberté dans les prises. J’ai dû me laisser un peu porter», confesse-t-il à Cannes.

    Suite sur Arrêt Cosmique!
    Thierry M
    Thierry M

    158 abonnés 2 435 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 juillet 2013
    Merci a ce grand Monsieur du cinema d' avoir fait ce vrai petit bijou qui aurait pu meriter la Palme d'or a Cannes. Film pleins de tendresses , de dureté saupoudré d'une pointe d'humour. Un grand bonheur.
    Christoblog
    Christoblog

    825 abonnés 1 673 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 juin 2013
    Grigris commence comme un amer tableau de la misère sociale africaine.

    D'un côté un jeune homme handicapé qui ne trouve pas de travail, et danse le soir dans les boites de nuit une curieuse danse spectaculaire et syncopée. De l'autre, une prostituée qui se vend aux touristes français.

    Les ingrédients sont donc en place pour que le film tourne à la tragédie la plus noire, d'autant qu'une embrouille liée au marché noir précipite le jeune danseur entre les ... la suite ici :
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 11 juin 2013
    En dépit du beau personnage-titre, Grigris raconte une histoire beaucoup moins forte que le très beau Un homme qui crie, et peine à vraiment nous convaincre.
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